Une fresque guerrière impressionnante
Si la sortie du prince Siddhartha de son palais il y a 2 500 ans pour découvrir le monde fut couronné de succès puisqu’il parvint à l’illumination après plusieurs années de méditation, l’éveil de sa conscience étant à l’origine du Bouddhisme, la sortie de la princesse chinoise incarnée par Zhang Ziyi en l’an 1375 pour découvrir le monde n’eut pas le même effet, puisqu’elle fut la cause de la mort de centaines de personnes, civils et militaires. C’est cette tragédie que les coréens ont choisi d’adapter à l’écran, disposant de moyens financiers confortables pour assurer un spectacle grandiose et de fortes émotions au spectateur. Les gigantesques batailles au sabre ou à la lance qui voient s’affronter coréens, chinois et mongols sont d’ailleurs la principale satisfaction de ce long métrage ; elles sont nombreuses, variées et sanglantes à souhait (l’interdiction au moins de 12 ans est la moindre des choses…), même si elles tendent à devenir redondantes vers la fin. Lorgnant évidemment du côté de KUROSAWA Akira (qui s’en plaindrait ?), mais aussi de films comme Braveheart, elles sont certes filmées en plan rapproché mais restent, à quelques exceptions près, fluides et limpides, et l’on sait généralement qui fait quoi et où l’on est.
Techniquement, La princesse du désert est donc pour moi un sans faute, et pas seulement du point de vue de la mise en scène, efficace à défaut d’être totalement originale. La photographie est en effet splendide, avec des couleurs chaudes provenant de filtres tirant sur le rouge, les décors et costumes du moyen-âge sont convaincants. Quant à l’interprétation, rien à dire : les amateurs de ZHANG Zi-Yi seront peut-être un peu déçus de ne pas voir la caméra se focaliser sur elle, mais cela n’est pas plus mal puisque ça nous permet de nous attacher à d’autres personnages comme l’esclave fougueux qui doit se battre pour faire respecter sa liberté fraîchement acquise, ou encore le général déchu qui reconnaît que sa place n’était pas à la tête de son escadron. Même le guerrier mongol (Yu Rong-Guang) qui fait office de méchant de service apparaît plus sensible, plus humain que prévu lorsqu’il apprend la mort de son Khan, le grand Gengis, et qu’il songe au futur de son pays.
Mais Musa n’est pas qu’un bête film de guerre : des thèmes intéressants y sont développés, comme celui du sacrifice, il est vrai traité en mieux dans Les Sept Samouraïs ou Le Soldat Ryan, mais qui prend une autre dimension dans cette histoire ; doit-on se battre et risquer la vie de dizaines de personnes pour une seule femme, fut-elle princesse ? Interviennent alors les thèmes de l’honneur et du courage, joliment mis en image dans des scènes chargées d’émotion. Et puis surtout, Kim Sung-Soo aborde, comme Jiang Wen dans l’incroyable Les Démons à ma porte, l’idée selon laquelle les peuples d’Asie sont identiques et qu’ils partagent bien des choses (un soldat coréen dit par exemple à un paysan chinois qu’il ressemble beaucoup à son défunt père), mais qu’à cause de stupides conflits d’intérêt, ils se sont toujours massacrés la gueule, et ce depuis la nuit des temps. Alors si ce film peut aider au rapprochement politique (ou du moins dans l’esprit populaire) entre ces pays d’Asie du Sud-Est, on ne peut que s’en féliciter. D’un point de vue strictement cinématographique, on se réjouira également que La princesse du Désert soit sorti au cinéma auréolé de 145 copies (VF et VOST), ce qui laisse raisonnablement espérer une sortie DVD Zone 2. Franchement, que demander de plus?
Un divertissement haut-de-gamme
Avec l'explosion du cinéma coréen et la multitude de genres abordées, il était tout à fait naturel à ce qu'ils en viennent à produire leur propre blockbuster épique en costumes ( Bichunmoo n'est qu'une simple rigolade à côté). En co-production avec la Chine, Musa prend pour cadre la partie désertique de ce pays et il faut bien avouer qu'on ne pouvait pas mieux choisir comme endroit: ces étendues de sable à perte de vue ont toujours été très cinégéniques et c'est tout naturellement que Kim Sung-Soo a choisi le cinémascope pour mettre en scène cette grande épopée. Mais en s'attardant plus sur la représentation du désert au cinéma, on se rendra vite compte que ce sont les westerns qui ont le le plus exploité ce décor naturel et ce choix n'est pas fortuit car c'est surtout là que Musa frappe là où on ne l'attendais pas à-priori en se révélant comme un authentique western adapté à l'Asie et dès lors on retrouve les grandes scènes du genre comme les embuscades, les course-poursuites à cheval, le siège d'un fort, les raids. Vu l'époque, on ne trouve pas d'armes à feu et c'est pour notre plus grand plaisir que les combats seront exécutés avec des armes traditionnelles et cerise sur le gâteau, il n'y a aucun artifices hérités du cinéma hong-kongais (à part deux sauts au tremplin mais c'est tout) ce qui rend ces séquences bruts et authentiques, renforçant encore plus l'intensité et la violence des combats.
Mais ce qui rend le film captivant tout aux long de ces 2H30, c'est la multitude de personnages intéressants qu'ils présentent et le casting est à la hauteur. Déjà, Yu Rong-Guang qu'on désespérait de revoir un jour sur les écrans fait un come-back fracassant en général mongol, un rôle qui enlève tout manichéisme au film, la chute de son empire et son esprit chevaleresque le mettent à égalité avec les "héros". Ahn Sung-Ki fait du Ahn Sung-Ki donc c'est toujours un immense plaisir de le retrouver dans le rôle taillé sur mesure d'un vétéran de guerre usé et fatigué dont l'expérience sera salvatrice. On pouvait craindre que Joo Jin-Mo ne soit pas à la hauteur pour incarner un général mais le scénario contourne habilement cette difficulté en montrant justement qu'il est loin d'avoir de l'autorité sur ses semblables. Même si Zhang Ziyi est au centre de la promotion internationale du film à cause de Tigre&Dragon, son personnage est légèrement mis de côté via son manque de communication et son antipathie ce qui augmente justement l'aspect de personnification des enjeux du film. Mais ce n'est pas pour ça qu'elle en est réduite à faire la potiche car c'est via elle que s'instaure un triangle amoureux dont les scénaristes ont eu l'intelligence de laisser dans le non-dit et la suggestion, évitant des scènes trop mélos qui auraient contrasté avec l'ambiance générale du récit. Et on en arrive à Jung Woo-Sung dont c'est la troisième collaboration d'affilée avec le réalisateur. Kim Sung-Soo l'avait déjà déifié dans Beat en faisant de lui un James Dean contemporain, il lui donne à nouveau un rôle en or avec celui de l'esclave affranchi dont l'héroïsme et le charisme inné font de lui le personnage principal et préféré des spectateurs. Ceci dit, il est dommage que le film n'ait pas eu encore une demie-heure en plus pour développer le passé de tous ces personnages: après 2H30, on a fini par s'habituer à eux et on aurait aimer en savoir plus. Tant qu'à être dans les reproches, la chanson en mandarin qui conclut le film est vraiment très mal choisie et contraste trop avec les scènes qui ont précédées.
Mais bon, trêve de bavardages: Musa est un très bon divertissement avec un scénario certes peu profond mais riche et dense qui a de quoi maintenir le spectateur en haleine et outre la réalisation somptueuse, on pourra pointer le fait que Kim Sung-Soo a su éviter la lenteur typique des films coréens: ce n'est pas un défaut en soi mais cela aurait été extrêmement dommageable pour l'exportation de ce grand spectacle qu'est Musa et qui est l'ambassadeur parfait de la Corée sur le plan du cinéma mondial où il n'a quasiment plus aucune difficulté à concurrencer Hollywood dans la démesure et la qualité des productions.
Aussi superbe que décevant... mais c'est vrai que pour 2h35, ça passe plutôt bien.
Comment ne pas penser à "Tigre et dragon" à la vue de "Musa" avec son image belle à mourir, son cadre itinérant, sa grande musique inégale, ses personnages vibrants d'honneur à défendre, son casting de top models (ils sont tous aussi beaux les uns que les autres !) ?!
De ce côté là, grand spectacle garanti. Par contre, pour le reste......
Les combats sont décevants et seraient carrément secondaires s'ils ne contenaient pas une délicieuse dose de violence salvatrice.
À bas les grosses focales tremblotantes qui ne seraient pas aussi dérangeantes s'il n'y avait pas que ça !
Le tout manque franchement de subtilité : "allez, on va là, et on se bat.... ok, et pis nous on se défend".
ça ne me dérangerait pas plus que ça si la frénésie des combats éclataient vraiment au grand jour comme le font si bien les nombreuses mutilations âpres et réalistes (Miam !). mais non décidément, ils ne sont que des ponctuations décevantes qui manquent de sens et de dynamique, et où surtout, on ne voit rien. François l'explique très bien d'ailleurs, les plans super brefs à 10 images/seconde qui montre un pied, une gueule ou une main s'étalant dans la poussière et rien de plus clair tout le long, aucune vision d'ensemble, non merci. ça passe à merveille dans "The blade" parce que le gars Tsui sait ce qu'il fait mais là, c'est du pipo, de la vaseline pour éviter de montrer au spectateur qu'on ne sait pas trop comment et quoi filmer pour obtenir des combats qui dépotent vraiment.
Au final, ça reste somptueux et plutôt agréable mais l'histoire manque cruellement de fond malgré une superbe scène finale et un contexte qui aurait pu faire rêver (plus que ça).
beau film mais...
Il reste un goût d'inachevé à la vision de ce film. Tout était pourtant réuni pour un spectacle grandiose. Commençons par les points forts : une photographie superbe qui justifie à elle seule la vision du film, une histoire épique (alamo vous connaissez ?), Zhang Zi-Yi magnifique, la trame psychologique de chaque personnage se dessine peu à peu durant le film et on reussit à s'interesser à chacun d'entre eux. Mais pourquoi au bout du compte a-t-on l'impression d'être passé à coté de quelque chose de plus grand ? Deux réponses à ça : une mise en scène qui n'est pas franchement à la hauteur (cf le brouillon du premier combat) et qui reste trop impersonnelle (ça pourrait être filmé par McTiernan qu'on ne verrait pas la différence). D'ailleurs la musique colle aussi peu à l'action que la mise en scène.
Dommage donc, mais ça reste un film que l'on revoit avec plaisir (et regrets).
De bonnes scènes de combat gâchées par un scénario trop romanesque.
Musa est le plus gros budget du cinéma coréen, soi-dit en passant rien d’étonnant à cela puisque le titre de plus gros budget est régulièrement obtenu ces derniers temps dans ce cinéma.
L’histoire est celle d’un groupe de guerriers coréens voulant sauver une belle princesse chinoise ( ZHANG Zi-Yi) des mains de méchants mongols afin de redorer le blason de leur pays et surtout parce qu’elle plait bien à leur chef.
Parlons tout de suite des combats (ce qu’il y a de mieux dans Musa) : l’ambiance y est parfaitement retranscrite, ces scènes sont vives, nombreuses, longues, extrêmement sanglantes voir gores (ça découpe, ça plante, ça ampute, ça tranche, ça achève, ça charcute, … c’est bon j’arrête !), et dès le début on est dans le bain.
Le casting dans l’ensemble est bon, Zhang Zi-Yi reprend un rôle quasi à l’identique de celui qui l’a fait connaître aux yeux du Monde dans Tigre et Dragon. En gros si vous l’aviez détesté dans T&D, vous la haïrez ici, par contre si vous êtes comme moi et trouvez qu ‘elle joue très bien la petite peste effrontée, alors vous serez aux anges. L’esclave (JEONG Wu-Seong) est très mystérieux, il est très bon avec un rôle sombre et peu bavard. Le chef coréen (JOO Jin-Mo) quant à lui est également bon et le chef mongol ainsi que son armée sont bien choisis. Ajoutez à cela des seconds rôles attachants et vous avez une distribution béton. Les personnages, en général, ont du charisme et ce qui est agréable, c’est qu’ils ne sont ni tout blanc, ni tout noir, au final on est autant avec les Coréens que les Mongols.
La réalisation n’est pas mauvaise, les combats sont réussis et le reste est banal. La production a eu de gros moyens et ça se voit à l’écran, malgré tout, le film est visuellement beaucoup moins stylisé qu’un Bichunmoo même s’il est plus réaliste et intense.
Malgré ses qualités, Musa est loin d’être parfait car il possède quelques défauts qui le plombent terriblement. Avant sa projection lors de Panasia 2002, le réalisateur (KIM Seong-Su) a pris le soin de préciser que les personnages du film ne sont pas des surhommes, donc il n’y aura pas de combat fantaisiste et ceux-ci peuvent mourir ; ce qu’il a omis d’indiquer c’est que si l’un des personnages faisant parti du groupe des héros mourait, c’est quasiment toujours après avoir effectué une action héroïque ou tué une petite dizaine de mongols. De plus un humour pas spécialement bien placé est présent.
Ce long métrage est long (2h08), cependant les combats où le fer et le sang se mélangent permettent qu’on ne décroche jamais. La Corée a prouvé qu’elle pouvait réaliser de bons blockbusters, malheureusement elle est tombée dans le travers de ces grosses productions et leurs contraintes scénaristiques.
Merci à Panasia 2002
Un bon film épique pour les fans du genre, mais déception au niveau combat...
Après avoir vu la version longue du film (155 minutes au lieu des 128 du montage international), il est assez rageant de dire que la partie la plus intéressante du film reste quelques dialogues et la philosophie qui peut se dégager du film. Rageant car il s'agit du plus gros budget de l'histoire du cinéma coréen, que c'est un film épique et qu'on en attend donc tout ce qui va avec : grands combats, souffle épique, du sang, des larmes. Bien sûr, tout y est, mais la partie action est tellement mal filmée que cela gâche une bonne partie du film.
C'est dommage, car sinon il y avait une volonté de dresser le portrait de quelques personnages intéressants, car pas vraiment tous blancs ou noirs, ainsi que de montrer tous les affrontements au sein d'un même groupe qui va doucement à la mort. Ceux ne sont bien sûr jamais des sujets nouveaux (on repense immédiatement à Il faut sauver le Soldat Ryan pour le côté "pourquoi tous mourir sur un soldat Ryan / une princesse chinoise qu'on ne connaît pas?"). Mais au bout de 2 heures de film, on commence à ressentir un petit quelque chose pour tous ces personnages avec leurs défauts, et la dernière demi-heure devient un peu ce qu'on attendait.
Avant, c'est la déception habituelle lorsque le réalisateur ne sait pas filmer un combat. Certes, la caméra à l'épaule a ses avantages pour les scènes de bataille, mais lorsque celles-ci se multiplient et qu'on ajoute le même effet pourri que dans Gladiator (moins d'images par seconde pour donner cet effet de diapos accélérés), on attrape plus vite mal à la tête qu'autre chose. Il faut vraiment chercher pour trouver des plans où l'on voit les combattants de la tête au pied. La plupart du temps tout est cadré de trop près, on ne comprend pas certains mouvements. C'est dommage, le film se faisait une joie de nous montrer des horreurs très réjouissantes (épée dans la tête, décapitation...). Et c'est bien connu, pour des scènes martiales, plus les plans sont longs, meilleurs seront les combats. Comme ici ils battent des records de découpages, je vous laisse imaginer...
Evidemment, le scénario ne casse pas des briques, donc on se raccroche à ce qu'on peut en attendant le combat final. C'est justement l'occasion de regarder les jolis paysages, de goûter du bout des lèvres la musique assez peu inspirée, et de s'intéresser aux tensions du groupe, le seul vrai intérêt de fond du film. Merci aux acteurs qui sont assez convainquants, même si Zhang Zi-yi se voit offrir un rôle bien maigre, pâle copie de celui de Tigre et Dragon. On apprécie toujours de retrouver le bon vieux Yu Rong-Guang, ici en chef mongol fataliste lui aussi au sujet de sa quête guerrière, ainsi qu'une romance platonique sous forme de triangle amoureux jamais vraiment avoué.
Heureusement, la dernière demi-heure permet de profiter enfin de ce qu'on attend d'un film de ce genre, une scène de bataille pas trop mal filmée par rapport au reste, et surtout relevée par un peu d'émotion et quelques plans très esthétiques. Ouf, sinon la déception aurait été grande. Le film souligne un peu trop la volonté coréene de chasser sur les terres américaines en ajoutant leur identité historique à des moyens et une techniques plus occidentaux (voir Shiri rattrapé par son final très émotif et son côté politique là où l'action carrée rappelait les blockbusters US...). Même combat ici, Musa reste un produit techniquement irréprochable, mais dont la réalisation trop tendance rebutera les fans de vrais combats. Dommage, le souffle épique et dramatique montait bien sur la fin. Cela reste un film agréable à voir, avec des scènes de combat potables, ce qui vaut mieux que le rien du tout qui règne en la matière depuis cinq ans.
Quand t'es dans le désert...
Musa ne vaut pas qu'on lui lance les tomates du reproche de nationalisme, grand politiquement correct de la cinéphilie 2003 avec le féminisme (mais dans les eighties ce fut l'antiracisme, cf le proçès de racisme antichinois à l'encontre du polar hongkongais avant l'heure de Cimino dont tout le monde se gausse en 2003). Pourquoi en effet agiter le spectre de l'idéologiquement douteux quand le terrain cinématographique suffit déjà à disqualifier le film? Avant de parler de la fausse profondeur scénaristique et du jeu des acteurs, il y a les combats: filmés en abusant des focales, des caméras portées documentaires dogmatiques, montés de façon épileptique en forme de Saving Private Ryan mal digéré.
Venons-en aux autres points maintenants... Le jeu des acteurs? Monoexpressivité habituelle de Zhang Ziyi que seul Tsui Hark a su jusqu'à présent correctement utiliser et pour le reste ça oscille entre cris enragés style "je veux faire barbare" lors des combats et expressivité d'un tank le reste du temps. Meme Ahn Sung Ki n'est que potable alors qu'il est habituellement excellent. Le scénario? Mais après tout de grands films d'action sont d'un vide intersidéral de ce coté-là... Sauf qu'ici il s'agit d'un scénario vide alternant longs passages dialogués inutiles et ennuyeux et combats qui a la prétention de vouloir se faire passer pour un héritier des grandes fresques historiques de Boorman et Kurosawa. La question du sacrifice est traitée au hachoir, pareil pour celle de l'absurdité de la guerre entre les peuples d'Asie. Musa est de la pire des médiocrités, la médiocrité prétentieuse qui essaie de faire prendre au spectateur des vessies pour des lanternes. Et pour ajouter à cela hors des combats la mise en scène s'essaie à faire de l'ampleur romanesque à la David Lean qui tombe à plat parce que ces moments-là n'ont aucune dimension épique.
Les plus de deux heures de la version internationale (les scènes intéréssantes sont peut etre dans la version longue mais s'il faut supporter les deux heures déjà vues pour ça...) passent donc comme un long vent brassant du vide intersidéral en voulant faire croire que non. Le holà mis à l'inflation budgétaire dans le cinéma coréen en 2003 aura au moins le mérite de nous épargner ce genre de monument pompier meme s'il ne signifie pas forcément la fin d'un cinéma commercial formaté et de niveau artistique très bas.
Tout simplement excellent !
Ce film est grandiose !
La trame principale du film est assez simpliste, car elle cède sa place à la relation entre les personnages : ceux-ci sont charismatiques à souhait, que ce soit les rôles principaux, comme secondaire ! Et cela est en plus renforcé par une très bonne interprétation.
Il est question de loyauté, fierté, rivalité, et on comprend tout ce que les personnages ressentent tellement on est dedans ! Je ne connais aucun autre film où les persos sont aussi charismatiques !
Tout cela en plus est bien filmé, bien rythmé, avec des scènes de batailles anthologiques, le tout, agrémenté d'une belle image et d'une musique à la hauteur.
Je ne connaissais rien de ce film avant de l'avoir vu, et c'est clair que ce fut une excellente surprise !
A voir absolument !
Génial! Un film épique extraordinaire. C'est un chef d'oeuvre!
J'ai adoré Musa! Un film extraordinaire à conseiller à tous. Une incroyable réalisation, des scènes à couper le souffle, des combats magnifiques, une superbe musique...bref. Musa est un film à posséder absolument. C'est vraiment dommage que la France se prive d'un tel spectacle et ne se met qu'à l'heure des Etats-Unis. Si vous ne voulez pas mourrir bête, procurez-vous ce chef d'oeuvre.
c'est .....tout simplement sublime
quel film!!! musa fait partie de mes 10 films péférés toute catégorie confondue. c'est filmé d'une facon magistrale et les acteurs sont superbes, du plus vieux au plus jeune. une toute petite remarque, les combats de la première partie du film donne un peu le tournis (mais pas jusqu'au point de prendre des aspirines) après cela va beaucoup mieux et les scènes d'action sont remarquables. musa? 2h35 de grand cinema. .et ce n'est pas les combats du début qui foirent un peu qui m'empêcherons de donner la note maximum. un must!
23 décembre 2002
par
jeff
encor une bombe.
Bien venu dans un film en costume coréen, mais attention pour les pauvres européens que nous sommes des bridés avec des costumes et des armes = arts martiaux, faux ce film est plus une sorte de péplum (pour ses combats). Filmé de manière moderne (avec camera qui bouge dans tous les sens) les combats a l'épée ne perde pas de leur lisibilité car la tramblotte est modérée.
Honneur, courage tout y est pour notre plus grand plaisir.
Ps: seul point noir Zhang zi-yi qui comme d’habitude passe son temps a être insupportable.... mais le film est tellement bien que sa passe lol
tout simplement excellent!
j'ai vraiment adoré ce film pour 4 raisons:
-realisme a couper le souffle.
-charisme impressionant des personnages.
-beauté des lieux et paysages.
-scénario simple mais efficace avec une ambiance fort prenante.
franchement excellent.
UN SEUL MOT: SUBLIME
Ce film coréen est tout simplement génial. 2h35 de pur bonheur. Un film épique, sans temps mort. Je le conseille.
MUSA !
Avant de le voir j'avais vu ci et là "bof", "moyen" , "encore un film mineur' etc... Soyons clairs : si MUSA sera inscrit en lettres de jade dans l'histoire du cinéma asiatique, ça ne sera pas pour son scénario!
Mais quel traitement visuel ! Quel magnifique désert, que de combats sanglants (pas vraiment réaliste, Cf la façon dont l' Esclave règle la prise d'otage!) , que de moments épiques et dramatiques, voir ultra dramatique lors du final, des costumes, des acteurs , une musique (oui, enfin pas celle du générique de fin, pitié!!!!) magnifique...bref du grand cinéma, quoi! Quant aux grincheux qui se plaignent, gna gna ZZiYi fait tout le temps le même rôle etc. essayez de regarder jusqu'au bout la bou... euh le film RUSH HOUR II, et dites moi ensuite si vous la préférez servant la soupe aux américains ou habitée d'un rôle attachant comme dans MUSA , par exemple.
Pour ceux qui ont vu la Vlongue collector, qu'apporte t'elle de plus :actions ou dialogues?....
Bubbu
18 septembre 2002
par
BUBBU
Captivant !
Un film d'aventure superbe, riche et génereux dans sa réalisation, entiérement dédié au spectacle et doté d'atouts superbes (acteurs magnifiques, costumes et décors éblouissants). Mais par dessus tout, le film dispose d'un véritable ton épique, ce qui est rare, et se paie le luxe de scotcher le spectateur durant plus de deux heures et demi.
Seule la conclusion manque un peu d'envergure et ne joue pas en faveur de la jolie zang zhiyi, qui devient une simple icône passive.
Mourrir comme un con ou mourrir en héros...
Visuellement, rien à redire. Des paysages desertiques magnifiques, des combats sanglants... Niveau acteurs, l'esclave est particulièrement impressionnant. En fait... ils le sont tous. Et tous les personnages sont plus admirables les uns que les autres. Des héros, tous des héros. Solidaires avec un sens de l'honneur pointu. Les personnages sont très travaillés et assez différents, du plus lâche au plus héroïque.
Un des plus beaux films épiques que j'ai eu l'occasion de voir.
17 septembre 2002
par
Piaku
C'est beau...
ça masse, c'est émouvant, c'est beau, ça masse, c'est émouvant...
Un TRES bon film d'aventures romanesque.
Deux heures trente qui passent à la vitesse de la lumière (enfin presque...)!
08 décembre 2004
par
Izzy
J'en ai pleuré !
Les septs Samouraïs en mieux ( question de point de vue, je sais ) !
Magnifique
Au croisement de Gladiator et De Tigre et Dragon : superbe. Une esthetique et une photo magnifique, des combats parfaitement filmés et assez "gore". On ne peut s'empecher de remarquer l'aspet assez manga de l'ensemble bien que celui-ci reste très realiste. Un film à voir, un DVD a posseder
Du tres grand spectacle !!!
Moins beau visuellement que "Bichunmoo" , mais disposant de combats plus intense .
Un beau film hyperviolent et poétique
"Musa" n'est peut-être pas un chef d'oeuvre, mais on passe incontestablement un bon moment et le film se révèle être à la hauteur de ses ambitions.
Tout d'abord, l'histoire est bien menée, avec ce qu'il faut d'action et ce qu'il faut de développement des personnages pour nous maintenir captivés jusqu'à la fin. Certes, on pourra reprocher qu'il y ait quelques clichés, comme par exemple l'opposition des deux personnages principaux pour gagner le coeur de la belle, la princesse pimbêche qui va apprendre à vivre "à la dure", etc.. mais cela ne veut pas dire que le film est totalement prévisible et il accorde pour notre plus grand plaisir une bonne part aux tensions entre les personnages face à une situation extrême. Quant à l'action, extrêmement violente, elle comporte quelques moments de bravoure parfois assez audacieux.
Il est donc certain que "Musa" a ses petits défauts, ceux qui s'attendent à un film d'arts martiaux pourront notamment lui reprocher sa réalisation des combats, pas toujours très "lisibles", d'autant plus que le montage y est très saccadé. Néanmoins cet aspect se justifie aussi par la volonté de faire ressortir l'extrême brutalité de ces combats: on est loin des films esthétisant les figures martiales, ici c'est le réalisme qui est privilégié, le fait que lorsque l'on se trouve au beau milieu d'un champ de bataille, on ne voit pas toujours clairement les mouvements de ses adversaires - effet que l'on retrouve d'ailleurs dans "Gladiator".
Ce que je reprocherais peut-être davantages, c'est que le film, par certains aspects, fait un peu trop penser à "Bangrajan": alternance entre scènes hyper-violentes et scènes de discussions, le personnage du moine qui est la recopie de celui du film Thai...
Mais même avec ces petits défauts, on prend un réel plaisir à voir ce film, qui ne manque pas d'une certaine poésie, d'une certaine émotion, et qui bénéficie d'une très bonne interprétation (mention spéciale à Jung Woo Sung).
En bref, "Musa" est un film ambitieux qui offre du grand spectacle et qui atteint pleinement son objectif.
Elodie
Très beau film épique, sans être trop romancé.
Bon d'accord c'est un peu "Fort Alamo" à la fin, mais à qui cela déplaira-t-il ? ;)
Quelle bonne surprise !
Voilà une fresque épique intense et haletante ! Du bon cinéma d'aventures, un peu formaté, c'est sur, pour plaire au plus grand nombre! ça a marché sur moi !
Je passerai les querelles et autres règlements de comptes historiques qui ne sont pas le thème central du film, pour ne retenir que l'excellent moment que m'a procuré ce film, à voir !
14 octobre 2004
par
a woo
un très bon film
Malgré une durée d'environs 2h35, on ne décroche pas une seconde de ce très grand film épique. La distribution (très charismatique pour les rôles principaux) est excellente en tous points, les premiers rôles ainsi que les seconds et même les autres apportent tous au film. "Musa le Guerrier" est certe un film violent (mais qui se justifie par l'époque où l'histoire se déroule) où parfois les scènes de combats, assez réalistes par rapports aux wu xia pian ou autres films du même genre, semblent confuses mais très stylisées. Je finirai par dire tous simplement que ce film est un très bon film avec des acteurs tous irréprochables et une photographie excellente. Le seul bémol est toujours ce rôle donné à Zhang Ziyi qui semble depuis lui collé à la peau, c'est à dire celui de la jeune fille effrontée et caractérielle!!
exellent!
pas de fausse note dans ce film qui privilégie stratégie et réalité de la guerre, un film totalement à l'opposé d'un Tigre et Dragon alors que toute la campagne publicitaire de MUSA en France est basé sur le filon lancé par le film d'Ang Lee (musique de Tigre et Dragon dans la bande annonce et Zhang Ziyi mis au rang d'actrice principale). Non! Musa est dur, réaliste, beau, réèlement impresionnant.
J'ai pensé à La Chair et Le Sang de Paul Verhoeven.
Un bon film qui semble être une première oeuvre faite par un grand réalisateur en devenir. Un bon film d'aventure pour plusieurs raisons.
Pour son souffle épique et sa grande violence visuelle.
Pour son triangle amoureux qui emmène ses protagonistes vers une sorte de fatalisme libérateur.
Pour son interprétation, ils sont tous excellents, à part Zhang Ziyi qui semble limitée dans son jeu, elle peine à faire ressentir des émotions. Et l'acteur qui joue le rôle de l'esclave en fait parfois un peu trop.
Pour ses décors, le désert... ça limite les dépenses, c'est vrai. Mais bon, ça colle totalement à l'histoire.
Pour Yu Rong Guang et son immense charisme, lui et celui qui interprète le lieutenant sont immenses dans leur jeu tout en retenue.
Le scénario est certes assez limité et les combats parfois brouillon. Par contre je n'ai pas ressenti le nationalisme excessif que certains ont ressenti.
Un très bon film donc qui prouve que le cinéma coréen est capable de nous offrir des produits de grandes qualités quand il ne cherche pas à imiter les autres cinématographies, comme par exemple avec le très mauvais Bichunmoo qui tentait de plagier la folie du cinéma Hongkongais qui dans son genre est inégalable.
Un film animé d'un souffle épique...
Effectivement, que ce soit pour les paysages somptueux, les chevauchées sauvages, les batailles fracassantes ou les costumes & armes d'époque, on en a pour son argent.
Mais quelle frustration provoquent justement ces affrontements!!!
Montés à la "vazy-comme-je-te-pousse", pas cadrés pour un sou (il est VRAIMENT rare de voir un combattant des pieds à la tête), brouillons...bref, ON VOIT RIEN! D'autant plus terrible que les différents antagonistes ont acquis un statut d'icones guerrières ultimes (regards, poses, cris de bête)...et qu'on aimerait bien voir ce qu'ils valent, les ch'tis gars!
Miss "Tigre & Dragon" joue la belle potiche mais l'esclave affranchi est incroyable de charisme ( et mention spéciale à Mr "Iron Monkey" en fier général mongol).
Le Fort Alamo de la scène finale est brut, sans concession, n'épargnant personne...bref, la guerre dans ce qu'elle a de plus dégueulasse et gore! (salement gore, d'ailleurs!)
Malgré qq déceptions, je n'ai pas décollé mon c..pendant 2 h 20!
PS: au fait, message au réal = lorsque Zhang Zi-Yi traverse de part en part un gars avec une épée , il aurait été judicieux de ne pas nettoyer la sus-dite épée avec une Spongex (aaah, nickel l'épée...impressionnant! pas une goutte de sang!)
Quand la testosterone écrit le scénario
Vu au dernier festival d'Udine, sur un écran géant, Musa blaste bien efficacement, enchainant les moments de sauvagerie avec un goût prononcé pour le gros son et le coupage en rondelle. Evidemment, il faut accepter d'assister à un spectacle ou l'implication émotionelle du spectateur est égale à zéro, vu que tous ces types se charclent pour la très antipathique Zang Zyi, qui ne daigne même pas nous faire une petite démonstration de ses talents de gymnaste. C'est bien dommage, car si comme moi se contenter de son minois, certes frais mais quand même bien énervant de petite peste ne vous suffit pas, vous allez rapidement décrocher. Reste de la bien belle boucherie comme les Coréens semble aimer en faire, une sorte de Bravehearth épileptique.
Reste que le film prend dans sa dernière partie une tournure surprenante pour un gros budget, et surprendra le spectateur assoupi.
Chronique d'une déception annoncée...
Ce film avait tout pour plaire: un budget énorme (pour une prod asiatique), un casting violent, un réa prometteur, une star internationale (Ziyi) et un plot de départ romanesque et sanglant ouvrant sur tout ce qui plait dans le cinéma à grand spectacle (ou épique).
Raté! et pourtant ça partait bien: la photo du film est sublime (et ça s'améliore tout le long du film), les personnages tous déjà vus mais très bien traîtés et jouissifs dans certains cas (comme celui de Ahn Sung Ki),
la violence a l'air violente, et l'amour triste.
Cela dit, un détail énorme m'a dès les 30 premières minutes fait abandonner tout espoir de chef d'oeuvre: du début à la fin, mis à part un thème récurrent (sur la fin), l'ensemble de la BO fait relativement pitié. Et sur la fin, l'horrible slow en mandarin digne d'un film de Jingle Ma défonce tout sur son passage, avec la cruauté d'un "Hélène, je m'appelle Hélène" dans Kalla (que ceux qui n'ont pas vu ce truc s'y mettent vite!).
Y a pas à dire quand même: une fin peut sauver un film du naufrage, ou le plomber définitivement. Mais qu'on se rassure: ce n'est heureusement pas si grave que ça.
On va quand même en finir avec les défauts : d'abord le personnages principal. Aussi expressif qu'une huître. Son personnage est beaucoup trop simple et héroïque pour susciter l'intérêt. C'est Terminator. Il ne fait qu'enfoncer le trio amoureux foiré; parce qu'il est foiré!
alors qu'on s'attend à de la passion ultime et dévorante, et une rivalité acharnée jalonée de demi mots, on a... rien. C'est un peu l'anti Loft Story. Autant dans ce dernier c'était des débiles bavards, autant dans Musa ce sont des boss muets, un peu comme des sapins. Alors à la fin, on s'en fout un peu, surtout quand l'enjeu est un personnage aussi vide que celui de Zhang Ziyi: elle est bien mignonne, la fifille, mais son caractère a déjà été vu en mieux dans cent films. bon... ça plus la musique ratée, ça donne déjà une romance foirée. Quant à l'action, gore comme jamais, vive et bien foutue, mais malheureusement filmée de trop près, avec des effets de styles à la mode est énervant. Et l'histoire en elle même est beaucoup trop pompée sur tout (de fort alamo au soldat ryan) pour être novatrice, ni même entretenir le suspens.
Voilà. Au chapître des qualités, tout a déjà été dis par une horde d'internautes visiblement pas foutus de savoir juger un film en profondeur: les seconds rôles sont tous vivants et attachants, le rythme est très soutenu, l'image est superbe, et le film non dénué d'une certaine profondeur politique. C'est de la testo, mais tout n'est pas bourrin non plus. Pas assez pour me faire détester ce film, auquel je mets une note somme toutes correcte pour loyaux services rendus au divertissement!
En résumé: ça aurait pu être un génial spectacle, ça ne restera qu'un film bon dans son vague ensemble...
Pas mal mais on a vu mieux
Oui c'est vrai les décors et les costumes sont grandioses et les combats sont plutot bien foutus (meme si le numérique c'est quand meme trés moche).Seulement voila il n'y a pas beaucoup d'histoires et les acteurs sont inexpressifs. Ce film manque clairement de personnalité et d'âme.
Le cinéma coréen peut faire beaucoup mieux.
La place des Martyres......
Musa est une superproduction coréenne qui est loin de faire l'hunanimité et qui est pourtant l'un des meilleurs film du genre fresque historique .Bien que le scénario soit quelque peu fade, Musa a un atout tres fort de son coté : l'originalité car s'il reprend le principe de la fresque historique habituelle avec ses valeurs inévitables:courage,loyauté,sacrifice,amitié, amour ,ect....Musa les détruit totalement en apportant un regard critique sur la royauté, et le sacrifice pour une cause qui n'en vaut p-e pas le coup. Ici les personnages principaux ne finissent pas héros mais martyres ! Le message divulgué est tres interessant et sort de l'ordinaire .Les batailles des"braves" snt réussites mais la progression de niveau en niveau de l'histoire façon jeux video est assez désagréable .
Au bout du compte mUsa la princesse du désert est tres perfectible ,les perso charismatiques snt tres superficiels par exple cependant l'originalité de son propos font de cette superproduction une oeuvre supérieure à ce que l'on peut faire au USA (qui a dit TROIE......).
Quel ennui!
Autant d'argent pour quoi faire?Rajouter 1 heure de trop à film qui n'en avait pas besoin.
Pourquoi ? Pourquoi pas !
Pourquoi Musa est-il mauvais ? Pourquoi, alors que tous les signes cultivés ou spectaculaires de la manufacture cinématographique y sont convoqués comme s'il s'y agissait de persuasion ? Musa serait-il un film rhétorique, comme Amélie Poulain ? Un film qui n'existe que dans le langage totalitaire de l'appropriation différentielle ("je suis moi, tu es toi, nous avons des goûts différents parce que nous sommes différents") dont l'aspiration est à ce point partagée par tout le monde qu'en fin de compte tout le monde opine du bonnet ("tiens, toi aussi tu as aimé Musa ?") ? Y a-t-il quelqu'un qui oserait critiquer Musa ? Qui oserait dire de ce film qu'il est aussi répugnant, aussi machiavélique, aussi purement OCCIDENTAL (c'est-à-dire fait pour plaire à tous les spectateurs d'un monde qui est de part en part américain, anglophone et donc aussi européen), que quelque part pouvaient l'être ceux de Kurosawa ? C'est pratiquement impossible. Musa, au moment où il sort et où il est vu (donc discuté - le cinéma aujourd'hui, c'est l'amnésie de la sortie hebdomadaire), répond à trop de désirs, à trop de souhaits, à trop de volontés. Il n'est pas possible de dire "non". Et même plus : ce n'est pas souhaitable. Un jour, peut-être, pourra-t-on en parler. En dire la nullité profonde. En dire la qualité de miroir exotique d'un Braveheart ou d'un certain Spielberg. En dire que ce qui le sauve est un final hystérique, fou, too much, proprement incroyable. Un final qui rompt à toute force le régime de croyance qui structure le spectacle occidental-mondial du cinéma. On croit en notre cinéma comme en le seul cinéma possible ? La fin de Musa dit le contraire.
pas révolutionnaire mais assez sympa
Bon bah certes c’est pas un film qui a inventé la poudre, mais y tout plein de choses dedans : un héros hachement fort et hachement charismatique, et mystérieux en plus, une princesse super mignonne, de la baston contre des guerriers mongols,...
Donc malgré le fait que le film fasse 2h30, qu’il soit un peu fouillis et parfois trop grandiloquent, que l’utilisation de la musique soit assez bof et que la fin tire en longueur, et ben ça se laisse plutôt regarder (d'ailleurs un film avec
Zhang Ziyi se laisse toujours plutôt regarder - je sais, je suis faible).
02 novembre 2006
par
Epikt
ça monte en puissance.......dans le grotesque!!!
On se dit que le film commence bien, que c'est bien fait, que c'est beau, qu'il y a de bonnes scènes d'action, que les décors sont magnifiques, etc. Le côté dramatique est intéressant même si pas assez exploité, c'est dommage: les conflits entre les personnages, les cas de conscience, etc. donnent un bon potentiel au film. mais comme dans Le Pacte Des Loups chez nous, ça part "en vrille", c'est "too much", la dernière heure est carrément lourdingue et interminable. Petite précision: j'ai vu la version "courte".
beau et vide comme le désert
Splendide décors et belles actions mais scénario un peu léger…
Je n'ai pas beaucoup aimé...et ça se sent!
- Une impossible histoire d'amour à 50 centimes d'euros.
- Des combats qui vous donnent mal à la tête.
- Des acteurs mono expressifs.
- Un rythme prévisible.
Seul le choix esthétique de son image sauve le film.
(et peut-être quelques coups de lances bien placés!)
barbarie etc
Trop de violence pour moi..je m'attendais à voir un bon film en costumes, avec quelques scènes de batailles et une Zhang Ziyi en grande forme... j'ai été très déçue au final, non seulement Ziyi a un rôle très passif, elle ne parle presque pas, bref elle fait limite tapisserie ( et l'affiche semblait plutôt la mettre en avant, je parle d'laffiche française), et franchement beaucoup trop d'hémoglobine à mon humble avis. OK, on s'y croit vraiment, mais c'est un peu forcé. C'est vrai que le titre à l'origine n'était pas centré sur la princesse Boo young. En tous cas je n'ai pas aimé du tt mais je mets 1.75 pour la reconstitution historique, voilà.
Médiocre
Un film assez ennuyeux . Malgrès tous mes efforts j'ai eu du mal a gardé les yeux ouverts . Ce film est vraiment soporifique et pourtant ce n'est pas l'action qui manque ; mais à aucun moment la magie opère . C'est un film qui manque cruellement de souffle ce qui est domage pour un film épique de ce calibre .
Le désert...c'est le film, en soi.
Peineusement long et ennuyeux. Aussi inspiré qu'un soap mal digéré et nourris aux amphés refourgués sans contrebande par Ridley Scott, ce bon vieux cousin (désormais) américain, (qui pendant ce temps là tourne son décisif et magistrale "Black hawk down") pour tournés à la "Gladiator" des combats bien embourbés. De l'amour en bocal de farce et attrape pour lobotomisés à qui la petite princesse excite encore en jupette même si on verra pas ses fesses ; et tu m'emballeras le tout à la sauce western parcequ'on a mis une sacré dose de pognon dans ce désert à la con. La légende qui se relit au travers des séries sans idée, mieux vaut éteindre la lumière et retourner dans son lit. On y respirera toujours un meilleur air que dans ce satanée désert, du cinéma.