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Made in Hong Kong

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les avis de Cinemasie

10 critiques: 4.1/5

vos avis

30 critiques: 3.72/5

visiteurnote
tu0r 4
Toxicguineapig 2.75
Titeuf@ 4.25
Simon VD 2.5
Secret Tears 4.5
Sauzer 3.75
punkfloyd 3.75
pikoti 3
Phildu62 2
Oh Dae-soo 4.25
Mounir 3.75
Manolo 3.5
Maggielover 4
LoKar 4.5
lo sam pao 4
koalaurent 1.5
JoHell 4.5
Iron Monkey 4.5
Illitch Dillinger 4
ikiru 4.25
Hotsu 4
Hots@uce 4.75
Hidelirium 4
Fred30 3.5
el sinior canard 2.75
Dooliblog 3.75
darth-oli 4.75
chronofixer 4.5
Black_pantha 2
Bastian Meiresonne 4.25


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Chungking TGV.

Le rapport qui doit exister entre Fruit Chan et Wong Kar-waï se souligne de lui-même dans la manière de travailler au corps les espaces et les motifs corporels, ici, dans Made in Hong-Kong. C'est que ce film, comme, par exemple, Chungking Express dont il est si proche esthétiquement, qui délire ouvertement et son lieu (Hong-Kong) et son histoire (du cinéma, de la TV, quoi finalement ?), s'ouvre de partout sur des espaces clos et surchargés d'objets (comme chez Greenaway) comme s'il s'agissait d'opérer une paradoxale surdétermination appauvrissante des espaces pour redonner à voir la prodigieuse sensualité des corps à partir d'un miracle de scories tellement excessif qu'il en devient pratiquement insignifiant. Hong-Kong, ville neutre comme l'est New-York, se signale simplement, elle ne se visite pas. La preuve a contrario peut être vue dans la déconnexion radicale d'avec tout cet espace qu'est la scène de suicide - ou encore le surplmob des corps par rapport au cimetière (ils sont, littéralement, sur le cimetière - ils en s'y situent pas). Cette clôture de l'espace et cette accentuation de la sensualité peut alors fonctionner comme machine élémentaire de production de liberté : acteurs non-professionnels, folies de caméra, de plans, de découpes. Tout cela est fioriture, ornement ou arbitraire. Mais la mécanique de base, elle, fait de ce film un objet de cinéma radical et décharné, réduit à son équation la plus fondamentale donc la plus essentielle.

10 juin 2001
par Maggielover


incroyablement réel et touchant

Ce film, mon premier contact avec Fruit Chan,un néo-réalist's style, budget minable, acteur non-professionel (le début de la carrière de Sam Lee)est fort, l'ambiance est fragile et instable tout comme la vie de ces trois acteurs( le protégé de Sam est un peu dérangé, sa petite amie est cancéreuse et Sam, il se fait crever violamment et gratuitement à la fin... Fruit Chan à une vision extremement réaliste de la vie de jeunes H-kais. La partie du film qui m'a envouter est celle où S.L. manipule son révolver et écoute de la musique techno.

16 octobre 2001
par LoKar


ZZZzzz...

J'ai pas eu le courage de le visionner en entier, ce film m'a hélas profondemment ennuyé. Peut-être qu'un jour je le revisionnerai, on sait jamais...

01 octobre 2004
par koalaurent


Fallen Kids

Fruit Chan filme avec un certain radicalisme la mort d'une jeunesse désabusée et livrée à elle-même. Parrallèllement il montre un Hong-Kong survolté vivant ses dernières heures d'avant la rétrocession. Il aborde trois thèmes majeurs qui sont le déchirement familial, la maladie et la mort. La mort suit le héros matérialisée par le fantôme d'une jeune fille suicidée, la maladie est présente à ses côtés par le biais de ses deux compagnons, et le déchirement familiale avec un père complètement absent et une mère pas assez forte pour assumer seule l'éducation de son fils. Le jeune Mi-Août, magistralement interprété par Sam Lee est moitié enfant, moitié adulte, ne sachant pas assumé son rôle de fils, mais se responsabilisant en aidant Jacky le mou du cerveau qui jouit par le nez. Mi-Août est prêt à donner la moitié de lui-même pour empêcher la mort d'effectuer ses méfaits. Made In HK est une métaphore sur la mort d'une jeunesse devenue trop vite adulte, mais aussi un grand cri d'amour à la grande Hong-Kong qui s'apprête à plonger dans l'obscurité après avoir brillée de mille feux.

06 novembre 2002
par Iron Monkey


Made In HK

Le premier film de Fruit Chan est une vraie réussite basée sur deux aspects forts : un drame magnifiquement interprété (Sam Lee ainsi que les autres seconds rôles sont tous excellents) et une façon de filmer Hong-Kong "on the real" déroutante. Loin des caméras qui partent dans tous les sens ainsi que le vide scénaristique propres à Wong Kar-Wai, Fruit Chan développe une floppée de personnages atypiques autour de Moon (Sam Lee), jeune paumé, membre d'une triade à ses heures perdues, narrateur-protagoniste principal du film (à l'instar de Kelly Chen dans Lost & Found) qui nous plonge dans son quotidien. L'ambiance "sale" et desespérée est ressentie à chaque instant, témoin du changement de la société hong-kongaise à l'approche de 1997; Fruit Chan montre très clairement à travers Made In Hong-Kong et The Longest Summer la fin d'une ère et même d'une vie ("Like Brother Wing said, the world is coming to an end"), avec très peu d'éléments optimistes, que ce soit pour la plus jeune génération que pour les plus vieux (The Longest Summer). Un des meilleurs films de 1996 avec Lost & Found, finalement assez similaire dans le fond, bien que la rétrocession ne soit abordée à travers une métaphore (l'espoir perdu) dans ce dernier.

11 septembre 2004
par Hots@uce


Made in HongKong est une vision assez pessimiste de la jeunesse hongkongaise, mais accopagnée d'une simplicité qui est agrébale à regarder. Fruit Chan a fordimablement réussi son oeuvre intimiste, une bouffée d'air frais parmi toutes les productions populaires de Hong Kong qui ne sont souvent pas très développés au niveau du scénario. Mi-Août, le jeune en question, est une forte tête, mais aussi débrouillard, même si je trouve son apparence très "kitch" sur les bords. Mais là n'est pas pas la question, il représente parfaitement bien, à lui tout seul, la jeunesse vivant dans un milieu défavorisé. Ses deux accolythes participent eux aussi au sujet mis en avant. M-Août est quelqu'un qu'on peut apprécier malgré ses défauts. Ila au moins le mérite de s'en sortir, même s'il n'utilise pas les bonnes méthodes. Made in HongKong est une oeuvre d'un genre devenu rare, et c'est bien dommage.

14 septembre 2008
par Hidelirium


bouleversant

un film immanquable

09 janvier 2003
par darth-oli


MADE IN HONG KONG mais un hong kong que l'on ne voit pas souvent, celui des cités laissées pour compte qui n'ont rien à envier à celle de New york ou autres mégalopoles; désespoir, violence, mal-être mais aussi amitié et amour, le tout servi bien brut et esthétiquement tres réussi. j'ai pas trop vu le rapport que certains faisaient avec la rétrocession (à part deux trois boutades) mais ça me donne envie de voir les autres films de Fruit CHAN. à noter un bon zeste d'humour dans cet univers bien sombre

07 janvier 2004
par chronofixer


Une balle dans la tête

Premier "vrai" film avoué de Fruit Chan, qui a tourné "Made in Hong Kong" en seulement quelques jours pour une poignée de dollars hongkongais. Trouvant Sam Lee dans la rue, les autres acteurs sont - comme dans la plupart de ses futurs films - tous des amateurs; jouant d'un naturel certain, Chan avoue pourtant avoir eu du mal à les "diriger" et avoir dû rajouter la voix off de Sam pour combler certaines carences scénaristiques suite à des scènes tout simplement inexploitables en l'état à cause du jeu catastrophique. Cet amateurisme maîtrisé, ainsi que la relative urgence du tournage et l'histoire fouillée contribuent au charme certain de ce premier film indépendant (seuls quelques dollars sont sortis de la poche d'Andy Lau pour financer le métrage) et tranchent singulièrement avec l'esthétisme léché de ses dernières oeuvres. Se dégage une désinvolture et un franc-parler caractéristique de toute son oeuvre, ainsi que des thèmes devenant une récurrence par la suite. L'histoire est simple, mais parfaitement en phase avec cette trouble période d'incertitudes des réalisateurs de l'époque ne sachant sur quel pied danser avant l'imminente rétrocession. Le personnage de Sam Lee agit alors comme un double exagéré de CHAN; son ombre se fichant de tout, glandant en attendant l'heure fatidique et ayant envie de se donner des airs de petit dur pour cacher ses vraies angoisses; sauf que sous cette façade par trop apparente se cache un véritable torrent de sentiments...et à LEE de se prouver au cours du film, qu'il n'est peut-être pas aussi insensible qu'il ne croit. Un premier film coup de poing, superbe réussite dans un cinéma autrement plus commercial.

11 janvier 2006
par Bastian Meiresonne


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