Un consternant Tsui Hark
Il paraît que Legend of Zu est révolutionnaire. Tsui Hark en était un aussi, de révolutionnaire, au début des années 80. Trilogie du chaos suivie d'un étonnant Zu, Les Guerriers de la montagne magique véritable révolution à elle seule, cette pièce maîtresse de la filmo de Tsui Hark avait le mérite de proposer un environnement totalement interactif où chaque personnage peut se déplacer où bon lui semble, sauter au plafond, voler, s'agripper à de majestueux tissus, dans une ambiance surréaliste. Du wu xia totalement revisité pour le coup, pas forcément inoubliable mais culotté comme jamais. 15 ans plus tard est né Legend of Zu, vraie/fausse suite tout aussi bluffante visuellement (dans le bon sens comme dans le mauvais) mais d'un sidérant ennuie.
Le problème est qu'il est difficile d'accrocher pleinement à Legend of Zu dans la mesure où Tsui Hark ne nous aide pas vraiment. Succession de scénettes dépassant toute attente dans le cadre purement stylistique, enchaînement de pirouettes en tout genre aussi énergiques que surréalistes, le tout teinté de dialogues dignes de Bioman. Les personnages s'envolent dans tous les sens à la manière de Superman ou des héros d'animes japonais, font jaillir leur pouvoir magique en un claquement de doigt, font apparaître des ailes d'acier et se battent entre eux par le biais de paroles qui tuent "Non! Je suis le grand maître de l'orbe machin chose, à moi le pouvoir de truc muche..." dans un cadre non moins surréaliste (nuages, montagnes...et re nuages!). Fatiguant.
De plus, si l'ensemble jouit d'une mise en scène typique de Tsui Hark (des héros qui courent partout, filmés au ras du sol ou cadrés en large), formellement intéressante, le scénario ne prête pas vraiment à l'intérêt, c'est tout juste si l'on ne suit pas l'histoire entre deux bâillements, repensant au dernier Wong Kar-Wai ou Suzuki que l'on a vu hier et qui nous a, forcément, bien plus passionné que cette avalanche pyrotechnico-cheap où les effets spéciaux (techniquement franchement ratés) s'enchaînent à vitesse grand V, sans véritable cohérence, et finissant même par être gerbants. Assurément laid et effrayant de nullité, on se consolera à peine avec un Sammo Hung carrément fun dans la peau du "Maître" et par la bande-son étonnante signée Ricky Ho. Ah, et en VF, Legend of Zu auraît même des faux airs de série Z.
Esthétique : 2/5 - Mise en scène géniale, mais SFX absolument gerbants.
Musique : 4/5 - Musique non stop, symphonique et tout le grand jeu. Y'a bon.
Interprétation : 3/5 - Les acteurs ont l'air d'y croire. Mais nous?
Scénario : 1/5 - Subjectivement, je n'y ai trouvé aucun intérêt. Objectivement c'est pas terrible non plus...
Ennui esthétique
Esthétiquement, c’est sidérant : Tsui Hark utilise comme personne les technologies numériques à sa disposition en créant des plans et des images magnifiques, plein de couleurs et de mouvement, une vraie révolution de la saga fantastique et mythique que l’on peut qualifier de visionnaire sans trop d’hésitations. Seul problème pour moi,
Legend of Zu ne m’a jamais intéressé une seule seconde ; j’ai eu beau admirer le travail visuel et imaginatif de Tsui et me forcer à suivre l’intrigue, rien à faire, mon attention décrochait toutes les 2 minutes comme si je regardais une bande-annonce interminable ou une démonstration de jeu vidéo à la jouabilité nulle. Dans ces conditions, difficile d’émettre un avis positif et objectif sur un tel film tant je me suis ennuyé, chose qui ne m’étais pourtant pas arrivé devant le premier
Zu qui possédait un charme désuet et un peu fou que je n’ai pas retrouvé ici.
un film d'une grande poesie
Encore plus fort que le premier volet car il ressort de ce film une grande poesie liée aux images magnifiques, peut-être une des plus belles photographies que j'ai vue (et pour 50% en image de synthèse). La performance des acteurs rend justice au merveilleux de l'histoire. Pour moi c'est un des meilleurs Tsui Hark donc un des meilleurs films que j'ai vu.
09 février 2003
par
jeffy
Fan inconditionnel de Zu mais déçu quand même
C'est du grand spectacle, ça, c'est certain, la touche Tsui Hark est bien là, la très mignonne Cecilia Cheung remplace au pied levé Brigitte Lin, un brin de charisme en moins, la musique est superbe, variée, épique et pourtant quasi constante. Legend of Zu n'hésite pas à balancer du fantastique débridé à mort pendant la totalité du métrage, une orgie d'action visuelle qui ne peut laisser insensible en offrant un charme assez unique. En bref, ce film est très bon pour tout son côté Zu revisité mais pêche malheureusement par son côté Stormriders, pas voulu mais pourtant bien là :
En premier lieu à cause d'Ekin Cheng qui est une catastrophe de froideur et de non-sentiment, il devrait s'appeler "iceman", décidemment il était mauvais dans stormriders et l'est tout autant dans legend of Zu (je déteste ce mec !).
L'ambiance "héros mélancoliques qui se prennent très au sérieux" n'est pas vraiment convaincante, en premier lieu parce que les personnages sont moulés dans leur concept rigide et ne s'autorisent aucune liberté. Deuxio, l'histoire, bien que fantastique et poêtique, est tout sauf passionante, ça manque de vie, d'une étincelle qui embraserait le tout et aucun rebondissement digne de ce nom ne vient vraiment scotcher au siège.
A part les combats avec les ghost troopers, superbe, entre red et king sky et celui de Ying et Joy, jamais les comédiens ne se touchent où n'intéragissent ensemble : Mais où est Yuen woo Ping ????? Tout le monde exécutent ses petits mouvements dans le vide et tout le reste est virtuel. Cette interaction était très bien rendue dans le premier Zu car tous les pouvoirs étaient représentés physiquement par une grande idée de rafistolage en tout genre et là était la magie. Aujourd'hui tout cette débauche d'effets, dynamiques oui d'accord, ne transmet pas assez d'émotion, peut-être parce qu'il n'y a aucun exploit (physique ?) à les réaliser alors que transformer un drap en démon virevoltant avec brio (cf Zu), là il y a du génie.
Pourrait s'ajouter aussi l'humour et la légèreté qui ont complètement disparu pour laisser place au ton grave voir même prétentieux de Stormriders : mais où sont Yuen Biao et les autres ?
Heureusement, le virtuel est sauvé par l'oeil de Tsui Hark qui remet beaucoup de dynamisme et d'idées à des scènes trop digitales pour toucher le coeur. Le travail pictural est superbe : merci Tsui de ne pas être tombé dans le syndrôme "synthétique à tout prix" et d'avoir en partie retranscrit la magie surréaliste de Zu au moins graphiquement. Et heureusement, cette sensation de débridage total est encore bien là tant la débauche d'attaques furieuses et de contrées imaginaires ne s'arrête pas du début à la fin.
Legend of Zu reste un film à part et assez unique en son genre, un pur concentré de concepts visuels et sonores presque souvent superbe et d'autres fois très à la bourre, autant technologiquement qu'au niveau sensoriel. En tout cas un spectacle visuel qui ne s'arrête pas une seconde et une bien belle immersion dans un monde unique tout de même. Presque le rêve pour un amateur de fantaisie.
Mais de l'autre côté, nous avons pas mal d'effets vraiment hideux, un récit fantastique désespérément froid, des personnages rigides et vaguement sculptés, un déferlement virtuel qui engloutit souvent tout le reste.
Au final, voici donc un film aussi incontournable que décevant, très concluant et novateur sur de nombreux aspects, qui parvient à nous bercer dans une ambiance tout à fait unique, incomparablement meilleur que "Stormriders" mais tout aussi incomparable à "Zu, Warriors of the magic mountain", unique dans sa frénésie totale et inimitable, duquel Legend of Zu délaisse la chaleur et le charme des personnages.
Tsui Hark sauve seul et de belle manière son bébé de la catastrophe ce qui démontre sa grandeur et son talent.
Mythique !
Dire que Legend of Zu était attendu avec impatience, aussi bien par les fans que par les détracteurs de Tsui Hark, relève de l’euphémisme. Cette relecture presque vingt ans après le premier Zu devenu aujourd’hui culte, possédait tous les atouts de la superproduction locale (co-production américano-hongkongaise, casting de stars, sfx à tous les étages) et marquait le retour de Tsui dans le genre qui avait fait sa renommée : les films en costumes. Mais Legend of Zu nous donne aussi l’occasion de mettre en perspective la trajectoire d’un Tsui Hark qui dans sa volonté certaine de renouer avec le succès populaire, n’en délaisse pas moins ses expérimentations cinématographiques, au risque de s’aliéner une partie de son public potentiel...
Echec sans appel au box office HK lors de son exploitation en salle, Legend of Zu est aussi un échec critique auprès de la presse asiatique: trop d’effets spéciaux, trop de personnages, scénario inconsistant... Tels sont, en substance, les reproches adressés au film. Il est amusant de noter que ce sont les mêmes reproches qui furent formulés, en leurs temps, à l’encontre du premier Zu. Une autre déception assez commune chez les détracteurs du film touche à l’absence (une seule scène) de combats purement martiaux. L’attente générée par Tigre et Dragon n’est pas bien loin et la présence au casting de Zhang Ziyi n’a rien fait pour l’atténuer. Pour ceux-là, le bilan ne pouvait être que négatif car il était évident, dès le départ, que Legend of Zu ne se rangerait pas dans la catégorie wu xia pian mais plutôt fantasy, tout comme son illustre prédécesseur de 83 qui ne brillait pas, déjà, par le nombre de ses combats martiaux (un seul, et encore...). Etablir une comparaison avec le film de Ang Lee n’a donc que peu de sens et contrairement à l’opinion générale qui attribue la présence de Zhang Ziyi dans Legend of Zu à sa prestation dans CTHD, c’est en réalité sur la base de son travail pour Zhang Yimou dans The Road House (1999) qu’elle fût contactée par Tsui Hark. En effet, bien que sortie en salle après CTHD, la production de Legend Of Zu s’engagea avant que A. Lee ne donne son premier tour de manivelle. La popularité internationale de la jeune actrice chinoise ayant crû de façon considérable entre-temps, c’est fort logiquement (commercialement parlant) que son nom a été mis en avant lors de la promotion du film de Tsui Hark, au risque de créer un décalage entre son rôle secondaire (une dizaine de minutes) et l’importance qui lui est donnée dans les bandes annonces...
Si comparaison il doit y avoir c’est plutôt avec Stormriders qu’il convient de l’effectuer. Et il faut avouer que l’exercice ne tourne pas vraiment à l’avantage du film d’Andrew Lau, au niveau technique comme artistique. Question effets spéciaux, Legend of Zu « se pose là » rien que par la quantité de ses plans retouchés (environ 1500), profondément retouchés. Sans démériter de ce côté-là, Stormriders accuse tout de même le coup, d’autant plus qu’il existe une notable différence d’envergure entres les deux univers : l’un est l’adaptation d’un manga à succès mineur (bof bof le dessin), tandis que l’autre celle d’un récit littéraire fantastique devenu classique. Et cette différence d’envergure nous la retrouvons également dans le profil des deux réalisateurs, avec un Andrew Lau honnête « faiseur » (dans ses bons moments) et un Tsui Hark (que l’on aime ou non) totalement « auteur ». En ce sens les effets spéciaux sur Stormriders sont uniquement présents dans une optique de « fun », à l’image de leur utilisation dans l’industrie des jeux vidéo à laquelle l’esthétique du film doit beaucoup (si ce n’est tout). Autant dire que sorti de ses « gimmicks » vidéo ludiques, le long métrage de Lau perd beaucoup de son « originalité » car tandis qu’il se contente de réutiliser une imagerie déjà établie, Legend of Zu est lui articulé autour d’une réelle vision esthétique au service de laquelle sont mis à contribution les effets numériques. De ce fait, si les références visuelles du monde de Zu empruntent à l’univers des jeux vidéo, elles doivent tout autant (si ce n’est plus) à celui de l’animation, de la bd et bien entendu à l’imagerie des mythologies orientales.
Fort de son goût pour le dessin et la peinture, Tsui Hark s’est fendu de nombreuses illustrations visualisant les montagnes de Zu, reprises ensuite comme base de travail par les artistes chargés de créer les décors en 3D. Le rendu à l’écran de ces derniers s’apparente ainsi, le plus souvent, à ce que peut nous offrir l’animation : couleurs vives et contrastées, textures « altérées », perspectives étirées... On serait presque tenté de parler de « graphismes » vu les nombreux plans se tenant à la lisière du live et de l’animation. Cette impression est renforcée par le travail particulier sur la photo, faisant la part belle à des teintes caractéristiques de la peinture classique chinoise. Le résultat final est effectivement éloigné des canons hollywoodiens, non seulement au niveau du design (après tout nous sommes en pleine culture orientale) mais surtout pour ce qui est de l’allure générale d’effets numériques ne cherchant pas à obtenir le sacro-saint « rendu photo réaliste ».Voilà probablement ce qui se cache derrière le reproche de « trop d’effets spéciaux », car après tout il n’y en a pas plus que dans un Star Wars et le genre de la fantasy, auquel appartient Legend of Zu, implique l’emploi intensif de tels effets. La place des sfx est donc cohérente avec le type du film et il est par conséquent sans objet d’en contester le rôle prépondérant. Il est dès lors bien plus tentant de voir dans cette posture critique un rejet de l’esthétique des sfx plutôt que de leur simple présence...
Il n’en fallait pas moins pour rendre justice à la dimension mythologique du récit: La stylisation extrême y est la règle, les poses sont héroïques à souhait, les personnages possèdent tous une dimension « wagnérienne » et les affrontements entre immortels feraient passer les chevaliers jedis pour de simples illusionnistes de foire. L’intrigue, construite autour de l’éternel combat du bien contre le mal version orientale, nous présente donc des êtres aux capacités surhumaines engagés dans la défense des montagnes de Zu, haut lieu où résident les écoles (ou sectes) de chevaliers immortels. Si l’univers de Legend of Zu reste le même que celui de Zu, Warriors from the Magic Mountain, le ton a résolument changé pour devenir plus grave, avec notamment la disparition de scènes d’humour comme nous en trouvions dans le premier film. Les personnages gagnent ainsi en solennité ce qu’ils perdent en cabotinage, conférant à leurs actions une ampleur épique qui sied bien mieux à l’approche plastique. La contrepartie étant que les spectateurs (en manque d’imagination ?) ayant des difficultés à accepter un univers si baroque n’auront plus la bouée de l’humour pour relativiser leurs impressions : ceux qui restaient naguère insensibles à la poésie des montagnes de Zu pouvaient toujours se rabattre sur les facéties d’un Yuen Biao pour raccrocher le « train » du film (« Comment t’as trouvé ? », « Rigolo ! »), alors qu’ils sont aujourd’hui condamnés à rester à quai faute d’inspiration. Ici aucune volonté de « crédibiliser » les pouvoirs des personnages, nulle intention de donner un semblant de « véracité » (réalisme) à ce monde peuplé de demi-dieux. Au contraire, Tsui Hark plonge allègrement au plus profond du caractère merveilleux, magique, de son matériau de base : on l’admet ou non, tout est affaire de réceptivité avant d’être une question de goût. C’est en cela que Legend of Zu peut être qualifiée d’œuvre sans concessions, car ne se permettant guère de largesses ou de facilités dans sa transposition, sur grand écran, des légendes chinoises.
Entreprise d’édification d’un mythe tout autant que conte philosophique, le film comporte son lot de scènes d’anthologies. De l’attaque des Phantom Troopers (où Cecilia Cheung se révèle flamboyante), digne des meilleurs mangas, à la destruction de Kun Lun et ses montagnes par Insomnia (une scène, les 3 pics détruits en « enfilade », qui sort tout droit de l’anime Histoires de Fantômes Chinois), tout contribue à faire du moindre affrontement un lutte homérique où les mortels n’ont plus vraiment leur place. A cet égard, rarement la transcription en « live » d’un humain doté de la capacité de voler n’aura été aussi bien représentée : entre une gestion de l’espace (le ciel) jouant allègrement de nos perceptions de ses vastes distances et les effets de zoom comme de rotation que permettent l’outil informatique, on a souvent l’impression que les personnages « transpercent » les cieux et l’idée d’accompagner leurs évolutions aériennes par un son « supersonique » s’en trouve encore plus justifiée. Cela ne signifie pas que tous les effets de Legend of Zu sont une réussite et quelques ratés se font bien évidemment sentir par moments. Si dans les plans larges, le dynamisme du vol est parfaitement capté, il en va autrement dans certains plans rapprochés pâtissant d’un statisme et d’une inertie flagrante (Red qui lance ses lames sur Insomnia, Eking Chang et Luis Koo se combattant dans la Blood Cave). Paradoxal quant on sait que Tsui Hark excelle dans les montages dynamiques et dans sa capacité à « étirer » le temps de l’action tout en préservant la sensation de mouvement. Mais ces quelques ratés n’entament jamais durablement l’homogénéité de l’expérience et au vu de la somme de travail fournie en termes techniques,cela reste bien en dessous du seuil critique.
Loin de se résumer en un simple feux d’artifices numériques, cette approche « littérale » d’un récit quasi divin (après tout les montagnes de Zu se présentent comme l’anti-chambre du paradis) n’est pas dénuée d’une valeur fortement métaphorique, traversée par des thématiques typiquement « harkiennes » : le regard critique sur le rôle des religions, le poids des traditions et tout ce qui concourt à un déterminisme social obligeant les individus à se définir en fonction d’idéaux non seulement abstraits, mais en opposition à toute idée d’épanouissement personnel. Le respect de la norme ou la satisfaction des penchants naturels (liberté, amour...) tel est le dilemme au centre duquel se débattent les personnages du film. Que ce soit les disciples de Kun Lun (King Sky et Dawn) et leur idylle condamnée, Red et ses élans d’indépendance doublement responsable de la pérennisation du mal, Hollow (Wu Gang) et sa faiblesse mortelle pour Enigma..., tous payent leurs écarts de conduite. Tiraillés entre des inclinaisons contraires, ces défenseurs d’un ordre « pur » accumulent les renoncements et frustrations à la source desquels se renforce le « mal », miroir inversé d’une société trop policé ? Insomnia ira ainsi puiser son pouvoir dans les propres fondations « magiques » de la montagne de Zu (la « Blood Cave », un nom évocateur quant à l’ambiguïté de la notion de pouvoir), source de la puissance des immortels et symbole du caractère pernicieux (par nature ?) de l’exercice du pouvoir. Pris dans la tenaille d’un dilemme dont les solutions apparaissent diamétralement symétriques (l’inhumanité du « bien » ou la fureur trop humaine du « mal ?») et par conséquent équivalentes, les personnages se trouvent dès lors condamnés à répéter inlassablement les mêmes schémas stériles : incapables de trouver une voie par delà le bien et le mal, enfermés dans leur volonté de puissance parée des atours de la droiture morale, les voilà contraint à demeurer les fantômes d’eux-mêmes (qui a parlé de réincarnation ?), dans un éternel recommencement...
Comme le signalait à juste titre la très bonne critique du Djigen au moment de la sortie du film, « Legend of Zu (est) très proche dans son discours du trop mésestimé Green Snake, dans lequel apparaissent une bonne partie des obsessions du cinéaste : la vacuité de l'ambition, l'impossibilité d'aimer librement, l'impuissance des religions, la corruption qu'engendre le pouvoir (...).En articulant son film autour de personnages dont l'humanité s'effrite (au sens propre comme au figuré), Tsui livre dès ces premières minutes la clé du film : Zu, avec ses montagnes magiques, ses grottes sanglantes et ses lieux de méditation est un labyrinthe où sont représentées symboliquement toutes les tentations (pouvoir, sexualité, indépendance) auxquelles vont être soumis des héros quasiment désincarnés par des années de combats et d'endoctrinement .» Dans Green Snake Tsui Hark abordait ces questions du point de vue d’un « mal » (les esprits serpent) voluptueusement incarné par Maggie Cheung et Joey Wong, aux antipodes de la « chaste » (mais juste) performance d’E. Cheng et de C. Cheung. Quand les « démons » de Green Snake s’humanisent à travers leur animalité (désir, plaisir, procréation), contre le dogmatisme social incarné par le moine hypocrite joué par Chiu Man Chiuk, les héros de Legend of Zu se fixent comme but d’éradiquer toutes ces contingences « bestiales » dans ce qui apparaît comme une entreprise de négation de leur propre part d’humanité. De ce point de vue, l’interprétation dans l’ensemble assez « glacée » à laquelle se livrent les acteurs (intentionnellement ou non) se fond complètement dans le sujet et la prestation plus « vivante » de Zhang Ziyi (après tout c’est le seul personnage mortel de premier plan) est là pour le souligner, en parfait contrepoint.
Œuvre crépusculaire et lyrique (tout comme sa superbe bande son) élaborée autour d’une série de plans qui sont autant de compositions picturales à la beauté fulgurante, Legend of Zu accomplit à sa façon, intuitive et empirique, une synthèse des pratiques artistiques « cousines » issues du cinéma live, de l’animation et des techniques numériques. Le film de Tsui Hark partage finalement quelque chose d’essentiel avec... Avalon, le dernier long métrage de Mamoru Oshii ! Et si la comparaison peut paraître osée c'est que ces deux films le sont… Malgré tout ce qui les éloigne, l’un comme l’autre ont non seulement en commun la thématique de l’aliénation mais surtout le mariage réussi, pour des résultats distincts, entre différents procédés de « mise en image » faisant des effets (spéciaux) -ou de l’effet- ainsi obtenus un vecteur essentiel de la narration. Si Oshii a inventé "la direction d'acteurs assistée par ordinateur", selon l'expression d'un journaliste de Mad Movies, Tsui Hark fait également office de pionnier en nous offrant sans doutes les premiers "truquages numériques poétiques". A ce titre les plans de "fragmentation" de C. Cheung constituent une ellipse narrative d'une puissance d'évocation qui va au-delà de la simple volonté "d'en mettre plein la vue", conférant à l'effet numérique une substance qui lui faisait jusqu'alors défaut dans le cinéma moderne. Avec Legend of Zu on ne dira plus uniquement d'un film à effets spéciaux qu'il est "bien fait" ou "impressionnant", mais aussi qu'il est "beau".
Evasion garantie avec ce conte fantastique très (trop?) innovant
Tout comme voir encore plus que le premier film, Legend of Zu est une histoire faussement complexe, avec beaucoup de personnages et surtout un univers totalement nouveau dont les règles déconcertent. Mais c'est là toute la force du film. Contrairement à d'autres films du même genre (The Stormriders), l'exotisme est ici total, trop peut-être, les repères disparaissent. Souvent comparé au film d'Andrew Lau, le film de Tsui Hark en est pourtant bien loin. Stormriders reste une histoire classique, où les sentiments et les situations sont classiques (amour, haine, quête du pouvoir...). Legend of Zu c'est un autre univers, sous tous les aspects.
Premier aspect, le fond. Ici il faut apprendre à reconsidérer les règles. Nous ne sommes plus en présence d'humains qui ont des pouvoirs, mais d'immortels ayant d'autres considérations. Ici les sentiments sont dangereux. Dawn, Red, King Sky font tous face à la mort à cause de leurs sentiments. La notion d'homme et de femme existe encore, mais elle est minimal. Même le seul personnage humain important du film (interprété par Zhang Zi-Yi) n'a en fait aucune considération amoureuse, elle veut aussi devenir un chevalier. C'est une guerrière souhaitant atteindre la plénitude des guerriers de Zu. Bref, ici plus que dans le premier film, on est immergé dans un autre monde. Où chevalier et épée forment les vraies couples, et maître et élève les vraies relations parentales. Où le vrai pouvoir n'est pas de régner mais de découvrir les pouvoirs de l'univers (pouvoir de l'esprit, de la réincarnation...). Evidemment, avec une dizaine de personnage et peu d'explications, l'histoire est parfois confuse à suivre. C'est le prix à payer pour voir autre chose que le gentil aime la gentille et combat le méchant.
Au niveau de la forme, c'est également très novateur. Aidé par des effets spéciaux impressionnants même si pas toujours parfaits, Tsui Hark nous entraîne dans un univers visuel tout nouveau. Jusqu'à la couleur du ciel semble être d'un autre monde. Les décors sont étonnants (avec les cités volantes), les armes perdent même leur consistance physique pour devenir de pures objects de l'esprit, que les combattants peuvent faire apparaître à leur convenance. Les ennemis prennent des formes étonnantes, que ce soit Insomnia ou Amnesia. Les scènes de combat utilisent évidemment toutes les potentialités des armes. On y perd évidemment toutes performances martiales (sauf le temps d'un combat au sol), ce que certains vont regretter. Mais le but ici n'a jamais été de faire un Wu Xia Pian. Nous sommes dans un autre univers ici. L'originalité des armes et de la réalisation de Tsui Hark rattrape aisément le manque de combats classiques. Certains passages touchent au sublime et nécessite un arrêt sur image pour en admirer la beauté.
Les acteurs n'offrent pas de performances très remarquables. Il faut dire que les sentiments sont peu présents dans le film. Cela reste cependant correct, Ekin Cheng est à sa place avec un rôle très plat, Sammo retrouve son rôle d'il y a 20 ans avec la même présence, Cecilia Cheung rappelle Brigitte Lin en moins bien évidemment, Louis Koo s'en tire correctement. Il est évident qu'aucun de vole vraiment la vedette, c'est plus l'histoire et la réalisation qui les mettent en valeur.
Au niveau technique, Tsui Hark a su s'entourer: Andrew Lau pour la photo (plus à sa place que comme réalisateur), Marco Mak au montage, Yuen Woo-Ping aux chorégraphies. Ca a quand même pas mal de gueule sur le papier. Mis à part la scène de l'attaque des clones qui fait un peu palotte, la photo est très bonne (merci aussi aux ordinateurs). Le montage est très dynamique, et les chorégraphies étonnantes parfois, même si Woo Ping a fait bien meilleur. Quant à la musique, elle se révèle de très bonne qualité et soutient bien le film. Bref, c'est correct à tous les niveaux.
Au final, Tsui Hark prouve une nouvelle fois pourquoi c'est une figure marquante du cinéma moderne. Certes, le film est parfois difficile à suivre, certains feront une overdose d'effets spéciaux et réclameront de vrais combats. Mais on ne peut pas retirer au film son originalité et sa faculté à nous raconter quelque chose de différent, et à la raconter sous une forme assez virtuose. C'est rapide, c'est beau, parfois touchant (la fin de Dawn), c'est original. Bienvenue dans un autre monde, où les chevaliers recherchent l'harmonie du corps et de l'esprit pour mieux comprendre l'univers.
Le plus beau et le plus abstrait des wu-xia-pan
On commence par le plus évident, à savoir l'esthétique du film qui tout simplement renversante: Le film s'ouvre magnifiquement sur les montagnes de Zu flottants dans l'univers et là y'a de quoi déjà être à genoux devant la beauté picturale de ce premier plan, la technologie actuelle permettant à Tsui Hark de réaliser ses visions les plus folles et les plus grandioses et la suite du film est ne déçoit pas par rapport aux premières impressions: c'est grandiose de bout en bout, on a l'impression d'être revenu au bon vieux temps des peintures sur verre, ce qui change de la froideur de la deuxième version d'"Empire strikes back" par exemple...
Au niveau du design des personnages et des armes, c'est tout aussi magnifique: Les ailes de Louis Koo composée d'une infinité d'épées, la fée Amnesia qui est miniscule et habillée de vêtements rouges du plus bel effet, Cecilia Cheung au début qui reprend le look de Brigitte Lin dans le 1er épisode, l'épée Moon Orb, les Heaven Strikes de Cecilia Cheung qui aparaissent telles des colonnes de fleurs blanches et roses particulièrement destructrices, les Phantom Troopers et leurs armes de type "organiques" qui se détachent en plusieurs morceau pour tuer leurs adversaires sur des distances longues, les disciples de l'école Omei qui volent de montagnes en montagnes tels des étoiles filantes dans le ciel et encore plein d'autres choses aussi bonnes...
Niveau musique, c'est aussi remarquable, car on a droit à un habile mélange de musique orchestrale traditionelle et de musique arabe, ce qui rend le film et son ambiance d'autant plus envoûtante. Et maintenant, la splendeur narrative du film...
...Parcqu'à l'instar de "chinese ghost story 1" et "swordsman 2", l'histoire du film est un émerveillement permanent car il distille sa magie dans chaque scène(d'action ou pas). Commence le premier plan qui est commenté par un monologue qui décrit l'univers de Zu et des ses immortels qui en peuplent les montagnes et qui ont des pouvoirs surhumains. Pas moins d'une minute après le générique, Cecilia Cheung se brise déjà en mille morceaux, effet augmentée par un savant découpage qui donne une ambiance incroyable(ah, le plan du visage qui s'effrite...). Et le déroulement narratif du film regorge d'une quantité incroyable de morceaux de bravoure dans ce genre: Les guerriers qui font des chutes de plusieurs milliers de kilomètres et qui s'enflamment vu la vitesse à laquelle ils tombent, les épées qui détiennent l'esprit de leur propiétaire mort et qu'on réincarne en une nouvelle personne, la possible histoire d'amour entre un guerrier et une fée pas plus grande que son pouce, un guerrier qui ressucite tel le Christ, une simple goutte de sang qui menace l'univers tout entier, et je pourrais continuer comme ça tellement chaque minute du film est traversée par la grâce suprême...
Pour conclure, le génie de Tsui Hark est enfin revenu après de trop longue années d'absence: presque 20 après son prédecesseur, Zu2 est un nouvel ovni dans le paysage cinématographique et peu de films arriveront à un tel niveau d'excellence.
28 octobre 2001
par
Alain
Legend of Zu, poétique du faux.
La manière de faire apparaitre le fantastique du film Legend of Zu appartient à une tradition d'abord présente dans la littérature: Les immortels volants, les monstres infernaux que l'on délivre d'un lieu caverneux se rencontrent dans des oeuvres aussi fondamentales que "Au bord de l'eau" de Shi Nai-an par exemple (oeuvre qui s'est composé à l'orale sur plusieurs siècles, mais dont on attribut la version la mieux définie à Shi Nai-an au XIVème siècle).
Le faux, la part dans l'ombre dont on a du mal à traduire les contours est un élément agissant d'une manière peut-être poétique dans Legend of Zu. Et le rapprochement entre l'esthétique de Tsui Hark et celle de Mélies peut se faire d'une manière plus profonde... au-delà de cette apparente manière naïve, primitive, spontané d'employer les figures du fantastique avec et contre les moyens technique du cinéma. L'emploi visible de la technique, l'apparition (le non-voilement) dans le cadre du film de sa faisance (le faux, son artificialité naturelle) peut devenir ici pure régime esthétique. Ce qui au premier degré pouvant se qualifier de lacune technique, intégrant malgré tout le projet esthétique.
Mélies et Tsui Hark se trouvant en cela, tout comme King Kong, jamais loin par leur rapport au faux des nanars fantastiques(des sentaï japonais, Bioman, X-Or) ou de la poésie forcé par le temps à l'oeuvre d'un "Plan 9 from outer space" d'Ed Wood...
Contre la faiblesse majoritaire d'un Ed Wood, ou d'un sentaï diffusé au club dorothée, joue la maitrise ou réinvention/invention d'une grammaire par Tsui Hark et Mélies. Ces trois cinéastes et le fantastique raté se rapprochent d'autant mieux par la nature du rire qu'ils sucitent chez le spectateur de cinéma nourrit mentalement par une doxa hollywoodienne.
Ce qui sépare Legend of Zu de Bioman c'est la puissance du faux intégrant un projet esthétique majoritairement comprit dans le cadre de l'image qui peut faire appartenir le premier par son intentionnalité à la poésie. Lorsqu'un esprit charge de poésie les motifs primitifs de Bioman, il le fait majoritairement par son propre regard... Le monde vibre plus par l'histoire appartenant au regardeur, qu'à l'état présent des motifs s'agitant dans le cadre de l'image. Ceux qui voient Bioman dans Legend of Zu ne se trompent pas, mais ceux qui voient autant de poésie dans Bioman et Legend of Zu se trompent totalement. La poésie de Bioman n'est pas une production de Bioman mais une émanation majoritairement issue de leur être. Et cette différenciation difficilement discernable par l'aspect subjectif de toute oeuvre poétique, ne peut essentiellement se faire que par l'aspect majoritaire de l'intentionnalité dans le cadre de l'image, et la vibration produite par l'emploi de la grammaire de l'oeuvre en rapport à l'emploi majoritaire de cette même grammaire dans l'ensemble de l'histoire du cinéma. C'est du frottement même des figures, des motifs composant le cadre que né la poésie. L'intensité de Zu n'est pas une surinterprétation, bien que l'on puisse dire que l'intensité d'une vision de Bioman nourrit par l'histoire individuelle n'est pas non-plus une surinterprétation. La différence fondamentale est dû au fait que l'événement doit se passer dans le cadre et son histoire extra-individuelle pour que la poésie soit proprement immanente.
Demon Days
Après nous avoir ébloui la rétine avec son dévastateur
Time and Tide, Tsui Hark nous replonge dans l'univers fantasmagorique de
Zu premier du nom,
réalisé près de vingt ans plus tôt. Pour ce faire, changement radical au niveau du casting et de la méthode de travail. Les technologies au cinéma ont largement évolué entre temps, de même que la génération des Brigitte Lin, Yuen Bao et autre Adam Cheng a depuis déjà belle lurette cédé sa place à bien des nouvelles frimousses. C'est donc Ekin Cheng, Cecilia Cheung, Louis Koo et Zhang Ziyi qui prennent la relève, tandis qu'une tripotée de spécialistes en effets numériques s'attachent à illustrer l'environnement chevaleresque et imaginaire établi dans le matériau d'origine. S'il l'on devait trouver un bon épithète pour qualifier ce
Legend of Zu, le terme « inégal » serait sans doute celui qui viendrait en premier lieu à l'esprit. En effet, les éclats de virtuosité le disputent constamment aux faiblesses les plus déplorables, nous laissant sur une impression mitigée, bel et bien conscient d'avoir assisté à un grand film avorté. Commençons peut-être par citer les principales scories du métrage avant de nous attarder sur ses qualités intrinsèques: tout d'abord, la débauche d'images de synthèse fait d'entrée de jeu regretter les trucages cheap mais empreints d'une indescriptible magie de
Zu, les Guerriers de la Montagne Magique; résultat, cette mouture gagne en rigueur technique ce qu'elle perd en charme, en âme. Secundo, les CGI en question oscillent entre le crédible (la reconstitution des paysages fictifs, les nombreuses armes des personnages) et le bâclé (les divers design du démon évoquent un jeu vidéo old-school de dernière zone), ce dernier finissant par prendre le dessus sur la portion réussie des effets. Enfin, si l'intrigue du
Zu initial nous donnait du fil à retordre sur le plan de la compréhension, elle demeurait palpitante de bout en bout, chose dont l'écriture de ce pseudo-remake ne bénéficie guère, malgré une énergie de tous les instants on ne peut plus relative à son auteur.
Mais assez jeté de pierres sur
Legend of Zu; reconnaissons-lui également ses vertus, à commencer par une photo magnifique en tous points et un montage de Marco Mak (la série des
Once upon a Time in China,
Full Alert,
A Better Tomorrow 3) d'une maîtrise et d'une fluidité admirables. Derrière cet aspect purement cinématographique, le charisme des interprètes joue énormément en faveur du film, d'une Cecilia Cheung alors touchée par la grâce et parfaite dans son rôle à un Ekin Cheng dont le regard perçant suffit à transcender la performance, en passant par une Zhang Ziyi méconnaissable. Des acteurs de registres aussi variés que les apparences de la créature maléfique du récit, laquelle aurait décidément pu jouir d'un traitement numérique plus abouti. Autre force de ce
Zu cuvée 2001: une musique de Ricky Ho particulièrement soignée et ambitieuse, qui contribue à insuffler au métrage une dimension épique. On sent clairement à cet égard que Tsui a caressé l'envie d'atteindre l'ampleur d'une fresque hollywoodienne, ce qu'il ne parvient à faire qu'en partie. Mais les séquences les plus remarquables de
Legend of Zu valent à elles seules
Double Team et
Knock Off – les deux expériences aux States avec Jean-Claude Van Damme, soit un nanar sans queue ni tête et un actioner en dents de scie – réunis, c'est pourquoi l'œuvre ne mérite guère la réputation de fiasco que certains lui ont prêtée, tandis que la porter aux nues serait probablement manquer de recul face à une réalisation mineure du génie de Hong Kong. Alors
Legend of Zu, grand film avorté, mais pourquoi ? Parce qu'on imagine bien qu'avec des SFX utilisés à meilleur escient et une finition plus consciencieuse du scénario (car en dehors de ses prouesses derrière la caméra, Tsui sait également nous conter de passionnantes histoires lorsqu'il le veut), tout ceci aurait pu donner lieu à quelque chose de magistral. Reste un honnête wu xia pian teinté de fantastique, aux tares aussi abyssales que ses sommets sont considérables.
zZzZZZzzzzZZZZzzZzZzzZZzzzu
Déçu. Je ne vous cache pas que j'ai fini de regarder le film en accéléré tant j'ai eu l'impression de perdre mon temps.
Le film ressemble très peu au premier Zu. Difficile de se sentir concerné par ce déluge de d'effets visuels, qui je pensais allaient me séduire. Passé une superbe intro et un générique qui annonce la fresque épique, on s'endort bien vite face à une guerre du bien contre le mal qui surgit de nul part. Bien sûr que Zu ressemble à nos mangas et jeux vidéo préférés avec ses tas de sorts magiques, bien sûr que le film livre quelques combats remarquables et un univers visuel génial, mais il semble manquer l'essence du premier film : l'histoire. Le premier film nous embarquait par l'intermédiaire d'un jeune combattant se perdant dans le monde magique de Zu. Ici, plus d'intermédiaire, c'est la guerre, et la narration ne vous laissera pas le temps de comprendre quoi que ce soit mais pire, ne vous laissera jamais rentrer dans l'histoire... (le premier Zu à côté c'est un épisode des Ewoks).
On est en cela bien loin de l'esprit heroic fantasy de films comme Star Wars, Willow ou le SDA.
Je ne critique pas l'univers du film, fort envoutant, mais la façon dont tout cela est traité. Il y a pourtant matière à faire une des plus grandes saga d'aventure... dommage que Tsui Hark ne semble pas tenté par cette idée !
Legend of Zu présente alors peu d'intérêt pour le spectateur lambda, il aurait même plutôt tendance à lui nuir...
09 décembre 2007
par
Hotsu
Très deçevant
Je ne me rappelle quasiment plus de ce "Legend of Zu" tellement ce fut un calvaire à le visionner.
Tsui Hark a toujours eu du mal avec les effets spéciaux et ce bloubiboulga de FX qu'est cette suite de "Zu" n'arrange pas les choses.
Je préfère largement revoir "Green Snake" possédant des effets certes cheaps, mais qui servent au moins le film et lui donnent une âme.
A suivre.....
La légende dorée de Zu: du génie en masse dans chaque centimètre de péloche!
S'il y avait encore des doutes qui planaient, ils sont maintenant balayés: Tsui Hark est un malade et un génie! Dans quel ordre on ne sait pas mais c'est un fait.
Ce qui est paradoxal, c'est que ce film est plus proche que le premier du blockbuster d'action, avec ses effets spéciaux à la pelle, mais qu'il est aussi nettement plus difficile d'accès que Zu warriors of the magic mountain. Il n'y a plus l'humour, la romance, le mysticisme que ce dernier balancait à la pelle. Cet opus est plus froid, radicalement plus inhumain.
Ce film lie quelque paradoxes qui éclairent cette difficulté. Les effets spéciaux sont-ils réussis? ratés? Les acteurs sont-ils bons? mauvais? Le scénario est-il bidon ou complexe? En fait, ces différentes questions sont triviales, impertinentes. Le film est au delà des ces considérations sur la perfection technique, artistique, sur la direction d'acteurs, choses dont Tsui n'a par ailleurs jamais rien eu à @!#$, ou si peu... le film est à voir dans sa virtuosité qui n'a rien à voir avec des considérations factuelles: le film est audelà de sa matérialité, il est dans ce qu'il donne à voir. On a tort de juger ce film à l'aune d'un réalisme, d'un rapport quelconque à la réalité. Le film s'envisage comme plein, sans recul, comme pure machinerie de rêve visuel, de poésie de l'image, en dehors de toute référence à un monde qui lui soit extérieur.
Ce qui reste du premier Zu, c'est cette propension et ce génie de Tsui Hark à contourner l'écueil de la représentation pour faire un film qui ne soit que pure matière à jouir, à contempler. Que ce soit par le biais des effets spéciaux artisanaux du premier, ou par celui d'effets numériques, le résultat est le même: le monde de Zu n'a rien à voir avec le notre et il faut oublier les critères de vraisemblance ou de cohérence qui ont cours dans notre monde. C'est dans cette abstraction radicale que le film trouve sa force et son pouvoir incroyable.
Un Zu tout les vingt ans c'est beaucoup trop peu! Encore 15 ans avant le prochain! Argh....
Objet Toc
Effarant !
Aucun plan est dénué d'effet-spéciaux, ce qui en rends bon nombre dénué de tout interêt.
Une mélasse visuel assez médiocre. Même quand les plans sont plus où moins bien réalisé, la volonté d'en faire à chaque fois des plans spéctaculaires, quitte à y rajouter des teintes bleu, ou rouge d'autre fois, les diluent en un véritable chewing-gum des yeux, qui ne perd jamais son goût fade... terriblement fade.
Et pourtant c'est là le seul est unique interêt de ce film.
Pourquoi plait-il autant, pourquoi tant de bonne critique pour un film, que l'on pourrai comparer, sans froisser personne, aux vidéos des jeux vidéo les plus kitch. (je pense aux vidéo de l'add-on de Diablo2 )
C'est un concours permanant à l'effet spécial dans son rôle le plus nauséabon, puisqu'il n'est pas très souvent utile à l'histoire.
Un concours sans doute gagner, même face à Star Wars ou Matrix, et avec tellement d'explosion inutile à rendre inèpte.
Pourtant, de très bon films n'ont pas une histoire très devellopé, et peuvent avoir des explosions fréquente. Mais là, c'est Lamentable. L'histoire ne tient plus vu le nombres de ces incohérence, et sans ses effet-spéciaux continuel, le film ne serai plus rien.
C'est vraiment à se demander comment un réalisateur ayant fait tellement de bon film, après un time and tide explosif et jouissif, et un festin chinois hilarant, je me demande si le même homme est aux commande cette fois.
Dans le même genre, (et cela montre bien quel genre de film c'est) je conseillerai plutôt de voir
The Twins Effect 2 de bien meilleur facture, ou le plus récent
Wu ji véritable chef d'oeuvre en comparaison.
-D'une part parceque les combats ne se limite pas à des épée d'un kilometre de diammetre et des raffale de boule de feu à tête chercheuse. ( et même en disant ça, on s'imagine des situations dont l'imaginaire va au-delà de celle utilisé dans ce film )
-Et que si
Cecilia Cheung ne parvient pas à s'en sortir dans tout ces effets spéciaux, dans une distribution de grand nom mais de bien petite prestation. ( Zhang Yiyi en figuration )
Tsui Hark se prend trop au sérieux ici, pour un objet sans aucune poésie et froid.
Là, on voit que le cinéma peu s'éloigner de l'art pour devenir un pur objet commercial.
Après ça, vaux mieux retourner dans les cinémas avec l'idée qu'il reste tant de film géniaux à découvrir et qu'on peu se passé de voir celui là, qui n'a pas d'interet.
Une diégèse pitoyable, un point de vue omniscient Grand guignolesque, Sans idéologie, avec un leitmotiv simpliste.
Voilà le combat entre le bien, (présenté comme bon, mais maladroit) et le mal (qui est mal)
La seule chose a en retenir et le visage de Cecilia, et tellement de film le mette tellement plus en valeur.
Un film définitivement à éviter
JE NE SAIS PLUS ...
Depuis plusieurs mois j'avais hâte de me faire ma propre idée sur ce film qui divise tant. Tsui Hark réalise ici un film ambitieux constituant un réel défi technique. Visuellement, l'ensemble varie de la beauté et la magie pures (certaines scènes sont époustouflantes) à la laideur quasi incarnée (des SFX pas toujours au top). Cette lutte du Bien contre le Mal qui nous est proposée durant 100 minutes ne m'a pas pleinement convaincue. En effet, l'abondance d'effets spéciaux numériques assome le film et les stars chinoises semblent perdues (voire transparentes) pour sauver cette surproduction. Par ailleurs, je me suis demandé si j'étais vraiment passé à côté de quelquechose d'énorme : est-ce trop subtile ou au contraire le film est-ce-que le film est aussi fin qu'un blockbuster comme on en rencontre que trop ? Personnellement, je n'arrive même pas à dire si j'ai aimé ou pas tant les points positifs (l'esthétique visuelle et la bande originale) neutralisent les aspects négatifs (histoire, jeu des acteurs). La montagne accouche, pour moi, d'une souris.
L'un des meilleurs film de Tsui Hark
Visuellement c'est superbe, les effets spéciaux sont très bon. Apart certain ou l'inscrutation des personnages dans le décors est mal faites. On sent les cables qui tient l'acteur devant un fond vert.
Mais bon contrairement à ces derniers films catastrophiques, Tsui Hark a retrouvé des idées et il ose les exploités.
Sinon pour l'histoire j'ai pas vraiment acroché. La narration n'est pas vraiment le fort e Tsui Hark.
On a l'impression que le film se déroule en une apré midi, avec des transitions pas toujours réussi. Mais bon l'ensemble tiens plus debout que dans Seven swords.
Quant aux acteurs ils sont ni mauvais, ni transcendant. C'est a dire un eu transparent.
Sympa à voir 1 fois
Très beaux décors et bande originale sympa. Début très entrainant et perte de vitesse ensuite. Film un peu long.
Passage préféré: celui avec la petite femme-libellule rouge à l'entrée de la caverne.
L'esthétique du jeu vidéo peut-elle faire un bon film ?
Malheureusement, le cinéma de Hong Kong tente parfois de concurrencer les productions hollywoodiennes et reproduit les excès et les erreurs de son rival américain. Pour Tsui Hark, ce fut récemment le cas avec "Black Mask 2" (2002), sensiblement inférieur au premier épisode (1996), pas tant à cause du remplacement de Jet Li, créateur du rôle-titre, par Andy On (pas moins bon), que par l’effacement, dans ce second film, du contexte hongkongais très présent dans Black Mask et qui en faisait tout le charme.
"The Legend of Zu" souffre de la même abstraction par rapport à "Zu, les Guerriers de la Montagne magique" (1988), du même réalisateur-producteur. Malgré ses innovations stylistiques et techniques, le premier "Zu" restaient dans la tradition du wu xia pian classique et de ses combats "câblés". Avec "The Legend of Zu", l’image numérique envahit le film et nous projette dans un univers virtuel brillamment conçu et réalisé mais qui aurait tout aussi bien pu figurer dans une superproduction fantastique américaine du moment, très loin des véritables légendes chinoises et des combats dansés, héritiers de l’opéra pékinois ou du cirque chinois, qui caractérisaient encore le premier "Zu".
Sur un scénario simpliste (voire simplet) et assez faible, le casting pourtant composé d’acteurs talentueux et connus (Sammo Hung, Patrick Tam, Cecilia Cheung, Ziyi Zhang, Enkin Cheng) est ici réduit à de simples silhouettes, supports à des effets spéciaux aussi étourdissants que vains, qui ne suffisent pas à faire de cette débauche décorative une véritable histoire, avec une intrigue et des personnages. Sans doute est-il difficile, pour des acteurs, d’interpréter des scènes dont on ne maîtrise ni l’espace ni les accessoires, ajoutés ultérieurement à l’image, et l’on peut excuser le regard parfois vide ou imprécis des acteurs, véritables figurines aveugles laissées aux soins des sacro-saints maîtres des SFX numériques. Ceci n’excuse cependant pas le manque de mise en scène qui aurait peut-être permis aux acteurs de dépasser ce handicap technique et d’apparaître plus convaincus (et convaincants) dans leur rôle de dieux et demi-dieux sauveurs du monde.
En définitive donc, un film gâché par sa sophistication stylistique et par son inspiration plus proche du jeu vidéo que du wu xia pian fantastique qu’on attendait. Une fois de plus, le cinéma asiatique illustre par ce film le précieux principe qu’en oubliant ses origines, on tarit ses sources les plus fécondes. Il nous reste, pour nous consoler, le premier "Zu", toujours meilleur à voir et à revoir.
mi dieu mi bioman -> désolé mais j'accroche pas :/
En plus de ce côté complètement trippé s'ajoute la qualité médiocre des images et du son. Je le déconseille...
tres mitigé
sans aucun doute ce film est superbe au niveau graphique, malgré certains effets cheaps décevant vu le niveau du reste. l'univers est très poétique et fantasy, on est sur le cul pendant 10 minutes.
de l'autre côté l'histoire est tres banale, le scénario est vraiment plein de lacunes, il manque quelque chose de prenant, car on s'ennuie ferme passé 1/4 d'heure.
je n'avais encore jamais vu un gâchi pareil; Legend of zu aurait pu être unfilm énorme si tsuiHARK avait pensé à construire une histoire décente avec un minimum d'intensité, ce dont le film est totalement dépourvu.
grosse déception
5/5 pour l'esthétisme et l'ambiance
0,5 pour le reste (oui en plus les acteurs sont assez mauvais)
Presque parfait.
Superbe film de Tsui Hark. Visuellement c'est du haut niveau, la musique est à la hauteur, le scénario est bon et les acteurs très convaincants. On regrette seulement quelques longueurs ici et là mais bon, quel film !!!
Bidon,ça vaut une démo de jeu vidéo.
Pourquoi tant d'energie créative dépensée dans la forme et laisser un vide absolu dans le fond?Tant pis,Tsui hark s'est pris pour Dali,et le résultat fait peine à voir.
Un des meilleurs films de Tsui Hark
Sûrement l'un des films les plus aboutis du plus fascinant artiste de Hong Kong.
L'histoire est vraiment belle et poétique quoicque parfois difficile à saisir. La trame narrative choisie est néanmoins beaucoup plus simple que celle du premier opus. Les images sont d'une richesse incroyable et appuyées par des effets spéciaux jusqu'à présent inégalés.
En bref, un joyau du cinéma asiatique.
Plus qu'un film, un poème épique, Lord Of The Rings vu par un magicien du cinéma d'extrème-orient
Je me demande vraiment avec quoi Tsui Hark coupe son herbe parce que là.......Autant Matrix 1 commence à prendre un pitit coup dans l'aile (mais le 2 répare toutes ses erreurs et nous laisse sans voix) et la saga du Seigneur Des Anneaux explose toutes les limites du cinéma épique, eh bien il faudra désormais rajouter legend Of Zu qui explose les limites du cinéma tout court !!!
Je poste cette critique après l'avoir vu un seconde fois et, je comprend mieux.
Visuellement, c'est la claque : c'est très coloré (trop diront les rabats-joies, bouuuh), la mise en scène est monstrueuse(ah oui, je me disais aussi), la musique est parfaite,....bon les SPFX déconnent par moments mais cela rajoute une touche jeux vidéo pas désagréable. Pour résumer le pavé technique, malgré un léger coup de mou en milieu de film, les 45 premières minutes réinventent le cinéma (j'éxagère ? Meuh non voyons).
Cependant la vrai claque (ou le coup d'épée dans la tronche) vient du scénario : riche, complexe, magique. Quelqu'un sur ce site titrait "un rêve qui prend vie" je dirais même plus : ce sont toutes les légendes et les concepts taoïstes et bouddhistes qui s'animent devant nos yeux ébahis.
En fait, toute la dramaturgie s'articule autour de ces réflexions sur la vie, la "mort" (l'idée la plus "casse-gueule" de faire que personne ne meurt est exploité à fond), la réincarnation (le fameux "karma")et le temps qui sont les bases de cette philosophie (et non religion)..et bien sûr le tout emballé avec poésie.
Il y a aussi les interprètes très convaincants (même si le personnage de Whitebrowned est moins drôle que dans le premier) et Cecilia Cheung qui est formidable, gracile, élégante, fragile, émouvante, touchante (hein quoi ? Moi amoureux ? Tsss, vous vous faite des idées - message subliminal : c'est combien le billet pour Hong Kong ?).
Alors voilà, Tsui Hark après deux vandammeries pas franchement indispensable en remet plein la face aux producteurs qui demandaient à ce "jeunot" de faire ses preuves. Et puis il y a la magnifique Cecilia Cheung, vous en ai-je parlé ? Ah oui ? Ben zut alors. Il y a aussi les combats chorégraphiés par "qui vous savez", bien que peu nombreux sont extrèmement spectaculaires (l'attaque du sanctuaire par les "phantoms troopers")
A éviter à tout prix si vous ètes un affreux cynique qui aime le cinéma "hype" et qui lit de la poésie et de la philosophie "pour passer le temps".
Note à Cecilia : si tu vois un barbu grassouillet péroxydé qui te propose un film avec des combats aux aiguilles d'acuponcture et une romance aux chips aux crevettes, écrases lui les 2 genoux. Merci. De même si un producteur te propose un gros tas de bifetons pour jouer dans un film avec des univers parallèle, balaies-le au sol et achèves-le à coup de pompes. Ca nous aiderait beaucoup. (Ceci dit Besson a produit UN bon film -français en plus- Haute Tension, ...ce qui est peu je vous le concède)
Encore plus bidon que Storm Rider
Ce film est un navet, c'est du bioman avec un peu plus de moyen.
Aucun intérêt.
UN OBJET NON IDENTIFIE....
j'avoue que ce film m'a laissé plutôt dubitatif....
il préfigure certainement d'une certaine idée du cinéma de demain,qui se rapprocherait du jeu vidéo.
Ce cinéma gorgé de FX trouve ici son point le plus extreme(avec la nouvelle trilogie Star Wars).
En effet,ce film n'existe que pour et par les FX.
Si on ne peut nier une certaine richesse visuelle(Tsui HARK,quelle imagination!)
je ne saurai dire si c'est "beau" ou d'une laideur crasse.
En fait,je pense un peu des deux,de magnifiques plans succédant parfois à des séquences dignes du pire épisode de "power rangers"!
Mais le point faible est surtout l'histoire.Fade,distante,la narration se trouve noyée sous les FX.
N'en ressort qu'un objet étrange qui ne distille que peu d'interet....
monstrueux!
vraiment hallucinant! les effet speciaux sont vraiment excellent! le film est d'une beauté! j'en suis encore tout chamboulé!
bien sure , un film beau visuellement ce n'est pas suffisant pour faire un bon film, et bien justement derriere les effet speciaux enormes, on retrouve des acteurs excellents ( ekin cheng, la magnifique cecilia cheung, etc...) mais aussi une histoire fantastique magique et prenante.
dans le meme esprit que le premier mais avec les moyens d'aujourd'hui. tout bonnement impressionnant!
a voir absolument! ;=)
Du n'importe quoi!!!
Le film étant uniquement basé sur ses effets spéciaux (assez bien réussis je dois le reconnaître) vous comprendrez aisément que la plupart des spectateurs n’accrocheront pas au film. Les personnages n’ont aucun intérêt, on ne s’attache pas à eux- pire, on se désintéresse totalement de leur sort – et on ne comprends rien à l’intrigue. Une scène de combat correcte au bout d’une heure mais très courte… Ce film paraît faux (il semble que la fin aie pour but de nous tirer une larme…), confus, brouillon et par moment ridicule.
Qui ?
Qu'est-ce qui rend Legend of Zu si étrange ? Pourquoi ce sentiment, lorsqu'on regarde Legend of Zu, de la confrontation avec un objet extraterrestre ? Est-ce parce que, comme le veulent certains, ce film serait lui-même un film au-delà de la logique, donc au-delà de la critique, donc au-delà du cinéma lui-même ? Ou est-ce plutôt, et plus simplement, que Legend of Zu cloche ou clocherait dans la filmographie de Tsui Hark ? Car on sait bien combien le cinéma de Tsui Hark est un cinéma de la déconstruction (Time and Tide), de la fragmentation (Zu, les guerriers de la montage magique), du délire d'identité (A Better Tomorrow 3), de l'affolement de l'histoire du cinéma (Butterfly Murders), du mépris pour les "genres" (We Are Going To Eat You), ou de la subversion radicale de toute géométrie (Green Snake, sans doute son meilleur film). Et on sait aussi que la signature de Tsui Hark sur un film y implique toujours, visuellement, des désaxages de montage, des ruptures dans la vision, qui font que chacuns de ces films - c'est du moins ce que l'on dit - ne tiennent que comme objets composites et hystérisés, comme machines défaites. Tsui Hark, c'est la vulgate, est le cinéaste paradoxal du cinéma mis en échec. Mais Legend of Zu, lui, film signé Tsui Hark, est parfait. Il fait vaguement penser aux sculptures de Donal Judd, aux tableaux de Lucio Fontana ou à ceux de Barnett Newman. Le poli se glisse dans tous les interstices du film, comme si le destin de l'image digitale qui en forme le milieu était toujours, comme dans les pornos de Michael Ninn, celui de la lubrification. Legend of Zu, ça coule, ça glisse : les décadrages, les champs-contrechamps, les faux gros plans ou tout se passe dans le paysage, tout le film se meut dans un espace plastique fluide et pratiquement magmatique, juste parfois strié par l'émergence de phénomènes intensifs partiels (mais par où, comment, pourquoi, dès lors que ces striures - les envols, les épées, le kung-fu, la faille, les anamorphoses du mal - naissent elles-mêmes du milieu numérique qui pratique la lubrification du film ?). Or dans cet espace, quel pourrait être le destin de la signature de Tsui Hark et de son poids ? Peut-être celui-ci, qui fait de Legend of Zu un des plus grands films de l'histoire récente du cinéma : contresigner l'exigence de pousser à bout la plasticité du milieu magmatique où le film se déploie et qui déploie le film. Tirer sur le numérique dans toute la zone que quelque chose comme un "film" peut ouvrir. C'est-à-dire non pas, comme dans Final Fantasy, celle d'une tension entre réalité et virtualité, mais au contraire celle de la monstration possible de l'impossible (qui rend la distinction entre réalité et virtualité ou fiction profondément vulgaire). Une scène est représentative de ce paradoxe : lorsque Cecilia Cheung revient au temple d'Omei attaqué par des créatures du mal et déploie le pouvoir de son épée, des figures inédites du déplacement (celui des créatures) sont testées - des figures d'un déplacement proprement inhumain, fou, invisible. Et tout le prix de cette scène est de rendre voir l'invisible comme étant précisément invisible. C'est-à-dire que l'on voit, en effet, les créatures du mal bouger ; et on les voit bouger alors même que l'on sait sans savoir pourquoi on le sait, que nous ne pouvons pas les voir. Qu'il est impossible que nous voyions ce que nous voyons. Parce qu'il s'agit d'héroïsme, de surhumanité, etc. Et que nous ne sommes que cela : humains. Seul le cinéma - et peut-être seul le cinéma de Tsui Hark - pouvait parvenir à arriver jusqu'à ce point schizophrénique où les images de nos désir et notre désir d'images nous sont exappropriés depuis nous-mêmes. Et où le cinéma devient un objet intégral - une machine à l'échelle proprement cosmique.
pas mal pas mal
dans les montagnes de zu, il y a du succès!
alors pour commencer il faut etre clair, ce film est moins bien que le premier opus (mais où est yuen biao?!) Tsui Hark utilise des effets spéciaux à couper le souffle, ce qui rappelle malheureusement stormriders....
Ekin Cheng est toujours bien mais sans plus, son visage ne montre aucune sensation, le jeu d'acteur n'est pas terrible
Cecilia Cheung est radieuse, très plaisante :)
Louis Koo est pareil qu'Ekin mais j'adore ses ailes!!! (d'ailleurs elles rappelent celles d'Archangel dans X men)
Zhang Zi-Yi et Samo Hung Kam-Bo apportent la touche sympa du film.
woo ping est là pour donner son nom car il n'y a qu'une scène de vrai combat!
dans l'ensemble ce film nous rappele les montagnes de zu mais il manque la poèsie et la grace meme si cecilia cheung apporte un peu de cette touche, ce film est tout de meme à voir car tsui hark nous montre qu'il est toujours sur la scène!
disons que ca se regarde et c'est tout !!
Ce film est d'une beauté visuelle incomparable; les retouches faites sur le ciel sont superbes...mais c'est tout sa s'arrete là !
Le film m'a saoulé au bout de 30min, l'histoire n'est pas vraiment original (mechant contre gentils) mais c'est pas cela le probleme...c'est que c'est lourd, on ne voit pas ou tsui hark veut nous emener ! Personnellement j'ai préferez Stormriders !
13 octobre 2002
par
ryoma
l'ame reposée, la confiance retrouvée
Finalement, le cinéma de Tsui Hark pourrait se diviser en 2, en un avant et un apres hollywood. Car on le sait, l'expérience hollywoodienne en fin de compte a bouleversé le rapport du réalisateur a sa caméra. Au réalisateur tyrannique et controlant comme bon lui semble sa production a du, violemment se substituer un faiseur, n'assurant toute trace que par la signature minime, que quelques indices laissés ca et la et non plus par un totalitarisme du sens omniprésent et garantissant la liberté de son auteur définitivement furieux jusque la dans son rapport a la production. Ce qui était alors la force du cinéma de Tsui Hark, c'était cette propension a mettre en abime les fondements du comment voir, par l'instabilité des structures, des cadres, par la tension ramassée de corps évoluant dans de nouveaux espaces, par un bouleversement topologique du plan, par tous ces paradoxes, représentations a l'écran. Mais cete question du voir est par ce changement contre nature devenue infiniment plus personnelle, s'est muée en un comment faire voir. Comment sortir du cynisme génial mais auto-destructeur d'un knock off? Premiere etape de la démarche de Tsui Hark; par la maitrise non plus du sens mais du cadre, de la caméra. Retrouver une certaine confiance vis a vis de l'objet film; finalement s'affranchir du passé pour se retrouver au degré zéro de liberté, a son point de départ, thème au coeur de l'intrigue de time and tide... Une renaissance? Surement car le changement est la; a la maniere du Sam Raimi des débuts ou d'un Abel Gance, c'est la caméra, le procédé qui accapare l'idée, l'attention et non plus les mises en reliefs du contenu diégétique comme par le passé. Une caméra a nouveau maitrisée et une stabilité retrouvée, voila les fondements de legend of zu, ce qui expliquela sérennité émanant de ses plans ou s'exprime le sublime kantien, la beauté d'une enveloppe humaine réduite a l'état d'enveloppe fragile et brisée, ses surfaces rendues parfaites et lisses par l'imagerie de synthèse; legend of zu ou l'étape suivante qui aura permis au réalisateur, reposé de s'asseoir nous contempler de cette montagne divine. Au questionnement, la géniale remise en question ont succédé la plénitude et l'idée de perfection.
Trop top !!
Du debut a la fin des effets speciaux hallucinants !!!
Ca bouge tout le temps !! tout le monde vole !!!
Visuellement ca met une sacré raclée aux americains !!!
Bon.. j'ai pas tout tout compris !!
Mais vraiment a conseiller pour les amateurs de grand spectacle action + effets speciaux !!!
Par contre il y a une ou deux scenes sans sous-titres anglais mais bon...
A voir absolument !!
Ou comment l'utopie devient réalité.
Fan de Zu, les guerriers de la Montagne Magique ( et de Tsui Hark plus particulierement), j'attendais avec impatience et appréhension la suite de cette experience cinématographique unique en son genre.
Après visonnage, une seule constatation : le film est une merveille, une féérie sans équivalent ( ou à la rigueur Legend ), un objet de rêves infinis. En effet, le plus impressionant dans le film est la folie de Hark qui parvient à illustrer les phantasmagories les plus délirantes ( le ciel en sang ) et tragiques ( la mort de Dawn )avec l'aisance qui le caractérise.
Véritable oeuvre d'art, le film est une succession de d'images suréalistes autant que fascinante. Les couleurs, la musique, la mise en scene en general force l'admiration.
Outre ses qualités plastiques indiscutables, j'insiste aussi sur la profondeur du film. Ainsi, les chevaliers du Bien affrontent ils leurs doubles démoniaques sans parvenir à en triompher sauf en acceptant de sacrifier leurs vies. Pourquoi ? Parce que le mal est une partie inhérente à l'être humain et qu'on ne peut l'anhiler sans s'auto-détruire. Je passe outre l'idée d'une Aube qui meurt dans un éclat de lumière entrainant par là un renouveau et de sombres jours pour Ekin Cheng ...
Bref, the Legend of Zu est une piéce maîtresse de l'univers du Dieu qu'est Tsui Hark. Ce film illustre comment le microcosme humain peut devenir un macrocosme de par son monde interieur, ses pensées.
The Legend of Zu devrait il être étudié en cours de philo ?
Je vous laisse juge en tout cas encore respect Monsieur Hark pour ce voyage au pays des songes.
Le film dont je révais...Tsui Hark l'a fait !
Qu' est ce que Legend of zu ? Legend of zu est tout simplement le film "live le plus imaginatif qui m' ait été donné de voir ,c' est un film qui nous transporte dans un autre monde ,celui des montagnes de Zu peuplées de dieux aux pouvoirs extraordinaires et aux préoccupations à 1000 lieues de celles des humains...le grand but de ces dieux est de ne faire qu' un avec la nature ,mais pour cela il faut affronter le mal ,détruire son mauvais côté pour finalement vivre en harmonie.
Un des grands ennemis de ces dieux est ce qu' on pourrait appeler: les sentiments humains, car l' amour est autant une menace que le mal (Insomnia) prenant plusieurs apparences. A partir de ce postulat ,Tsui Hark reprend en partie la thématique de Green Snake en l' adaptant à un pur "actioner" comme l' était le premier Zu. C' est à dire que sous ses airs de blockbuster bourrin de luxe au scénario anémique ,Legend of Zu est un film très subtil qui mérite plusieurs visions pour en saisir la complexité (qui à la première vision ne saute pas aux yeux...).
Le film est construit comme un grand jeu de dominos ,c'est à dire que du début à la fin chaque élément influe sur le prochain ,toute action à sa cause et sa conséquence...couper une scène de Legend of Zu c' est briser une harmonie intelligament mise en place ,en deux mots :si on coupe une scène ,le film ne voudra plus rien dire !
Le problème majeur avec les films de Tsui Hark ,c'est qu' il n' a pour ainsi dire jamais les moyens suffisants pour donner vie à son imagination débordante ,des chefs d' oeuvre hyper imagintifs comme Green snake souffrent tout de même de leurs effets spéciaux (bien qu' au lieu de ridiculiser le film cet aspect artisanal lui donne un certain charme).Rien de tout ça dans Legend of Zu ,le film est techniquement parfait (en se référant aux standards asiatiques), les images de synthèses sont les plus belles qu' on ait vues dans un film HK (avec Shaolin soccer) ,elles surpassent sans mal des films américains ayant bénéficié d'un budget plus gros (Blade ou Ghosts of mars par exemple). De plus ,la maîtrise de l' espace ,la composition et la photographie sont tellement parfaites que chaque plan est un régal pour les yeux (on peut dire que presque chaque image justifie à elle même la vision du film ),de plus chaque scène est un délice d' imagination (au moins une idée géniale par scène) nous montrant des choses hallucinantes qu' on aurait jamais cru voir un jour sur un écran de cinéma (les montagnes volantes s' écroulants et renaissants de leurs cendres ,un guerrier possédant une épée de plusieurs kilomètres ,une mer de sang au visage démoniaque envahissant le ciel , une déesse dont le visage se craquelle comme du verre éclatant en plusieurs morceaux flottants dans les airs ,des milliers de crânes humains formant un crâne géant....et j' en passe). Le tout envellopé d' une poésie et d' une mélancolie absolument sidérantes .
La musique est absolument sublime ,elle est épique et lyrique et donne au film l' ampleur des plus grandes fresques (alors que ce dernier ne dure qu' une heure et quarante cinq minutes) ,la grande puissance de cette musique rappelle celle composée par Basil Poledouris pour Conan le barbare.
Le seul bémol viendrait du choix de l' acteur principal ,le très mauvais Ekin Cheng...mais bon ,au moins il aura joué dans un chef d'oeuvre ,ce que d' autres acteurs aussi piètres que lui ne feront jamais !
Le premier Zu était une exellente comédie d' héroic fantsy ,le second est un gigantesque opéra lyrique, un film qui risque de rester unique durant de très nombreuses années.
Le pied intégral!
Beau, inspiré, esthétique, aérien, romantique...ce film est un véritable joyau du genre, à condition de ne pas être réfractaire au scénario mince comme une peau de chagrin (les détracteurs n'ont pas compris qu'il n'était qu'un prétexte et la toile de fond d'un véritable voyage sensoriel).
Un long trip envoutant d'une heure trente, à consommer d'une seule traite ou en boucle et sans se poser de questions, pour que le dépaysement et la magie opèrent.
Tsui Hark, touché par la grâce, retrouve son âme d'enfance et se fait plaisir. Ca se voit!
Personnellement, il tourne en boucle sur ma platine depuis que je l'ai acheté!
Magnifique visuellement, mais manque beaucoup trop d'émotions, c'est dommage.
La seule a tiré son épingle du jeu dans le film, c'est Cecilia Cheung. ce qui est dommage, c'est que même l'histoire entre King Sky et Aurore ne nous ému pas vraiment. La musique est belle, surtout pendant la chute de king Sky, et le combat du film est pas mal. Visuellement, c'est un rêve éveillé. Mais il manque cette folie qu'on trouvait dans le un.
SUPERBE. TSUI HARK EST DE RETOUR!
T.HARK nous montre par ce monument cinématographique que son génie est toujours là. A VOIR!
Très sympa visuellement.
Mais par contre au niveau l'histoire ce n'est pas top, c'est bien long par moments.
Cela vient peut être du fait que les moments d'actions soient hyper mouvementés quand à eux.
Par ailleur je n'ai pas vu le premier opus, donc je ne peut pas relativiser.
c'est quoi ce delire!!!!!!!!!!!!
film co-réalisé par hewlett packard et tsui hark c'est une deception totale. les effets speciaux oui, mais 1h 43 d'effets speciaux ca commence a faire lourd. 1h 07 minutes d'attente pour un combat( le seul) de 3 minutes ce devient lourd. pourquoi yuen woo ping au generique comme "martials atrs director" on se le demande. j'ai voulu arreter apres une 1/2heure de film mais bon j'ai pris un calmant et j'etais plus relax apres. je l'ai vus mais jamais ,plus jamais une 2eme vision de ce film. ce film aurait du s'appeller" superman et sa bande dans les montagnes de zu" ahurrissant!!!!!
petite déception pour ce film glacé
Tsui hark a avant tout privilégié le visuel pour ce film d'effets spéciaux.
Il a ainsi négligé le scénario digne d'un épisode de bioman
C'est pourquoi le background pseudo philosophique n'est que le prétexte à une furieuse débauche visuelle .Mais étrangement ce film est aussi très froid voire figé tel une calligraphie ou un jeu video si l'on veut être incisif.Mais a mon avis cet effet est un prétexte commode pour excuser les acteurs potiches ekin cheng et cecilia cheng aussi expressif que des iceberg .
Je ne peux aussi m'empécher de rapprocher ce film à des blockbuster us tel starwars épisode one , acteurs qui ont l'air de s'ennuyer , débauche d'effets spéciaux , scénario inexistant.
Mais peut être par rapport aux films us , legend s'en tire par la poésie qui ressort de ce film tourbillon mais néanmmoins glacé.En tout cas à ne pas rater
Vraiment déçu :-(
Ayant lu de nombreuses critiques positives, je m'attendais à un film incroyable mais finalement je suis très déçu.
Visuellement rien à dire le film est impressionnant mais à part çà perso je suis jamais vraiment "entré" dans l'histoire, est-ce que c'est parce que je n'ai pas vu le premier zu, j'en sais rien mais je dois avouer franchement qu'après 1/2 heure de film j'ai hésité d'arrêter (ce qui m'arrive très rarement)
Mais bon, je m'interroge quand même sur l'utilité de mettre autant d'effets spéciaux dans le film, c'est vrai çà apporte un + mais de là à en utiliser sur 90% des scènes...
Un film stupéfiant qui prend sa valeur avec le temps !
Un déluge d'images absolument terrassantes, bien qu'un peu trop synthétiques (je vais me mettre à regretter les effets spéciaux de Green Snake, moi...), un scénario basique : le bien affronte le mal, c'est connut mais ça marche toujours, des capitaux américains, donc un retour logique de clichés occidentalisant, une mise en scène folle, aprsè tout c'est du Tsui non, un film qui passe comme ça, vite, très vite, trop vite...
Un peu de tout ça.
Tout simplement génial.
Legend of Zu est un electrochoc visuel. Epoustouflant est un maigre mot: Tsui Hark a réalisé un film carrément dément. Cet apocalypse visuel paye peut être le prix de personnages relegués au second rang, mais le spectacle reste entier et se deguste sans retenue !
DU GRAND SPECTACLE. DU TSUI HARK EN PUISSANCE
"Legend of ZU" est ce que l'on pourrait qualifier de très bon film. De part son scénario, ses acteurs, ses effets spéciaux... Bref une petite bombe en puissance. Tsui HARK nous prouve que son génie est encore intact.
Film à conseiller les yeux fermés. Si vous avez aimé le premier opus, vous n'allez pas être déçus.
Pour info, le VCD est de bonne qualité. Les sous titres assez lisibles (parfois pas vraiment mais bon...) et on est gratifié en plus d'un making of d'environ un quart d'heure
sur le deuxième disque.
Legend of Zu
Sans aucun doute l'un des films les plus attendus par les fans du cinema de HK qui ont decouvert ce cinema par l'intermediaire de Zu premier du nom...
Bien que le premier Zu ait ete un veritable regale des yeux et des sens, il faut admettre que le manque de scenario coherent en faisait encore une oeuvre inaccomplie (tout en lui conferent un charme indeniable).
Pour Zu 2, Tsui Hark a ressorti ses ordinateurs mais a aussi mis la mains a la pate pour pondre un scenario qui tient la route.
Parfois coinces entre des effets speciaux tres flashys et des coregraphies pas toujours au top, les acteurs font leur maximum pour se rendre credible. Il faut bien dire que le niveau etait eleve pour se mettre au rang d'un Zu 1. Mais le tout est magnifique de poesie et de romantisme. Bref un film exceptionnel, a mon avis meilleur que le premier mais on a tous des avis differents...
Déception la plus totale
C'est plus chiant qu'un épisode de Bioman qui eux ne durent qu'une demi-heure! Non seulement l'histoire est ridicule mais contrairement à ce que l'on lit, le film est visuellement très laid. J'dirais même plus, qu'es-ce que c'est moche!
Rarement d'ailleurs un film ne m'aura aussi peu intéressé.
C'est simple j'ai arrêté avant la fin (au bout d'une heure d'ennui profond) ce qui a du m'arriver 3 fois dans ma vie...
Vraiment je comprends pas les critiques dithyrambiques sur ce navet.
The LEGENDARY... Harley Davidson! ZOU! Johnny! Johnny! Au nom des Bikers!!!
OH! YEAH...