4 X Alan TAM = 1 film à éviter
aie aie aie! voilà une comédie cantonnaise qui n'a pas grand chose pour elle, mis à part pour les fans d'Alan. le titre que j'ai mis n'est pas vraiment juste dans le sens ou ce n'est pas forcément Alan le point noir du film. il y interprète 4 personnages différents. le problème se situe principalement dans l'écriture, et accesoirement dans tous le reste.
tout n'est pas à jeter, ça oscille entre le très mauvais, le passable et quelques moments sympas, et globalement ça se regarde de bonne humeur. les situations, bien que pas originales, auraient pu être beaucoup mieux exploitées. on sourit bien de temps à autres mais parfois c'est devant la nullité des gags. le reste est à l'avenant: interprétation, musique et technique médiocres (mais là ça dérange pas de toute façon).
enfin vous aurez compris que si vous n'êtes pas un fan hardcore d'Alan TAM, vous devriez éviter WE ARE FAMILY.
Mon beau-père, mes beaux-parents et toute la famille…sans moi
Clifton Ko propose un formidable voyage dans le temps pour revenir au charme désuet des comédies des années 1980, voire tout début des années 1990. Au moins, on ne pourra pas lui reprocher de changer de formule; en revanche, on mesure à quel point ces comédies poussives sont passées de mode de nos jours…et combien on peut allégrement s'en passer.
Prenant pour point de départ les américains "Mon beau-père et moi", le jeune Hacken Lee (pas très bon en chanteur – mais encore moins doué pour la comédie) est donc obligé de se coltiner toute la tribu de sa future femme…mais dans trois endroits différents. Coproduction oblige, le voilà au fond fin de la campagne chinoise, lors d'un retour aux sources profondément caricatural, à devoir s'enfiler mets et insectes, restes de l'émission "Fear Factor". Après un autre passage chez les parents, direction Singapore, où les paysages ne seront exploités qu'au détour de quelques plans en début de périple. Faut que la caméra revienne vite sur le véritable one-man-show délivré par Allan Tam, qui s'est visiblement inspiré d'Eddy Murphy dans la série des "Professeur Foldingue" (ou plutôt de celui de Martin Lawrence dans les "Big Mama", tellement l'humour vole aussi haut que dans ces navets américains).
Bref, un agrable parfum de nostalgie quant à la vision des premières blagues pas drôle, des joutes verbales et du cabotinage des comédiens – qui se dilue très rapidement dans de l'ennui une fois les premières cinq minutes passées. Constat à la fin de la vision: le happy end aura bien lieu, mais aucun gag n'aura réussi à arracher davantage qu'une esquisse du mouvement torturé de la bouché à l'amorce d'un gag valable…vite noyé par de l'humour pipi-caca.
