Réjouissant
My Schoolmate Barbarian fait partie de ces quelques films qui pendant leur visonnage me rendent joyeux. Non pas que ce film soit magnifiquement réalisé, que le scénario soit palpitant ou que le jeu d'acteur soi terrifiant. Non, simplement un mélange magique qui réconforte, réchauffe et réjoui. Alors dans ce cas, décrire le film ne sert pas à grand'chose car ça en ôterait toute la magie. Ca fait partie des films récompenses qui, quand vous choisissez des films au hasard, vous réconcilient d'en avoir mater 10 autres mauvais avant.
Délire Wong Jingien assez correct
Avec un concept assez proche de Volcano High (mais sans le budget, rassurez-vous), ce Wong Jing s'inscrit parfaitement dans la filmographie du prolifique réalisateur/producteur Hong Kongais. Au menu, cohérence approchant souvent le zéro, le film mélange humour très manga avec passages plus sérieux ou violent, romance très cucul, kung-fu bien chinois, jeux vidéos, j'en passe et des meilleurs. Bref, c'est à nouveau un boxon incroyable, ce qui a comme toujours l'avantage de divertir à défaut d'autre chose. Les gags sont relativement efficaces, Ching Siu-Tung réussit à nouveau à rendre presque crédibles des acteurs qui n'ont rien d'experts en arts martiaux, et la co-réalisation se montre avantageuse.
Il reste bien sûr de nombreux points à améliorer, comme la morale très enfantine, l'utilisation des jeux vidéos dans un combat final qui commençait pourtant sérieusement, et évidemment et surtout un scénario à potentiel mais qui ne sera jamais exploité. Les acteurs sont également jeunes et manquent d'expérience, notamment Stephen Fung qui est un peu transparent face à un Nic Tse déjà un peu plus à son aise. On obtient donc un nouveau film bancal de la part de Wong Jing qui exploite à vitesse grand V un nouveau concept (des bastons sur des tables dans une école) en oubliant d'écrire son scénario et de trouver un budget un peu plus conséquent. Rien de bien nouveau sous le soleil de HK donc, à une époque où les délires locaux commençaient sérieusement à se répéter sans trop d'imagination.
Combats de mèches rebelles.
Le film commence comme une agréable surprise pour se finir en grosse déception. L’histoire est sympa et le moyen de régler les conflits original. La première moitié du film est un peu lente car la romance ultra-classique prend le pas sur les affrontements, la seconde partie est beaucoup plus enlevée avec davantage de combats ; l’ensemble baignant dans l’humour.
Le rôle de jeune rebelle va parfaitement à Nicholas TSE Ting-Fung ( Time and Tide) et son look avec la queue de cheval est bien pensé. Samuel PANG King-Chi (Runaway) est soft dans son interprétation, j’apprécie beaucoup, j’espère qu’il confirmera dans d’autres productions. Joey YUNG Cho-Yee est assez mignonne même si elle a été volontairement enlaidie, elle joue bien la fofolle. Quant à Stephen FUNG Tak-Lun ( Sunshine Cops), My School Mate confirme ce que je pensais déjà de lui, c’est à dire beaucoup de mal. Alors que pendant tout le film il était moyen/mauvais, il tombe dans le ridicule lors du combat final.
La réalisation n’est pas mauvaise, remplie d’effets à la mode qui donnent un plus ; jusqu’à l’affrontement final pathétique. Les combats sont réglés par Tony CHING Siu-Tung, donc logiquement de qualité. Les différents protagonistes n’étant pas des artistes martiaux à proprement parlé le cadrage est serré et le montage très découpé. Ces séquences sont réussies jusqu’au combat final. La musique, style traditionnel, est belle jusqu’à encore une fois cette fameuse scène finale.
Vous vous demandez ce qu’a cette séquence, et bien on tombe dans le grand-guignolesque. Lorsque Stephen Fung se bat, il y a un parallèle avec les jeux vidéos (en l’occurrence Rival School) : il met 5 coups de poing, la phrase « 5 hits combos » apparaît à l’écran. Son adversaire a battu les deux plus forts du lycée cependant ce bon Fung complètement inexpérimenté arrive à lui tenir tête… Pour l’aider, Tse ne lui dit pas les techniques à suivre (du genre « frappe », « protèges toi », …) mais les combinaisons de jeux vidéos (du genre « fais bas-gauche-droite-B », « fais bas-haut-A », …), n’importe quoi !!! La musique change et devient du rock (chanté par Tse je suppose). Depuis le début, les combats étaient sérieux, pourquoi ne pas avoir fait de même pour le dernier ? Pourquoi ce changement de ton au dernier moment ? Sûrement pour être plus à la mode, malheureusement cette initiative tue complètement le film.
WONG Jing ne changera jamais, à trop vouloir être à la mode ça ne marche pas toujours. C’est vrai que le mélange des styles à HK a fait la force de certains films (The Big Score, L' Arnaqueur de Hong Kong) et demeure une spécialité locale, mais dans My School Mate la partie histoire était rigolote et les combats sérieux , ce qui faisait une bonne alchimie ; alors pourquoi ce revirement juste pour la fin ? C’est dommage et je suis réellement déçu car malgré une première partie un peu longue, le reste du film est agréable. Il ne méritait pas cette fin...
27 décembre 2001
par
Junta
Nicolas tse ....quelle classe ! ^^
My school mate est un film sympa...a voir entre pote !
Le film est marrant les bastons sont assez cool !
seul hic la fin qui est vraiment space !
09 novembre 2002
par
ryoma
QUE DU DELIRE
Un film pas très original mais bien sympa. De bonnes tranches de rigolade entre amis. A voir pour le fun.
Se laisse voir...
Wong Jing le roi de la récup, après s'être essayé à presque tous les genres (tous?), est sûrement allé faire un tour dans une salle d'arcade ou chez le revendeur de jeux vidéo du coin et a vu "Rival School 3" puis nous a pondu ce "My school mate, The Barbarian" (je crois qu'il manque un "The" sur le titre que nous sert Cinemasie). Alors pour ce faire un max de thunes, il choisit comme acteur Nicholas Tse et Stephen Fung.
Mais le problème c'est que le film a du mal à choisir une catégorie: est-ce une comédie? un "vrai" film d'action?
Côté comédie, on repassera: c'est pas vraiment drôle et on a envie de filer des baffes à certains personnages...
Côté action, pareil: Nic Tse et Stephen Fung ne sont pas comparable à Donnie Yen et Jet Li. Ils se débrouillent sans plus. Les combats de Ching Siu Tung sont assez inventifs, à défaut d'être très impressionnant
En gros, un film pas mauvais mais pas bon non plus. Un Wong Jing "standard"!
Un collège mou, mou, mou !!!
Wong Jing aux commandes d'une nouvelle comédie hybride, taillée sur mésure pour les djeunz HK ?!!! Cela aurait pu donner un bon délire BD-esque à la "Nicky Larson" (aka City Hunter), mais n'est pas Jackie Chan qui veut...
Pourtant, le début du film est prometteur : quelques effets clipesques, un combat en guise d'apéritif et l'on s'attend un bon délire; malheureusement la suite est bien moins palpitante dès l'arrivée de l'endive Stephen Fung et une espèce de comédie de teenagers romanesque et terriblement "dans le vent" sans pour autant aboutir nulle part. Bien des amorces d'intrigue se mettent en place (romance, présentation des parents, copinage, entrainement de Fung jamais exploité...) sans se poursuivre par la suite.
Arrive finalement le combat entre Stone et Mantis, délire graphiquement violent, mais Wong Jing démontre une nouvelle fois une certaine maîtrise de combats câblés (cf ses productions tels que "Royal Tramp"); l'affrontement final est -par contre - des plus mauvaises, sans aucun sens. Sans parler d'un certain message : préferez jouer à la console plutôt que de vous concentrer sur les études pour finalement réussir à vous en sortir...Bref...
collège fou fou fou version kung fu
vive les collégiens mé ki ne savent pas se battre,le film é intéréssant,tse se bat bien mé on voit les cables ce ki é pas si génial;jolies filles pas vrément,mé il é intéréssant,une suite je pense pas vu ke c pas encore ça,peut etre on aura droit a une version occidental ce ki serait intéréssant...
06 septembre 2003
par
roma
Pourquoi mais pourquoi… on préfère mettre de belles gueules à la place de vrais artistes martiaux ? Ouais on sait pourquoi mais quand même…
Sachant que l’aspect comédie est décevant, surtout comparé aux précédentes productions Wong Jing se déroulant dans des écoles (Sixty million dollar man, Fight back to school, Truant heroes…), restait donc à miser sur les combats signés svp, roulement de tambours…mister Ching Siu-tung. Oui mais bon voilà, précisons que malgrés tous les efforts de Siu-tung, nos acteurs ne touchent pas une cacahuète niveau baston et le ridicule est facilement atteint. Nicholas n’est pas crédible une seconde en soi disant homme imbattu. La réalisation essaye de pallier leur nullité au combat mais rien n’y fait, c’est pathétique.
Quel dommage ! Quel dommage ! Je répète quel dommage ! Il y avait tous les ingrédients pour faire un bon petit film : un scénario bien délirant accompagné d’idées originales, la patte de Ching Siu-tung servi par des trucages très réussis avec notamment le mouvement des tables qu’entraînent les combats, une influence japonaise du meilleur goût et j’en passe. Bref, je m’attendais à quelque chose dans le style de « Love on delivery », pauvre naïf que je suis. Du gachis je vous dis, du gachis !!!
Et le final, parlons-en du final…puis non finalement c’est trop démoralisant…
Mon dieu...
Moi qui croyais que Future cops n'était qu'un ovni, une oeuvre a part. Et bien non, My schoolmate the barbarian reprend l'esthétique "Future cops", la trame mais cela sans aucun second degré. C'est d'autant plus dommage car c'est le pitch meme du film, sacrement accrocheur (cf Battle royale) qui s'en trouve démoli.