Un beau ratage.
En apercevant la jaquette de Love Generation, je me suis immédiatement dit que cette bluette devait être intéressante ; non pas que je connaissais l’histoire ou le réalisateur (apprenant par la suite que c’était WONG Jing), cependant le casting semblait très « glamour ». Jugez plutôt : HSU Chi, Carina LAU Ka-Ling et la belle métisse LEE Ann pour ces messieurs, quant à ces demoiselles c’est Leon LAI Ming qui assure le poste de beau gosse de service qu’elles veulent toutes. Ma déception n’en fut que plus grande, car à part ce fameux casting, le reste est vide.
Commençons par l’histoire, un carré amoureux (ça existe comme expression ?) avec tous nos protagonistes, ce n'est pas très original, mais en plus c’est traité n’importe comment. L’idée de la pomme en verre offerte, c’est mignon, ok, seulement c’est extrêmement classique et mièvre. L’humour (pourtant « spécialité » de Wong Jing ;)) est complètement bidon et foireux, le summum étant atteint lors de ce match de football où Leon Lai est gardien de but, c’est plus que visible que l’ensemble des joueurs qui participent n’ont jamais touché un ballon de leur vie, c’est du n’importe quoi. Je ne parlerais même pas de Leon Lai (encore une fois) déguisé en Ronaldo dans ses pensées, là on touche le fond…
Bon, parlons des acteurs (puisque c’est pour eux -elles- que j’ai acheté ce film), Leon Lai n’a qu’une expression faciale, il est incapable de montrer un sentiment, c’est incroyable. Je le savais pas très doué pour ça, seulement c’est un sommet, il a la même tête aussi bien quand il pleure que lorsqu’il est heureux, un comble ! Hsu Chi joue les petites stars, ça lui va bien et Lee Ann a un rôle plutôt effacé, donc on ne peut pas trop la juger. La seule à sortir son épingle du jeu est Carina Lau qui prouve qu’elle est une bonne actrice, d’ailleurs ça fait presque bizarre de la voir bien jouer face à un Leon Lai mono-facial.
Au final Love Genaration est une belle désillusion, avec un tel casting (surtout féminin), il y avait bien mieux à faire, sur ce coup Wong Jing s’est bien raté (qui à dit une fois de plus ?). pourquoi 1.75 comme note, et bien 0.5 pour chaque actrice et 0.25 pour l’idée de la pomme (non, rien pour Leon, trop mauvais) ; et pourquoi un beau ratage, regardez les actrices, tout est dit.
Une comédie romantique sympathique, un peu trop convenue sur la fin, mais avec quelques délires bienvenus.
Wong Jing ne fait pas que des comédies débiles (mais parfois ô combien réjouissantes), des catégories III ou des films d'action délirants (les gamblings notamment, ou quelques kung-fus avec Jet Li). Voici une comédie romantique qui n'est pas si mal, notamment grâce à quelques relâchements qui laissent le film délirer le temps d'un gag.
Le plus important dans une comédie romantique reste que les histoires d'amours sonnent à peu près juste et que les dialogues ne soient pas trop débiles. Ici ça peut aller, Wong Jing n'a pas inventé l'eau tiède, mais on a vu pire. La fin est un peu trop "tout le monde est content et heureux", mais c'est aussi le genre qui veut ça. Le film essaye de cacher le "qui va finir avec qui", mais on arrive assez facilement à le deviner et il n'y a donc pas de surprise. Disons que ces histoires d'amour se suivent agréablement à défaut d'être profondes et surprenantes. Le film essaye de philosopher sur la destinée amoureuse, et de dresser aussi le portrait des relations à HK en cette fin de siècle. Je ne peux pas vraiment dire si cela sonne creux pour un Hkgais, mais personnellement je n'ai pas trouvé le propos trop mauvais.
Le principal atout du film reste ses quelques gags Wongien, et qui marchent bien pour la plupart, de la scène chez le dentiste à Leon Lai en Ronaldo (sisi...). Le film ne se prend donc pas trop au sérieux, même si le côté romantique prédomine. Le mélange est assez réussi je trouve, et change des comédies romantiques à l'américaine.
Le casting est sympathique, avec Leon Lai qui essaye de faire un plus d'une expression facial dans le film, et comme je ne le crains pas vraiment, ça peut aller. Carina Lau est une actrice que j'apprécie beaucoup et qui ici ne surprend pas mais reste convainquante et toujours aussi jolie. Qsu Chi est également solidement installée dans son registre et toujours aussi vivante et agréable à regarder. Quant à Lee Ann, je ne la connais pas et elle a un rôle très effacé, mais préparez les bassines d'eau froide, mon dieu qu'elle est jolie. Les seconds rôles sont corrects, sans surprise.
Quant à la réalisation de Wong Jing, elle est très correcte, je l'ai vu faire bien pire. Il arrive même à faire des scènes de mélo correctes, je ne l'aurais pas cru. Bien sûr, le film ne révolutionne pas le genre, mais cela reste un agréable moment. Et pour les filles il permet de voir Leon Lai en marcel dans les rues de Tokyo (bien que cela ait probablement été filmé à HK...). C'est pas tous les jours quand même...
Méli-mélo à Tokyo
Bon, je vais commencer direct : je n'ai pas accroché à ce film. Pourtant ça commencait bien, une jaquette colorée assez kitch, des acteurs sympathiques et l'inévitable Shu Qi (thême fondateur de mes critiques pour ceux qui me connaissent). Le point de départ de l'histoire est classique : Bill (Léon Lai) se sépare de son amie Maggie (jouée pas Carina Lau), qu'il retrouve 6 ans plus tard par hasard. L'un et l'autre ont bien changé depuis mais cette retrouvaille fortuite va les faire se remettre en question. Bill, devenu billionaire, est avec une jeune célébrité interprêtée par Shu Qi et est accompagnée de sa fidèle secrétaire Moon (Lee Ann) qui se trouve être secrétement amoureux de lui. Trois femmes bien différentes amoureuses du même homme qui justement n'est pas indifférent aux charmes de celles-ci. Mais laquelle choisir ? Grande interrogation qui va perturber notre Bill tout au long de cette histoire de méli-mélo amoureux qui se révèle au final relativement plat. Les acteurs ne manquent pas de présences, les personnages qu'ils interprêtent sont construits, mais je ne sais pas pourquoi avec moi la sauce n'a pas pris. Malgrés une Shu Qi à sa place dans ce rôle de jeune star fofolle je l'ai trouvé bien en retrait et c'est bien dommage. En résumé un film qui se regarde quand on est dans l'ambiance "fleur-bleu", mais qui n'accroche guère par manque de surprises.
12 décembre 2002
par
Toa87
Très, très, très, très mineur
Cette chose filmée avec des moufles ne mérite pas une plus grande critique...
Les plus : très jolie idée de la pomme (bien exploitée par ailleurs, si si, on la voit sous tous les angles, sous différents éclairages...); Mark Cheng est assez attachant (seul personnage assez réussi); Shu Qi est resplendissante, comme à son habitude, mais là plus ; Lee Ann est... très belle. Et Carina Lau, même si elle n'a rien de trascendant extérieurement, compense avec son jeu impliqué mais à l'aise dans l'"univers" de Jing. Bref, ça roule côté nanas.
Les moins : Leon Lai, que je sais apprécier dans ses meilleurs rôles, la joue mono expressif (alors qu'on lui bazarde en 95 minutes une floppée de sentiments divers); il n'a pas l'air ultra-concerné, c'est logique: le scénario est bâclé (c'est insipide, mal écrit, etc), l'humour foireux (surtout les scènes de foot et celles de l'hôpital, vraiment navrantes), la réalisation minable (aaah ces ralentis sur les avions en papier...), et Lee Ann… n'est pas assez là !