Un duo original qui fonctionne mais c'est à peu près tout
une première moitié plutôt sympathique, énergique et assez poilante, le duo fonctionne bien, samuel a la classe, et puis (à partir de la pov’ rave trance à 2 balles), ça s’essouffle largement dans l’originalité pour revenir à un fil conducteur qui montre ses limites. Sympathique, sans plus.
Ronny Yu est en forme
Ronny Yu, le réalisateur expatrié de The bride with white hair, est en forme, et c’est plutôt rassurant lorsqu’on voit ce qu’ont donné les tentatives occidentales de John Woo, Tsui Hark ou Chen Kaige. Le 51ème Etat n’est certes pas un grand film, empêtré qu’il est dans des références trop explicites à Trainspotting ou à Guy Ritchie (Arnaques, crimes et botanique, Snatch), mais il a un point fort indéniable : sa bonne humeur communicative. Tout au long de 90 minutes bien rythmées, on appréciera à sa juste valeur le couple formé par Samuel L. Jackson, impayable en kilt écossais, et Robert Carlyle, grande gueule géniale qui ne vit que pour les performances de son club de foot. Si le scénario mêlant affaires de drogue et courses poursuites effrénées reste classique, l’humour soutenu et constant permet au film de se maintenir légèrement au-dessus de la moyenne.
Car oui, on se marre bien. Dès la scène d’introduction qui voit une trop grande sévérité policière à l’encontre d’un fumeur de joint dans les années 70 être à l’origine de la création involontaire d’un maître du crime chimique, le ton est donné et restera fidèle à lui-même jusqu’à l’explosion spectaculaire – et peu banale – de la scène finale. Entre temps, l’explication du titre ou les blagues potaches sur les travers des américains et des anglais auront déjà propulsé ce film au rang de bon divertissement du samedi soir. Et ça, c’est déjà pas mal non?
sympatoche
bon tout a été dit: c'est du guy RITCHIE bis, pas aussi bon que Snatch bien sûr mais ça le fait bien comme petit divertissement pas prise de tête, c'est bien drôle.
ce film est tres bizzarre.
quel film bizzarre. ronnie yu signe une réalisation visuel parfaite, mais le film en lui meme est assez disons inegal. parfois violent, drole, comique,deguelasse( il y a une scene ou la me.... enfin soit) ce "51 eme etat" reste pour moi une déception malgré un samuel l jackson en tres bonne forme.
28 novembre 2002
par
jeff
Ronny Yu fait du sous Guy Ritchie
Un divertissement amusant, sans plus. Passable.
Fish n chips ?!
Dans la plus pure ligné d'une honnête série B, Ronnie Yu signe ce 51ème état avec la classe de toute une désinvolture assumée et assurée. Au croisement des influences made un 70's, et notamment Shaft, le film à le parfum irrévérencieux d'un Samuel Jackson au sommet de sa forme. Le sourire aux lèvres et le Kilt sur les fesses, il trimballe sa dégaine non chalante d'américain en exil à Londres aux cotés d'un Robert Karlyde à l'accent pur cru et plus supporter de Manchester United que jamais. David Wu aux commandes des images sur son pupitre s'emballe, et signe de sa griffe un montage tout en accélération et déccélération qui donne à l'oeuvre un rythme épidermique. Malgré que cette bonne compagnie s'étiole en chemin et croise parfois quelque peu la monotonie, ce 51ème état réserve à bon escient quelques scènes d'anthologie. Où alors, grisé et livré à l'ivresse de la crise de rire si bien mérité, on finit par sortir pleinement ravie de cette oeuvre à la prétention décidemment divertissante pleinement assumé.
Bof...
Ce film n'a pas que des défauts mais soyons honnêtes, vous n'avez pas que ça à faire. Allez voir autre chose.
La nouvelle vague anglaise.
Qui aurait pu prédire que le renouveau du cinéma anglais ne viendrait pas des anodins Guy Ritchie et Danny Boyle, mais de M. kangourou Ronny Yu from HK himself ?
Ils sont décidément très forts ces Hong-kongais. A quand le renouveau du cinéma français?
Un bon divertisement
Certes, on a connu Ronny Yu mieux inspiré, mais qu'importe tant qu'on passe un bon moment. Ca ne demande pas de reflexion, on rigole bien...Bref, un bon moment a passer en perspective. Mais bon, y'a mieux quand même...
Ronny Yu se prend pour Guy Ritchie mais il se plante en beauté...
...Pas si facile de faire un film décalé avec de l'humour anglais...Ce n'est pas en mettant "fuck" à chaque phrase ou en caricaturant ce qu'on a déjà vu qu'on arrive à une mixture honnête.
Poussif et pour tout dire...minable.