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La Voie du Jiang Hu

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les avis de Cinemasie

8 critiques: 2.81/5

vos avis

30 critiques: 3.24/5

visiteurnote
Oh Dae-soo 3.75
Illitch Dillinger 2.75
Manolo 2
Fred30 2.5
Chang La Rage 3.25
Samehada 3
bow 4.5
koalaurent 4
wallace 1
Bastian Meiresonne 3
Shalashaska 2.5
changlong 3.25
chronofixer 3.75
Scaar Alexander Trox 4.5
gerald 2.75
Hots@uce 3.25
kill bill 2.5
jool 4
Lok-ar2 3
antigone 4.75
hendy 3.75
Black_pantha 3.25
el sinior canard 3.75
La girardasse 3.75
JUKA 3.5
Sauzer 2.75
Phildu62 2.75
originalGhost 3.5
punkfloyd 3.75
Scalp 3.5
Simon VD 2


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WONG CHING PO. Retenez bien son nom surtout.

Ce jeune réalisateur est doté d'un talent de mise en scène et de créativité incroyable. Et je pense qu'il démarre une belle et longue carrière cinématographique ! LA VOIE DU JIANG HU est d'une sophistication incroyable qui fait parfois penser à du Wong Kar Wai, et le + étonnant quand on a vu le film, qu'on réalise le travail énorme qu'il représente, c'est qu'il a été tourné et monté en 7jours, et c'est pourtant une des oeuvres les + abouties que j'ai vu depuis longtemps. L'histoire est une histoire classique de triades. La manière dont le réalisateur (qui depuis a tourné l'étonnant et déroutant MOB SISTER, également sur les triades mais moins excellent) la traite, son formalisme, font qu'on a l'impression d'être entre un film de gangster et un film d'art et essai - qui malgré tout a été un énorme succès à Hong Kong. Vous verrez que Wong Ching Po fait ici des choses qu'on n'oserait pas ailleurs. Par ex : la scène au début où la caméra monte le long d'une fête et où l'on voit un cheval blanc dans une salle à l'étage... Mais c'est logique, vous comprendrez pourquoi. Ou bien à un moment les acteurs sont à table et soudain le décor se déplace autour d'eux. Ca pourrait être du formalisme pur et simple, en fait c'est bcp + compliqué. Ce que Wong Ching Po essaye, c'est à la fois de faire un film de genre et de rendre les états d'âme des personnages. Il est donc aux limites de l'abstraction et aux limites du réalisme. Je pense que le fait qu'un metteur en scène comme lui puisse avoir un succès (le film a été vendu partout dans le monde entier) donne grand espoir pour le cinéma, pour le retour à des films funs et ambitieux. Bref grâce à une atmosphère unique et un scénario semant sans cesse le spectateur, l'action passe d'un genre à l'autre. Andy Lau, Jackie Cheung et un duo de jeunes acteurs solides (Edison Chen & Shawn Yue) portent le film de façon magistrale et font de LA VOIE DU JIANG HU une oeuvre maniérée à la classe absolue.


06 avril 2010
par Oh Dae-soo


Un film déséquilibré

Polar esthétiquement réussi possédant quelques parti-pris intéressants, "jiang hu" souffre d'un déséquilibre flagrant entre ses deux parties. En privilégiant l'histoire des jeunes apprentis gangsters, le réalisateur pensait certainement rendre l'affrontement psychologique entre Jacky et Andy plus intense. Il est en effet important de connaître cette première histoire pour se laisser emporter par le final.

Mais à trop mettre en retrait les ainés, on finit par perdre de vue leur conflit, ce qui donne moins de force à la résolution. Possédant un rythme intéressant du fait des allers retours entre les différentes histoires, "jiang hu" finit en beauté avec un climax saisissant, visuellement très réussi, mais plus marquant dans sa version director's cut. Les acteurs remplissent parfaitement leur rôle et c'est un grand plaisir de retoruver Jacky Cheung dans un rôle surprenant.

Premier essai convaincant pour un réalisateur qui doit encore faire ses preuves mais qui est à surveiller.

19 mai 2008
par Chang La Rage


Duo de choc

Jiang Hu... J'ai du le regarder 2 fois pour comprendre vraiment l'histoire. L'histoire construite en parallèle donne tout son charme au film. Andy Lau et Jacky Cheung, jouant impécablement leurs roles. c'est un plaisir de revoir le duo de As Tears Goes By, 16 ans après! Shawn Yue et Edison Chan sont pas mal non plus dans leurs role de gangsters. Poue ce casting de stars, l réalisateur n'a pas lésigné puisque qu' Eric Tsang, charismatique dans son role de chef des triads, apparait. Le film laisse cependant en suspense jusqu'à la fin, ce qui permet au scénario de se développer autour de l'hisoire presque commune de ces 2 gangsters, devenuent chef des triads.

24 mars 2006
par bow


Enfin du renouveau pour le thriller made in HK !

Un très bon polar, "esthétique", du jeune WONG Ching-Po que je ne connaissais pas du tout, et dont je vais désormais m'intéresser de plus près. J'espère voir "Fu Bo" prochainement pour me faire une meilleure idée du savoir faire de ce réalisateur. Pour le casting de "Jiang Hu", pas de révélations, mais un plateau de stars qui tournent sur les films à gros budget (Johnnie TO, Andrew LAU...), et qui s'en sortent toujours plus ou moins bien dans ce genre de films.

03 mars 2006
par koalaurent


Un film sans grand intérêt

Pour qui aime Infernal Affairs, ce film aura au moins l'intérêt de réunir la quasi-intégralité du casting, histoire de bien attirer son monde. En effet, exception faite de Tony Leung et Anthony Wong, l'intégralité des interprêtes masculins du film d'Andrew Lau et Alan Mak sont ici présents. Si l'on se concentre sur le film, on retiendra des images sortie d'un clip se voulant originales mais totalement inappropriées et gratuites, un scénario totalement téléphoné qui voudrait faire penser à L'impasse de Brian de Palma mais qui au final ne permet pas au film de dépasser le stage de produit marketing. L'ensemble, malgré ses moyens, évoque bizarrement davantage le téléfilm tourné à la va-vite qu'autre chose. Terminons sur un point positif cependant ; les échanges dans le restaurant entre les deux personnages principaux sont bien écrits et Andy Lau réussi à rendre son personnage crédible sans en faire trop. C'est d'ailleurs grâce à la sobriété de son jeu que le film évite le naufrage intégral.

23 janvier 2006
par wallace


Retour vers le futur

""Révélé" par le tournage de son premier long métrage "Fubo", WONG Ching-po se voit confié la réalisation du premier blockbuster issu de al société de production d'Andyu Lau fraîchement créé. A la tête d'un ambitieux projet de 40 millions de dollars HK, le jeune réalisateur (29 ans à l'époque du tournage) dispose de 7 jours pour mettre le film en boîte. Pas du tout intimidé, ni par ses acteurs, ni par le budget colossal, il reste même fidèle à ses propres convictions et réussit à convaincre la vedette LAU d'accepter ses visions toutes personnelles. WONG continue donc à privilégier la forme sur le fond en réalisant une mise en scène ultra-lechée, flirtant dangereusement avec le clipesque. Il s'amuse également à travailler sur l'image et réalise notamment une étonnante séquence, où la table du dîner entre Andy LAU et Jacky CHEUNG se met à flotter au milieu de la pièce, au fur et à mesure, que les deux hommes sont de plus en plus saouls et que la tension entre eux monte. Adepte de la de-construction narrative, racontant une histoire en alternant flash-back et flash-forward, parfois même à l'intérieur même d'une même séquence pour brouiller passablement les repères de ses spectateurs, WONG en fait cette fois le principal ressort du film. Tourné dans la foulée du succès d'"Infernal Affairs", les quelques parallèles dressés entre les deux films n'en fotn pourtant pas des copies conformes. "Jiang Hu" s'inspire davantage de pléiade de polars HK sortis au cours de ces deux dernières décennies et ne se distingue finalement que par l'audacieuse mise en images d'une histoire somme toute basique. Il ne faudra pas s'attendre à beaucoup d'action, l'histoire étant plutôt basé sur le dialogue et la psychologie des personnages. WONG Ching-po s'impose donc de plus en plus comme un personnage à part dans le paysage du film HK. Toujours fidèle à ses premiers acquis indépendants, il continue à creuser la mise en forme de ses images, mais donne également la part belle à ses comédiens; en revanche, il n'en a cure des stéréotypes du genre et dégage sa propre signature reconnaissable parmi toutes - et rien que pour ça, il a beaucoup de mérite au sein d'une production HK bien plus commerciale.

15 novembre 2005
par Bastian Meiresonne


Moyen...

Mouais... On devine très rapidement la clé du film, et du coup la suite n’a plus beaucoup d’intérêt. Dommage, car le reste est plutôt pas mal dans l’ensemble. De bons effets bien stylés, parfois tocs mais souvent chocs. Un montage nerveux et sec, et des acteurs charismatiques. Et une scène de combats de rue hallucinante ! Mais bon, ça reste quand même assez limite dans l’ensemble. Si on ne capte pas les relations entre persos dés le début, c’est clair qu’il doit être plutôt pas mal, mais ce n’est pas mon cas. Ca aurait vraiment pu donner quelque chose, mais non.

27 avril 2005
par Shalashaska


Ma fois ...

... C'est sûr que je m'attendais à mieux avec ce film, mais malgrès tout le mal qu'on a pu en dire, il y a tout de même de très bonne idées et il n'est pas si décevant que ça C'est sûr que edison est horipilant, que ni lui, ni shawn yue n'est charismatique, et que le film n'a ni queu ni tête ou presque... Mais Andy lau et Jackie Cheung sont, eux, charismatiques, et on a plaisir a voir leur look, et princiaplement celui de jackie cheung. On retiendra aussi la prestation de chapman to, celle d'eric tsang égal à lui-même, des plans de caméras inventifs, de belles "images", une musique plutôt bien choisie, et un final mémorable.

21 juillet 2004
par changlong


un bon film de mafia psychologique

autant prévenir, il n'y a que très peu d'action dans ce film, et ça se passe au ralenti. JIANG HU lorgne plutôt du côté d'INFERNAL AFFAIRS (le2), THE MISSION, ou BEAST COPS, mais avec un côté plus lyrique et dramatique propre aux réal de SCORCESE. certes ça n'atteind pas des sommets mais dans sa catégorie, c'est une très bonne surprise. je ne m'attendais pas à cette profondeur psychologique, qui ne fonctionne pas à tous les coups par rapport aux acteurs mais qui laisse une bonne impression globale. la réalisation n'est pas extraordinaire, entre clacissisme et modernité (moins mîtrisée). JIANG HU est d'un niveau équivalent aux (bonnes) productions Milkyway, et c'est une des réussites du genre pour le crû 2004. (il y a pas trop de concurrence non plus...)

20 juillet 2004
par chronofixer


LE POLAR HK NOUVEAU EST ARRIVE?

[Précritique] Jiang-Hu est un lieu symbolique de conception purement asiatique, basée sur une hiérarchie rigide et imperturbable. Par extension, le Jiang-Hu est aujourd'hui un certain Hong-Kong où les triades règnent en maîtresses de la faste Babylone. "Jiang-Hu", de Wong Ching-Po, sortie l'année dernière dans les cinémas de Hong-Kong, reprend le plot de base du "Jiang-Hu" de Dante Lam sorti en 2000, avec Tony Leung Ka-Fai et Carrie Ng: un soir, le parrain de la cité apprend que quelqu'un a placé un contrat sur sa tête et qu'il mourra dans la nuit. A présent, Lau a remplacé Leung Ka-Fai, Jackie Cheung a remplacé Roy Cheung, une pelletée de stars fait son show à la "Infernal Affairs" (de Eric Tsang à Lam Suet), le nouveau bogosse Edison Chen ramène sa fraise pour ramener le public djeunz, et c'est reparti pour un tour. On pourrait parler de remake (inutile) mais voilà: tandis que le film de Lam était une comédie maffieuse à la dimension décalée le rendant culte, portée par un Leung Ka-Fai hallucinant, quelques gags cultes, et en duplex une sacré ambiance de pur thriller nocturne, le "Jiang-Hu" nouveau annonce dès le début la couleur: fini de rigoler? Alors, au final, rigole t-on quand même? Ben en fait non. "Jiang-Hu" est un film charnière, à la fois élève vibrant du polar hollywoodien classieux des années 80, hommage crépusculaire aux grands thrillers HK, et incarnation absolue du top de la technique cinématographique actuelle et du cinéma Hong-Kongais hype. Ici, fini les chinois qui sautent dans tous les sens à la John Woo, fini les cadrages épileptiques, fini la lumière cheap: "Jiang-Hu" vogue clairement sur la vague "Infernal Affairs", avec succès. On pourrait donc s'en tenir là et applaudir le joli spectacle; mais encore une fois, il n'en est rien: "Jiang-Hu", en plus de mettre minable le film de Andrew Lau précité, devrait faire date dans l'histoire du polar Hong-Kongais, tant il conjugue par miracle Johnnie To (pour ses flinguages posés et ses gueules de pleine lune), WKW (dans sa photographie à se la mordre et la déconstruction viscérale de sa trame narrative) et Patrick Yau ("Beyond Hypothermia" avec LAu Chin-Wan). Doté d'une atmosphère unique, réalisé par un futur grand de HK, techniquement bardé de figures de styles somptueuses rappelant parfois le cinéma japonais des 80's, basé sur un script-testament semant le spectateur et passant d'un genre à un autre, d'une émotion à une autre au détour d'une rue de la capitale perdue, porté en grâce par un Andy Lau égal à lui-même, un Jackie Cheung littéralement bluffant (revirement espéré?), et un duo de jeunes acteurs solides (Edison Chen bon pour la première fois), "Jiang-Hu" est une oeuvre maniérée et chiadée a la classe absolue, et parvient même à allier à sa stature quelque chose d'attachant dans son ton desespérément humain, évoquant un John Woo qui serait passé du côté obscur. Encore un bluff assourdissant, ça ne manque pas cette année. Avec "Memories Of Murder" et "Jiang-Hu", l'Asie réalise là avec splendeur le Thriller dans ses deux faces les plus antagonistes. ***NOTA BENE SPOILER*** Est-ce moi ou presque aucune critique n'a compris que Shawn Yue et Edison Chen ne sont personne d'autre que Lau et Cheung à leurs débuts? ***FIN NOTA BENE SPOILER*** Critique spoileuse à venir sur www.clan-takeda.com

17 juillet 2004
par Scaar Alexander Trox


Très décevant!Pourtant le film possède un final totalement ébourrifant!

Extremement déçu! Je ne sais quoi penser de cette production qui oscille entre moment de pure fulgurance(l'intro et le final,grandioses!)et moments d'un ennui profond! Le scénario n'est pas neuf,loin de là,mais l pire,c'est qu'il n'y a aucun souffle,moi qui m'attendais a un fil a l'ambiance unique,avec les photos que j'ai pu voir de ANDY LAU,mais surtout JACKY CHEUNG avec son look fashion! Malheureusement,a part la superbe intro,le film peine a se réveiller véritablement,j'étais fatigué,et ce n'est pas ce film qui m'a aidé a me réveiller,loin de là,a part la superbe séquence finale,peut etre l'une des plus incroyables que j'ai pu voir ces derniers temps! Niveau mis en scène,c'est tout aussibizare,on dirait que 2 réalisateurs se sont partagé la tache,un coup c'est mou et sans saveur,un coup c'est dynamique et drolement bien foutu,avec effet clipesque appuyé(trop appuyé pour la scène avec EDISON CHEN et SHAWN YUE,où se dernier découvre son frere dans une mauvaise postue!),a ce titre,la scène finale est époustouflante(hormis un gros pompage du film coréen FRIEND!),filmé d'une manière complétement ahurissante,mais comment le réalisateur a pu arrivé a ce résultat,on a l'impression qu'il a utilisé la dernière caméra de chez SONY,tellement les images sont d'une beauté a couper le souffle,le montage aussi y est fulgurant! Autre point positif,la musique,vraiment excellente! Bref,a part ces quelques points positifs,le fim reste a mon gout médiocre(mais je voudrais le revoir tout de meme,car je reste sur ma faim!),trop ennuyé,les caméos sont les bienvenus,mais on ressent trop l'envie de profiter de l'énorme succès de la trilogie INFERNAL AFFAIRS(ils sont tous là,des fois pour rien!)! Le réalisateur est a suivre,il y a vait de bonnes idées,mais parfois mal exploité,comme cette scène du diner entre ANDY LAU et JACKY CHEUNG,on les voit chacun dans un pan différent,et le réalisateur a voulu utilisé un effet qu'il voulait surement "original",mais c'est raté,c'est risible a souhait,en effet,on voit l'arrière plan bougé de droite a gauche,pour cela,ils ont fait bouger la table où se trouve nos 2 stars,mais manque de bol,c'est mal foutu,on voit les verres bougés,les acteurs peine a rester bien stables....bre,raté!

13 juillet 2004
par gerald


deception

J'avoue avoir place quelques legeres esperances dans ce film, et je suis plutot decu du resultat. Car apres le visionnage d'une bande annonce plutot excitante, la vision du film m'a fait dechanter. Le film, qui nous narre (spoiler) l'amitie de deux amis a des epoques differentes, manque singulierement de rythme, et les passages entre les deux epoques ne se font pas le plus discretement possible. Et de plus le decalage entre les deux epoques au niveau de la realisation ne sert pas vraiment le film (fish eye deformant pour les scenes du passee, et realisation plus posee pour les scenes du present). De plus, le manque apparant de budget laisse un gout d'inacheve au film (la bande son est vraiment pas terrible et frise l'amateurisme parfois). Cote acteur, on a de nouveau une performance honorable de l'ami Andy, meme si elle n'apportera rien de nouveau a sa gloire, tandis que Jacky surjoue maladroitement son personnage de dandy mafieux. On n'a egalement le droit aux habituels cameos d'Eric Tsang et de Chapman To qui commencent a serieusement tourner en rond. Par respect pour eux, je ne parlerais pas des deux jeunots qui confirment leur incapacite a jouer autrement que de la facon qu'ils jouent dans leurs clips (incapacite deja prouvee dans Infernal Affairs II). En resume, voila un coup pour rien dans la tentative du cinema hongkongais de renouveller ses histoires de mafias. Et quite a voir un bon film ayant pour titre Jiang Hu, autant revoir le film homonyme realise par Dante Lam, et qui lui faisait preuve de plus d'humour et de second degre...

05 mai 2004
par kill bill


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