Un classique du polar HK.
A ma première vision, The Killer ne m’avait pas plus emballé que ça. Il faut dire que les conditions pour le voir étaient un tantinet mauvaises. Erreur corrigée, et place à l'excellent DVD édité par HK. Le plaisir en a été tout simplement décuplé. Si dans le fond je préfère l'ultra violence de A Toute Epreuve et l'émotion pure d'Une Balle Dans la Tête, The Killer arrive à trouver sa place dans ce trio de tête, les trois oeuvres étant au final les meilleures de John Woo, avec lLe Syndicat du Crime.
The Killer est l'un des films les plus importants de son auteur, qui, à la fin des années 80, affirma définitivement son style, imposa sa marque au cinéma mondial, en proposant des polars musclés souvent plus violents que la normale, mais faisant principalement office de vaccin contre la violence en elle-même. Si The Killer est violent, il est immédiatement contredi par l'apparition des colombes, symboles de paix. Si Une Balle Dans la Tête fait preuve de cruauté, il s'avère apaisé par cette formidable histoire d'amitié bercée par la musique tout aussi émouvante de James Wong. Si A Toute Epreuve représente le défouloir total d'un réalisateur au-dessus du lot, l'ensemble demeure teinté de touches d'humour apportant de l'oxygène au spectateur (le bébé kidnappé entre autre). Alors le spectateur lambda se sentira immédiatement choqué par cette succession de gunfights puissants et majestueux, n'y voyant guère qu'un polar avec des Chinois qui sautent dans les tous les sens. The Killer ne mérite pas cette réputation, où nous, passionnés de cinéma asiatique, sommes toujours obligés de nous justifier auprès de ceux qui appréhendent le cinéma Hongkongais, en leur expliquant que c'est l'un des plus grands films HK, l'un des meilleurs de John Woo ("Si si vous savez, le réalisateur de Volte Face et de Mission Impossible 2") et qu'il fait souvent parti du top 10 des amateurs du genre, et blablabla et blablabla. C'en est triste.
The Killer est un vibrant polar, bien foutu, un poil répétitif peut être (je préfère la descente aux enfers d'Une balle dans la tête) car le style peine à se renouveler (poursuites en voiture assez moyennes, dommage). Ceci dit, comment ne pas verser sa petite larme devant des séquences aussi fortes que drôles. La complicité entre Mickey et Dumbo (face à face au gun dans l'appartement de Jenny), la symétrie séquentielle où l'on voit tour à tour Mickey et Dumbo sur le fauteuil en cuir, le massacre dans l'église, les deux amoureux qui se "cherchent" en rampant sur le sol, et que sais-je encore. De toute manière, que l'on aime ou pas le cinéma particulier de HongKong, il est pratiquement impossible de s'emmerder devant The Killer, polar à l'ancienne, multipliant les petites images fortes (les deux héros face à la caméra, marchant au ralentit avec derrière eux, l'envol d'une colombe) et le rendant ainsi inoubliable.
Esthétique : 4/5 - Pas définitif dans sa mise en scène, mais tout de même sacrément prenant. Musique : 4.25/5 - Des thèmes accrocheurs, mélodramatiques. Belle chanson de Sally Yeh. Interprétation : 4.5/5 - Un duo exceptionnel, proche du sans faute. Sally Yeh hélas en déca. Scénario : 4/5 - Classique, prétexte à la démonstration du savoir-faire de Woo. Franchement épatant.
Un Classique Eternel et Romantique
The Killer est un film essentiel du patrimoine cinématographique mondial car il fait quelque chose de rare: inventer des clichés, c'est à dire des poses et des situations destinées à être dupliquées à l'infini par le cinéma mondial et à susciter des vocations de cinéastes, et les porter à leur sommet. Indépendamment de sa réussite, le film a atteint son objectif: donner envie à des spectateurs aux quatre coins du monde (Gans, Tarantino entre autres) de prendre la caméra et de créer un univers personnel sur ses fondations. Les années récentes ont récité à l'infini la leçon wooienne: le double braquage, deux précautions valent mieux qu'une, le ralenti comme reflet des émotions des tueurs, les colombes, le côté aérien de l'action. Mais en plus de clichés visuels, the Killer a aussi en transposant de façon plus aboutie que dans le Syndicat du Crime les thèmes de Chang Cheh dans le monde mafieux mis en place un cliché de personnage: si l'image du cow boy mercenaire et désinvolte est pour toujours liée à Leone, celle du tueur romantique solitaire épris d'honneur dans un monde où ce dernier à disparu appartient à Woo pour l'éternité. Ce type de personnage a le mérite d'être un homme complet: un homme capable de frimer, de prendre des poses viriles, d'être fidèle en amitié comme de pleurer et d'apprécier à sa juste valeur ce que lui offre l'être aimé.
Comme toutes les réussites majeures, the Killer transcende son genre: il est un superbe film d'action mais aussi un mélodrame, une comédie (l'hilarant et génial passage mickey/dumbo), une réflexion sur la faute et la rédemption à l'intérieur du film noir (Scorcese est d'ailleurs un grand fan du film), un chant nostalgique qui pleure tout ce que l'époque et Hong Kong ont perdu (amitié, honneur, fidélité, romantisme).
Pour ce qui est de la réussite de l'exécution du film, elle provient de tous les acteurs et de toute l'équipe de la Workshop qui se sont mis au service de la vision de Woo: Chow Yun Fat alternant grimaces, mélancolie et frime avec un charisme n'ayant rien à envier à Bogart, Danny Lee en permanence à la frontière du mélodramatique et de l'impassibilité, Sally Yeh et sa séduction naïve, la photographie très riche chromatiquement de Peter Pau qui a pour effet de mettre encore plus en valeur les personnages, la brillante mise en place technique des chorégraphies par Ching Siu Tung, l'apport scénaristique de Tsui Hark (le trio amoureux,le remplacement du jazz du Samouraï par une chanson pour rendre le film contemporain) et le montage de Kung Wing Fan qui par son côté haché souligne plus la situation que la mise en scène et contribue ainsi à faire de the Killer une succession de scènes d'anthologie, de magnifiques moments émotionnels.
A chaque visionnage, the Killer prend le spectateur à la gorge. Il est familier mais c'est un film différent que l'on voit à chaque fois. Il faudrait des pages et des pages pour expliquer ce qui le rend essentiel. Quand on a fait the Killer, on peut faire un wagon de ratages (ce dont Woo ne s'est pas privé durant sa période américaine) ou prendre sa retraite heureux d'avoir comblé de bonheur les quatre coins de la planète cinéphile.
John Woo a réalisé un grand film romantique pour un monde qui ne l'est plus. Qu'il en soit remercié.
The Killer mon beau soucis.
The Killer est un film embarrassant simplement parce qu’il est à la conjoncture de plusieurs phénomènes différents, d’une certaine réalité, d’une certaine actualité, d’un goût du fantasme et de la romance.
Lorsque le film sort à Hongkong, il fait l’effet d’une bombe et devient le plus gros succès jamais réalisé à Hongkong. Il suit d’ailleurs de peu Le Syndicat du crime (1986) du même réalisateur qui avait lui aussi établit un record au box office. Deux films qui ont assis une notoriété capable de faire oublier les échecs du passé qui avaient mis fin à la carrière de John Woo avant d’être sauvé par Tsui Hark.
The Killer fût également le second temps de l’émancipation du cinéma hongkongais en Europe en circulant dans quelques cinémas et surtout dans des copies VHS à la qualité parfois douteuse que les amateurs se refilaient les uns les autres. Un film qui a fasciné des milliers de gens (voir plus) à travers toute la planète, des milliers de spectateurs qui alors ignoraient tout du réalisateur et des cinémas d’Asie, souvent perçu comme un vaste ensemble indistinct. Voici une valeur qu’on ne peut enlever au film, le fait de valoir pour lui-même sans autre importance que le film lui-même. Il faut bien avoir en tête qu’à cette époque, le cinéma hongkongais était méconnu voir inconnu, difficile d’accès et soulevait peu d’intérêt(le seul cinéma qui s’était diffusé au préalable était les films de la Shaw Brothers qui arrivaient en Europe par le réseau magrébin et les films de Bruce Lee). On ne voyait pas le film parce que c’était un John Woo, ou parce que Chow Yun Fat ou Danny Lee jouaient dedans, mais parce que ce film était une révolution. On voulait le voir pour lui-même.
The Killer est par essence ce qu’on nomme un classique, un incontournable. Il fait partie d’une histoire et d’un cinéma qu’on ne peut aborder sans passer par lui, comme on ne peut s’intéresser au cinéma (en général) sans voir L’Assassinat du Duc de Guise ( André Calmettes et Charles le Bargy, 1908), Le Cabinet du Docteur Caligari (Robert Wiene, 1920), Docteur Mabuse (Fritz Lang, 1922), L’Aurore (F.W. Murnau, 1927), Le cuirassé Potemkine (Sergei Eisenstein, 1925)ou l’Homme à la caméra (Dziga Vertov, 1929). Et en ce sens, il ne s’agit pas d’aimer ou non le film, mais simplement d’assumer l’importance que le film a pu avoir sur l’industrie cinématographique, sur les formes cinématographiques et sur le marché. Pour prendre un exemple simple, l’usage du ralenti et d’une musique douce pour compenser et amplifier la violence de certaines scènes est devenu une recette reprise partout dans le monde grâce au cinéma de John Woo et ce, même s’il n’en est pas l’instigateur initiale.
Mais autour de The Killer s’est aussi construit un mythe, parce qu’au-delà de son importance, alors qu’il passait de main en main, se véhiculait aussi une puissante fascination, faisant du film un intouchable. 1989, l’année des manifestations de la place Tiananmen, la première révolte en Chine exhibée sur toute la planète grâce aux caméras de télévision et le premier gros heurt depuis l’annonce de la rétrocession. Avec le temps s’est construit une légende, celle de The Killer, le film qui fit exploser la violence dans le cinéma hongkongais en réponse à la perte de liberté ressenti dans la répression des étudiants chinois. Nous commençons à nager dans le fantasme, un fantasme qui oubli que la violence à toujours été présente dans le cinéma de Hongkong et que celle présente dans The Killer n’est pas plus importance que dans L’Enfer des Armes (Tsui Hark, 1980) ou dans le cinéma de Chang Cheh. The Killer emporte simplement dans sa notoriété ce besoin de rendre le mythe plus fort encore, quitte à en oublier l’histoire dont il hérite (John Woo fût l’assistant de Chang Cheh). A la fin des années 80, le polar hongkongais se cherche un nouveau souffle, un souffle qui trouvera sa forme dans le cinéma de John Woo avec des films comme Le Syndicat du crime et The Killer mais qui n’efface pas les autres tentatives moins fructueuses comme celle, un an plus tôt, de Wong Kar Waï avec As Tears Go By (le film met en scène une jeunesse mafieuse).
Le temps passant, John Woo a gagné en importance et sa notoriété grandissant, ses films semblaient de plus en plus importants. D’où un problème à postériori. Si voir le film au début des années 90 entrainait forcément le spectateur dans un plaisir nouveau, quand est-il aujourd’hui ? On ne peut renier le rôle et l’importance de ce film, mais ce doit on toujours d’adorer ce film ? Les jeunes générations qui se tournent vers le cinéma de Hongkong ne peuvent échapper à The Killer, mais quel espace ont-ils pour apprécier le film ?
Entre fascination et importance réel, le film est entré dans un sanctuaire, un panthéon comme disait Stanley Cavell (A la Recherche du bonheur) qui le rend intouchable. Ce n’est plus un film sur lequel on peut s’exprimer, c’est un artefact divin qui impose sa loi. Critiquer un film de cette nature, c’est bien souvent prendre le risque de s’attirer les foudres d’une foule en colère, une foule aveugle qui dans la sacralisation de l’objet à oublié l’essentiel : The Killer n’est qu’un film. Un film qui a éveillé quelque chose chez nous au moment où nous l’avons vu, un film qui a participé à changer certaines figures du cinéma, mais un film tout de même. Rien qu’un film que chacun voit en son temps et avec sa propre vision, sa propre sensibilité. Et la sacro-sainte religion du dieu Wooien ne changera pas le fait que voir The Killer aujourd’hui pour la première fois, n’a rien à voir avec l’avoir vu il y a 19 ans, cela change juste une chose : en 1990, le film nous offrait un nouvel espace de liberté, avec un nouveau mode de narration ; aujourd’hui, le discours ambiant fait du film un tombeau où les jeunes générations ne peuvent qu’être d’accords avec leurs aînés ou être désavoué.
Colombes, église, Danny Lee, Chow Yun-Fat, balles & ballet,
The Killer est un film magnifique sur l'amitié et le sens de l'honneur. Je ne parlerai pas de l'histoire, il suffit de lire ce qui est écrit au-dessus. On peut voir ce film comme une vaste boucherie, apologie du tueur professionel maître de la technique, mais conservant quelques faiblesses vis-à-vis des balles. Ils restent humains tout de même. On peut le voir aussi comme une romance, passion fragile entre Jeff et la chanteuse, qui ne demande qu'un peu de calme et de chirurgie pour être heureux. Cette seconde vision reste néanmoins peu développée dans le film. Ce ne sont que deux visions possibles, vous pouvez aussi chercher à analyser le comportement des organisations criminelles à Hong-Kong, c'est un choix.
Mais regardons à nouveau le titre du film : "The Killer", "Le tueur" en français dans le texte. Il est au centre du film, il en est l'attraction, le sujet, le but : le tueur. Et pour interpréter ce tueur, Chow Yun-Fat, monument de calme et de sang-froid. Ne nous méprenons pas, ici n'est point le lieu du crime miteux, passionel ou accidentel (si si, ça existe). Tuer est aussi un métier, Jeff est un professionel. Et si votre boucher ne pleure pas sur chaque petit veau qu'il dépèce, Jeff ne s'attarde pas non plus une fois le contrat fini.
Que veut-il seulement ? Arrêter, il en a assez. Mais il y a des métiers où l'on est encore à la merci de son patron. Remplacez le métier de Jeff par tout autre métier, ça n'aurait pas marché, il y aurait toujours eu une parade avec la justice étatique. Seul ce métier de 'Killer' permet d'intégrer pleinement cette 'justice de l'honneur'.
Et Woo s'en donne à coeur-joie, les fusillades sont des ballets où les danseurs intelligents souffrent. Les scènes calmes donnent corps et âme aux scènes d'action, ce qui fait de ce film l'un des plus sensibles et des plus beaux qu'il m'ait était donné de voir. Parce que ce tueur n'est pas n'importe qui, parce qu'ici rien n'est banal et rien n'est fantaisiste (à prendre au second degré bien sûr, mais entre une 'love story' américaine et The Killer, c'est la 'quatrième dimension' et un livre de Buffon), et parce qu'ici l'histoire finit comme on ne peut y rêver, alors on doit le voir.
Le meilleur du genre, rien a ajouter
Un film que l'on peut revoir dix fois en en appréciant toujours les plans, la musique, bref l'atmosphère incomparable qui s'en dégage. Un film à l'esthetique tellement copiée et pourtant unique. Chef d'oeuvre.
LE film à voir absolument pour les novices de ce cinéma asiatique fascinant et différent
LE film à revoir absolument pour tous les fans du ciné HK
LE film à revoir 50 fois au ralenti pour tous les étudiants des grandes écoles de cinéma
Il n'y
a pas de mots assez forts pour décrire ce qu'on ressent en regardant ce film.
Tout ce qu'on peut dire, c'est que The Killer est assurément le meilleur
film de John Woo, le plus complet, le plus personnel, le plus représentatif
de sa filmographie remarquable, puisqu'il y a absolument tout ce qu'un spectateur
peut rêver: action, émotion, ambiance asiatique dépaysante et fascinante,
réalisation maîtrisée et tout à fait novatrice, notamment par un montage exceptionnel
de densité et de précision, et bien d'autres choses encore..
En un mot, c'est incontestablement le film d'action, et même l'un des films
les plus importants de l'histoire du cinéma pour qui sait apprécier le cinéma
d'extrême orient (et je sais par expérience que ce n'est pas le cas pour tout
le monde, certains incultes restant désespérément bornés au cinéma
hollywoodien médiocre et pensant encore que tout ce qui vient d'autres pays
est forcément nase, mais bon refermons la parenthèse sinon je vais m'énerver).
Pourquoi est-ce Le film à voir absolument et à emmener sur une île déserte?
Regardez simplement les 10 premières minutes. Après un générique présentant
des vues nocturnes de Hong-Kong tandis que défilent les noms et une mélodie
d'une mélancolie terrassante annonçant de grands moments à venir, après quelques
plans dans une église où John Woo présente déjà l'un de ses thèmes favoris,
à savoir la confiance en l'autre et l'amitié entre deux hommes, on comprend
qu'il n'est pas un simple tâcheron mais que c'est un auteur à part entière
doublé d'un grand romantique (il avoue d'ailleurs être un grand fan des comédies
musicales de Jacques Demy...). La première scène de gunfight s'ouvre sur plusieurs
fondus enchaînés entre une chanteuse de cabaret et le tueur à gages, plans
chargés émotionnellement et sublimés par la chanson bouleversante qui les accompagne.
La scène d'action en elle-même est un modèle du genre, violente, virtuose et
tragique, qui fait successivement se rhabiller tous les McTiernam, Scott ou
autre Donner du cinéma d'action US.
Et
le plus hallucinant, c'est que Woo réussit le pari fou de tenir le rythme
pendant toute la durée du film, sans aucun temps mort, chaque scène de gunfight
marquant un peu plus le talent et l'originalité inégalables du Maître, et
rentrant au passage au Panthéon des scènes d'anthologie du cinéma mondial.
Même les instants de "repos" entre chaque sont inspirés et passionnants, et
la thèmatique de l'honneur et de la ressemblance tueur-flic récurrente dans
chacun de ses films apparaît ici sous son meilleur jour.
Enfin, Woo a trouvé en Chow Yun-fat l'interprète idéal (il l'avait
d'ailleurs trouvé depuis plusieurs années), véritablement parfait dans son
rôle, et miroir de l'âme de son réalisateur. Il n'a jamais été aussi bon que
chez John Woo (mais Danny Lee n'est pas mal non plus!).
A chaque vision, d'autres éléments viennent se dévoiler à nous, rendant la
magie de ce chef-d'oeuvre toujours plus intense. On a l'impression que même
après 10, 20, 100 visionnages, on ne s'en lassera jamais (et c'est d'ailleurs
le cas). Indispensable à toute vidéothèque de cinéphile !!!!
Le polar hong-kongais au sommet de son art : John Woo et CYF le doublé gagnant
Que
dire sur ce film, sinon qu'il s'agit DU chef d'oeuvre de John
Woo, un John Woo au mieux de sa forme, le film est rythmé, les gunfights
sont spectaculaires, ...
Il n'est pas simplement qu'un film de gunfight, il dépasse largement
cette trop petite catégorie pour lui. En effet, le scénario est
un pur joyau, une vrai merveille, où s'entremêlent les thèmes
chers à John Woo: code d'honneur, reconnaissance, amitié... Il est
taillé sur mesure pour Chow Yun Fat,
qui est magistral dans ce rôle de tueur.
Bref, toute critique que je pourrai faire ne me satisfaire jamais. The
Killer ne se critique pas, il se regarde et se vit ....
Le mélo-polar culte, le sommet de la carrière de John Woo, Chow Yun-Fat déifié, mon film préféré. Rien que ça
Le
chef d'oeuvre parmi les chefs d'oeuvre. Ceux qui sont allergiques au cinéma
chinois peuvent passer leur chemin, car The Killer est un film à
la fois asiatique et très wooien. Il contient à la fois la vista
légendaire de maître Woo à la caméra mais aussi les thèmes
chers au maestro chinois: l'amitié, l'honneur, la rédemption. Ces
valeurs sont aujourd'hui dénigrés, et ce 'code du samourai' cher
à John Woo semble bien dépassé et incongru à la majorité
des spectateurs. Mais il est ici merveilleusement illustré et les
fans seront comblés.
Pour les aficionados du cinéma chinois, The Killer est
considéré comme le chef d'oeuvre absolu de John Woo et peut-être
du cinéma de Hong-Kong tout court. L'histoire est inspirée du Samourai
de Melville avec Alain Delon, qui porte lui aussi le nom de Jeff. Woo y a
apporté sa petit touche personnelle, comme vous pourrez le constater
ci-dessous.
L'interprétation
est à la hauteur, portée par un Chow
Yun Fat au sommet de son art, faisant preuve d'une classe et d'une sensibilité
rare. Danny Lee, qui joue le flic qui
devient l'ami de Jeff, est parfaitement en phase avec Yun-Fat, et leur duo
restera longtemps dans les mémoires.
La musique est comme toujours très importante chez Woo et met le spectateur
dans l'ambiance dès le générique. On retrouve tout au long
du film un thème récurrent, plutôt triste. Si vous savez où
trouver le CD, mailez moi, je le cherche depuis longtemps.
La réalisation de John Woo est un pur joyau, jonglant entre les è
intimistes et les gunfights, utilisant tous les effets possibles: ralentis,
accélérations, multiplication des plans, passages en musique. Prenez
n'importe quelle scène de gunfights, et passer la au ralenti. En 20 secondes,
Woo arrive à faire passer plus de choses que dans la majorité des
autres films de flingage. Le rythme tenu pendant le film est absolument ahurissant,
on cherche les scènes filmées classiquement.
Le montage est une merveille, de la première à la dernière
minute. Les è de gunfights sont un peu moins impressionnantes que
celle d'A Toute Epreuve, mais sont plus
chargées émotionnellement. Woo fait passer dans son scénario
tous les thèmes qui lui sont chères:
L'opposition puis le rapprochement entre deux personnages que tout semble
opposer mais qui se ressemblent (voir Kit et son frère dans Le Syndicat du Crime, Tequila et Tony dans A Toute Epreuve).
L'amitié plus forte que la trahison
L'importance de la parole donnée
L'importance de l'honneur et du respect des anciennes règles
...
Le
film est extrêment riche, et ne perd rien à la revision. En bref,
s'il ne fallait en garder qu'un de John Woo, celui-ci serait le plus représentatif.
Tout est tellement wooien, avec des personnages qui sont très loin de
la réalité, de véritables icônes, chacun représentant
des valeurs, ou une époque. Tout n'est que symbolisme dans The Killer.
Tout est exagéré, les sentiments, les effets visuels, les situations,
mais tout passe. Qui d'autre pourrait faire de même sans être totalement
ridicule ? Personne, absolument personne. John Woo est dans son monde, là
où personne ne peut le rejoindre.
Je pense que vous vous êtes rendu compte de l'admiration que j'ai pour
ce film, et qui fausse peut-être un peu mo jugement. Mais The Killer
est probablement le film de Woo le plus stylisé, et c'est ce que je trouve
le plus fabuleux. Ce n'est pas la logique qui gouverne ce genre de film, mais
le génie de son réalisateur.
Dieu existe
0/5 Vieillit très (trop) mal
A le revoir, que reste t'il de notre "chef d'oeuvre d'action du cinéma asiatique"? Rien, et on s'étonne même de la réputation de la chose. Comment ne pas voir ce qui, maintenant, relève d'un amas de fautes de goûts évidentes ? Une photo à gerber, un pompage odieux du score de James Horner (celui du Double Détente de Walter Hill), un Chow Yun Fat pitoyable avec ses cheveux gominés et ses mimiques exagérées, grotesques, un Danny Lee ridicule tout du long avec sa veste à rayure d'une mocheté à vomir ; sans parler des dialogues, ineptes, d'une grossièreté dramatique omniprésente, de ces chansons mielleuses et imbuvables de Sally Yen... Et ce chat, ce chat qui traverse le salon avec un miaulement semblant tout droit sorti de La Cité de la peur de Les Nuls... Certainement pas "à toute épreuve" du temps que ce The Killer. De l'existence d'une nostalgie révisionniste. Justifiée.
Ce texte, j'avais voulu le balancer pour un premier avril. Mais la honte m'accablait. A mes yeux le blasphème existe et le blabla ci-dessus en est un vrai de vrai. The Killer n'a pas vieilli, ces "défauts" l'étaient déjà à la sortie du film et déjà à l'époque on les montrait du doigt en ricanant. Pourquoi 5/5 dans ce cas ? Dieu n'est pas parfait, c'est ce qui le rend formidable.
CYF n'a pas besoin de photo (appréciée par certains). Eclairé sous tous les angles, il conserve sa classe perpétuelle. James Horner est honoré que sa musique ait servi un film du Dieu John Woo. Il peut désormais mourir tranquille. Danny Lee est le faire-valoir de CYF. Mais CYF n' a pas besoin de faire-valoir, il se fait valoir tout seul. Danny Lee aimerait être CYF. Quand CYF parle, peu importe les dialogues, tout le monde reste fasciné par le mouvement de ses lèvres et l'intonation de sa voix. On s'en fout de ce qu'il dit. Sauf dans Le Syndicat du crime quand il affirme : "Je suis Dieu". Il a raison... même si au doublage HK ça n'était pas sa voix qu'on entendait. Me semble t'il. La cité de la peur est sorti après The Killer, elle l'a honteusement pompé, s'en est inspiré. Le chat de La cité de la peur est un hommage à John Woo. Ca change des colombes. Alors on touche pas à The Killer.
The killer, un film à savourer en solitaire !
Les acteurs sont vraiments excellents les scènes d'action comme on les aime, ce film est un véritable chef d'oeuvre.
20 ans de retard
Je dois bien avouer ce qui risque de sembler impensable pour la majorité : je n'aime rien dans ce film. L'émotion est tellement surjouée qu'elle frole la caricature, tous les poncifs et les stéréotypes les plus ressassés sont au rendez-vous ; le méchant qui n'est pas si méchant, les interminables gunfights décérébrés comme on les filmait il y a justement 20 ans et qui aujourd'hui n'intéressent plus que Michael Bay, l'esthétique clip 80's, le côté cul-cul du discours... La nostalgie a bon dos.
rien à dire
le 5, la note ultime pour un film mythique, john woo: merci pour ce film!
rien à dire, il faut le voir c tout....
(pour la réda: vous pouvez pas inventer un 6/5!?)
Un film qui a fait la réputation de John Woo (et de Hong-Kong)
Le (+)
« The Killer » est Le film Hong-Kongais par excellence : authentique et nerveux. Tout y est. Une fois les armes au poing de Chow Yun Fat, le film ne s’arrête plus : Plan au ralenti, bang bang, vol plané, bang bang, enchaînement chorégraphique, bang bang, et puis … silence … les deux protagonistes sont face à face, pistolets contre têtes. Suspens. Cette scène est devenue par la suite un classique du genre mais quand on se replace dans le contexte de la fin des années 80, l’age d’or des films d’action, on s’aperçoit à quel point John Woo apporte un souffle nouveau. Son style : chorégraphier la violence.
Sur le plan du scénario, trois valeurs sont présentés à leur paroxysme : le dévouement, l’honneur et l’amitié. Bien que le synopsis repose sur une romance, ce sont ces valeurs qui donnent de la force à l’histoire. On retrouve ces mêmes valeurs, cette fois-ci sans détour par la romance dans son prochain film « Une Balle dans la tête » (1990). On note également que John Woo introduit des touches d’humour très réussies, notamment avec la scène du service à thé avec Mickey et Dumbo (ce qui ont vu le film comprendront)
Le (-)
« The Killer » passera t-il l’épreuve du temps ? En tout cas pas la bande sonore, assez pitoyable parfois… et malheureusement, il n’y a pas que la bande sonore. Plein de petites choses font déjà kitch. Notamment, on croit reconnaître une veille déesse dans les scènes de course poursuite. A voir, surtout dans les virages. Autre détail, dans les moments de profonde solitude, Chow Yun Fat nous joue un petit air harmonica. Plutôt amusant.
Sur le plan du scénario, on peut dire que certaines scènes sont parfois un peu burlesques notamment dans les tentatives de donner de la profondeur à l’histoire. Il faut être honnête, même avec tout le respect que l’on doit au maître Woo, on sombre parfois dans le mélodrame. Mais bon. Personnellement, au second degré ça passe très bien.
Le (?)
« The Killer » est un monument. C’est l’atmosphère de tout une époque. L’age d’or du cinéma Hong-Kongais. Et puis tant pis, si parfois le film a mal vieilli. Faut savoir ce que l’on veut. Si vous voulez de la bonne pétarade. Alors n’hésiter pas.
HMMMMMMM...Que dire de plus !
Dans un de leurs arcticles en 1997, hk ont marqué "The killer est un film parfait"...Et ils avaient raison car avec Bullet in the head et le premier Better tomorrow ,c' est LE FILM de Woo.
LE pure chef-d'oeuvre
The Killer est le summum de l'art de John Woo. Ce film regroupe pas mal de ses themes favoris comme l'amitie, la trahison, la redemption...
L'histoire tient surtout grace au magnifique tandem d'acteur qur font Danny Lee et Chow Yun-Fat dont le charisme dans sa prestation est tres impressionant.
Il y a egalement les fameux Gunfights qui sont ici tres bien fait et tres bien filme, en effet la camera de Woo nous propose une vision dans son film tres bien travaillée et suffisament dynamique.
Enfin la musique du film colle parfaitement aux images et accentue le cote dramatique des scenes.
Bref un chef-d'oeuvre qui vaut vraiment le coup et qui merite d'etre vu et revu.
pour moi l'un des meilleur john woo!!!!!!
Moin bien qu"une balle dans la tete mais celui ci fait partis de mes favoris de john woo. Chow yun fat extra dedant comme dab. j ai eu la chance de voir ce film en vostf sur grand ecrant c'était magnifique du bonheurre, jai la version dvd de hkvideo il y a la verssion longue de la bombe.il y a beaucoup de poin fort dans ce film. je le recommende a tous. il est vrait que le scenario est leger mais tous le reste est nikel aller foncer vive sur ce dvd vous ne serait pas decus...
classique....
c'est beau,c'est violent ...c'est john woo,malgré un scénario
banal, sa simplicité ses gun fight the killer en est presque
mystique (les colombe, la vierge, l'eglise). chow wun fat et danny lee
sont magnifique et finallment leur perso ne son pas si different que sa.
un film qui se regarde comme quand on n'ecoute du classique. une oeuvre culte
Merçi Mr John Woo. Merçi.
J'ai réçemment revu "The killer" et il faut dire qu' il se bonifie avec le temps.
Du grand art.
Merçi Mr John Woo. Merçi Mr Tsui Hark.
Du grand cinéma HK
Meme si effectivement, c'est ARCHI surréaliste (chow yun fat tue 30 personnes avant de se faire toucher), c'est du cinéma et donc du spectacle, si vous voulez voir des films réalistes prenez Raisons et sentiments ou La petite maison dans la prairie.
Rien a dire le jeu d'acteurs est parfait, le scénario efficace et la mise en scène excellente, donc c'est 5/5 pour moi, grace notamment au flic qui épaule CYF.
13 février 2004
par
Seiya
non mais n'importe quoi
c'est quoi ces critiques là?!?
entierement d'accord avec noar 13 c un bon film voir tres bon mais c'est tout .
john woo ne sait pas filmer ,ni transiter,cf ses "mode pause" tout simplement amateureques/grotesques. il a bien fait de se casser aux states!
et que dire de chow yun fat,certes il est tres charismatique mais vous parlez d'un acteur monoexpressif... pfffffff quand il est content il sourit ,quand il est malheureux il sourit ,quand il a mal il sourit (m'enfin c'est ptet aussi parce qu'il a pas mal vu comment il oublierait facilement qu'il a un bras arraché...), quand on l'enc... beep il doit sourir aussi j'imagine?!?
je suis pas amateur de gun fight complement surrealiste non plus en passant.
en ce qui concerne "l'amitié" vu par john woo,c'est d'une niaiserie ...
bref plus que decevant mais bon il reste une reference je l'admet !!
CE FILM EST UN CHEF D'OEUVRE ABSOLU
Rien d'autre à ajouter. Pas besoin...
Oh et puis si: deux ou trois choses aux détracteurs d'un des plus grands film de Hong Kong... oui, les méchants sont méchants, oui, le mot "ami" doit être répété environ 487 fois dans tout le film, oui, l'écriture de Woo est d'une pureté confondante, et ses dialogues naïfs. Et alors?
Tout le monde a déjà assez encensé le film, que ce soit du point de vue musical ou technique, je sais, mais... je me permettrai également de parler des deux choses qui m'ont frappées à ma dernière vision du film (c'est plus fort que moi): 1) la scène de la rencontre entre Chow Yun-Fat et Sally Yeh, sur la chanson désormais mythique de l'actrice/chanteuse; elle a inspiré la rencontre entre De Niro et Sharon Stone dans le "Casino" de Scorsese. Le plan de Chow Yun Fat avançant le regard dans le vide tandis que Sally yeh chante en arrière plan est d'une beauté rarement égalée
2) la scène de la statue de la vierge qui explose sur l'opéra de Wagner; les morceaux volent en éclat, la caméra avance vers Fat, puis vers Lee, se tournant vers elle, puis vers Yeh, la tête enfouie entre ses genoux (plan superbe, lumière superbe), puis vers le prêtre, faisant le signe de croix... si ça ce n'est pas du grand art... si ça ce n'est pas du génie...
Après avoir vu le film une première fois (si on se souvient de la première fois :)) ), est même au bout du trentième visionnage du film de Woo, ces scènes restent une des plus belles que le cinéaste aie réalisée.
Une dernière chose, qui m'a frappé pour la première fois à ma dernière vision également (ça faisait bien plus d'un an): la perfection totale avec laquelle se pose l'action, le décor, les personnages, sans quasiment aucun dialogue; le reste du film, au dialogues ultra-simples et assez peu nombreux au final, est de la même trempe; et de penser qu'il n'y a qu'un grand film pour parler encore au spectateur, par la simple force de ses images, si on lui enlevait ses dialogues...
Un chef d'oeuvre absolu.
un pur chef d'oeuvre
Le polar mythique de John Woo voila comment résumer ce film Génial avec un très bon Chow Yun-Fat dans le rôle principal
A voir et a revoir
HK history.
Objet de culte pour bon nombres de fans de Mr WOO . The Killer est l'un des films cultes d'HK ,un de ces films qui au 4 coins de la terre se font un nom .
N'étant pas un fan de John Woo il faut qd même noter que au dela de ces dialogues niais, de son coté irréaliste surement voulu ( le gars qui continue de tirer sns pb avec un bras bousillé; le nombre illimité des balles ds les chargeurs ) ,the Killer offre une action irréprochable, des gunfights incontestablement magnifiques ,et pas aussi simple à filmer que ça en à l'air. C'est donc un hero-movie ds toute sa splendeur, avec une dernière demi-heure hallucinante , ponctuée d'une relative émotion ds un final parfait .Le prototype même du film où les images valent cent fois les dialogues .The Killer respecte de plus les codes du genre (amitié ect....) .
Il faut le voir pour le croire
The Killer est un croisement fantastique entre polar noir, science-fiction et comedie musicale (??). A l'instar de tout bon polar noir, et celui-ci en est un excellent, les protagonistes sont soient des affreux, soit des affreux qui ont des principes, soit des gentils qui souffrent beaucoup ou meurent rapidement. L'histoire, prenante, se met en place parfaitement, les acteurs sont excellents (je ne ferai pas la 12753eme eloge de Chow Yun Fat, tout a ete dit) et tout le film tend vers une fin apocalyptique, les "retrouvailles" finales les plus terribles que j'ai jamais vues. S'ajoute a cela un cote science-fiction: le realisateur ne s'embarasse pas des menues contraintes de la realite, comme le nombre de balles dans un chargeur ou la possibilite de courir ou sauter avec trois balles dans le corps. Cela lui permet d'assurer une fluidite et une continuite dans l'action jamais atteinte jusqu'alors (a part peut-etre dans Le Syndicat du Crime 2...). Ce qui ne l'empeche pas d'intercaler quelques scenes de recharges lorsqu'elles permettent d'entretenir efficacement la tension. Enfin, le cote "comedie musicale" est du surtout a une belle -presque poetique- choregraphie des mouvements, des regards, des tirs-esquives-ripostes, tous suivis par une camera virevoltante et saisissant presque chaque instant et chaque geste dans toute leur beaute, offrant au spectateur un tourbillon d'images fabuleuses, tourbillon pourtant extraordinairement coherent et dynamique, grace a un montage absolument parfait. Simplement, a l'inverse d'une comedie musicale, c'est la musique, tres reussie, qui suit l'action (et puis, les acteurs ne chantent pas beaucoup...). Les themes abordes ici de loyaute, d'amitie et de sacrifices sont bien etayes, parfois meme appuyes par quelques symboles frappant (voir clinquant) comme l'envol de colombes. Au pire, ca fait sourire. Une reference donc, un genre nouveau a lui tout seul qui a inspire beaucoup de realisateurs, ce film est un classique immanquable du cinema Hongkongais.
Excellent...
mais de là à parler de chocs emotionnels, de pleurer, etc...
Franchement là je comprends pas, j'ai du louper quelquechose.
J'ai du mal à dire exactement pourquoi, mais j'ai été un peu déçu.
Je penses que le premier facteur est sans doute une trop grande attente suscitée par l'ensemble des critiques élogieuses voire fanatiques sur ce film.
Un autre point concerne certaines scenes carrément cucul (la scène jumbo, et plus généralement le jeu de l'actrice principale franchement niaise (peut être le doublage)) et de nombreux clichés.
Finalement, je pense que le film a également un peu vieilli.
Mais bon cela reste incontestablement une référence.
Le meilleur film de tout les temps, absolument sublime.
Le film à voir et à revoir.
The Killer est un film incroyable, ce film n'a absolument aucun défaut, tout y est parfait. La réalisation de John Woo est d'une virtuosité absolue dans ce film, le scénario est superbe avec de multiples rebondissements et nous tient en haleine jusqu'à une fin terrible et titanesque (C'est la fin de film la plus inattendue et la plus belle que j'ai vu pour le moment) . Les gunfights du film, en plus d'être superbes visuellement, contiennent ici une dimension chaque fois tragique et sont introduites dans le film pour montrer quelques choses, elles ont un but bien précis. Ce ne sont pas des gunfights qui sont mis là sans raison juste pour faire joli.
L'histoire du film est loin d'être anecdotique comme ça l'est souvent dans ce genre de film, avec des personnages bien approfondis et qui ne sont ni tout noir, ni tout blanc (John Woo arrive même à nous faire trouver le personnage du tueur plus sympathique que celui du policier). Le film dans ces moments plus classique est ponctué de splendides scènes, notament la discussion entre le policier et le tueur au bord de la rivière.
Un dernier mot sur les acteurs pour dire que ceux-ci sont à la hauteur du film, ils sont tout bonnement magnifiques. Chow Yun Fat dans le rôle du tueur est géant, un mélange de coolitude, de décontraction et d'honneur font de lui un vrai dieu dans ce film, il n'a jamais été aussi bon que dans ce film. Danny Lee dans le rôle du policier est excellent aussi, ce doit aussi être son meilleur rôle. Leur interprétation y est pour beaucoup dans la réussite de ce film.
Tout ces ingrédients mis ensemble font que ce film est le meilleur film de tout les temps.
L'absolue perfection du crime.
Pour apprécier The Killer encore davantage que ce que la ligne claire de sa propre tension impose, il faut voir Le Samouraï (1967) de Jean-Pierre Melville, avec Alain Delon. Tout le monde sait la fascination de John Woo pour ce film. Pour, précisément, sa tension, son caractère de nécessité de dépouillement (ascétisme à deux degrés : métaphore du tueur, réalité de l'image). Pour, aussi, la détermination d'une point de jointure entre romantisme débridé (romantisme romanesque en fait) et rigueur bressonienne, pratiquement inexpressive. Tout l'univers de poupées jigognes qui s'élabore dans et autour de The Killer (il faudrait encore rajouter l'interaction paradoxale avec la Nouvelle Vague HK et le cinéma traditionnel de Chang Cheh) ouvre ce film, malgré sa tension linéaire, au jeu même qui fait du cinéma une "culture" ou un "phénomène culturel" : le "jeu" du jeu culturel, si l'on veut. Car The Killer est le noeud dialectique où un grand nombre de paradoxes du cinéma, de son histoire et de sa lecture trouvent non pas leur résolution, mais le lieu de l'attente où cette résolution n'arrive pas (personnage, scénario, plan, champ-contrechamp, réalité, valeur, etc.). Le lieu de l'entame de cette attente, qui est attente de différence. The Killer est un film qui fait différer ou qui diffère lui-même. C'est, à im-proprement parler, un film "différant". Derrida s'impose ici.
Mon premier grand choc cinématographique. Le film qui m'a initié au cinéma hongkongais. The Killer, ah! quel film! Tout est culte dans The Killer, la musique, les scènes de gunfights de John Woo, l'interprétation des acteurs, le montage de David Wu... The Killer frôle la perfection absolue à chaque instant. La scène finale dans la chapelle est d'une barbarie rare: fascination extrême à chaque ralenti, à chaque arrêt sur image, l'émotion perce au détour de chaque regard, au bout de ... chaque canon de fusil! Et surtout: Chow Yun Fat, quelle classe, quel charisme! Comme il le dit lui même, ce type, quand il braque un flingue, il se passe quelque chose à l'écran. Définitivement, le film CULTE.
Que de sang
esperons que l'édition de HK video en DVD sera digne du film.
UNE REVELATION
Jeff est un tueur professionnel qui travaille en solo. Lors de l'execution d'un contrat, il blesse une jeune chanteuse, Jenny. Rongé par le remord, John accepte un contrat qui lui permettra d'avoir l'argent nécessaire pour soigner Jenny, celui-ci tourne mal, il est poursuivit à la fois par son employeur et par la police.
THE KILLER ou l’œuvre cinématographique ultime : il n'y a pas de mots assez forts pour décrire ce qu'on ressent en regardant ce film. THE KILLER s’inscrit dans la filmographie de John Woo comme son œuvre la plus complète, la plus personnelle. THE KILLER concentre tous les ingrédients indispensables à l’accouchement d’un film majeur : action, émotion, ambiance asiatique dépaysante et fascinante, réalisation maîtrisée et tout à fait novatrice, notamment par un montage exceptionnel de densité et de précision, et bien d'autres choses encore…
Car THE KILLER n’est pas un vulgaire film d’action comme il en est produit des dizaines chaque année de par le monde. Il est LE film d’action le plus abouti et représente même l'un des films les plus importants de l'histoire du cinéma. Dès les premières minutes du film, le talent de John Woo explose à l’écran : plans léchés sur le Hong-Kong by night sur fonds de la mélodie aussi sublime qu’entêtante chantée par Sally Yeh (Jenny). L’entrée dans le bar de Chow Yun-Fat alias Jeff the killer, tueur à gage à la classe naturelle indéniable, qui précède la première scène de gunfights alterne plans entre la chanteuse de cabaret et le tueur à gages, plans visuellement et musicalement chargés d’émotion à fleur de peau. La scène d'action en elle-même est un modèle du genre, violente, virtuose et tragique et enterre à juste titre les pourtant talentueux réalisateurs américains du genre.
On comprend vite que Jeff, ce tueur solitaire au regard profond et aux gestes d’une froideur mécanique n’est pas un tueur comme les autres puisque la blessure accidentelle qu’il va infliger à Jenny va bouleverser sa vie et faire ressortir le côté romantique qui sommeillait profondément en lui. Jeff va en effet tout mettre en œuvre pour tenter de réparer son erreur quitte à mettre sa propre vie en danger et à s’attirer bien vite les soupçons de la police et notamment de l’acharné inspecteur Li campé par un impeccable Danny Lee qui rend parfaitement la réplique à la future star internationale Chow Yun-Fat. Ce duo charismatique va permettre à John Woo de retranscrire à l’écran durant tout le film les valeurs humaines qui lui sont chères et notamment l’amitié, la confiance et l’honneur de la manière la plus noble qui soit malgré la particularité et l’opposition entre les principaux protagonistes.
Outre l’intérêt sur le fonds pour l’opposition certes peu originale mais traitée intelligemment entre les personnages de Jeff et de l’inspecteur Li, l’essentiel de l’œuvre sur la forme réside sur le déroulement inédit des scènes d’action. Le talent de John Woo et de son équipe explose aux yeux du monde entier. Les tueries violentes, sauvages et sanguinaires sont orchestrées telles des ballets savamment chorégraphiés, empruntant leurs principales influences aux films de sabres chinois (les wu-xia-pian) et aux rythmes endiablé hérités du jazz. Ici, les armes à feu remplacent avantageusement les épées comment prolongement de la main et les mouvements exagérément spectaculaires des cascadeurs pour tomber lors des fusillades entraînant la mort s’inspirent efficacement du cinéma de Sam Peckinpah et des violents westerns italiens tournés dans les années 70’. Vous l’aurez compris, jamais des scènes d’une telle violence n’auront été aussi jouissives et la grande prouesse de John Woo réside ici dans le fait que le rythme du film ne faiblit jamais : entre scènes dramatiques intenses et inspirées et combats aussi dantesques qu’originaux, le réalisateur parvient toujours à installer une alchimie parfaitement dosée.
Ouvertement inspiré du "Samouraï" de Melville avec Alain Delon, John Woo revisite avec ce film au montage inédit en rendant attachant et sympathique le plus terrible des tueurs à gages et en mettant à l'écran plusieurs scènes cultes. Dix ans pourront passer entre deux visionnages de ce film, vous vous souviendrez toujours de la scène d'introduction dès l'entrée de Chow Yun Fat, dans le bar autant que de la scène finale. THE KILLER est chef d’œuvre ultime à la fois passionnant, ultra-spectaculaire, une véritable ode à l’amitié et à l’honneur et mériterait largement d’être sanctionné de plus de cinq étoiles. Un film hautement recommandable. De la pure dynamite !
the KILLER un chef vrai chef deuvre ,ce film a revolutioné le cinema asiatique .
The Killer est pour moi le meilleur film que jai vu, bien
que jaime dautre film comme "le synducat du crime"
"hard boiled" mais celui ci est bien le meilleur !!!
a voir et a revoir
sans se lacer .....
Rien à dire, the killer est le polar hk par excellence
Des acteurs au sommet de leur art, une réalisation parfaite, une bande son excellente, des gunfights magnifiques,...
John Woo signe ici son meilleur film, un film simple qui traite de choses terriblement importantes: l'amitié, l'honneur, la trahison,...
The Killer est un film culte et je conseille aux malheureux qui ne l'ont pas vu de se le procurer d'urgence.
"The" film
On a beaucoup disserté sur ce film mais pour moi, The Killer c'est avant tout le film qui m'a fait découvrir le cinéma hong-kongais (d'ailleurs je n'avais pas beaucoup entendu parlé du film avant de le voir).
Un film culte qui fait date dans l'histoire du 7ième art.
Film mythique, pour une majorité... oui, mais pourquoi ?
Entre la nostalgie de l'age d'or du cinéma HK où les Gunfights ont donné aux réalisateurs leurs lettres de noblesse, et la recherche d'une intensité dramatique ou d'une profondeur des personnages, j'avoue que là encore quelque chose m'échappe.
"The Killer" est avant tout un thriller très basique dans sa construction, qui au regard du fan de ciné asia que je suis m'est apparu pourtant bien quelconque.
De plus, s'est ajouté avec le temps la note Kitch et Retro assez ridicule à certains moments. La crédibilité en prend un coup, asuremment. Les dialogues, très 80's, sont également plus que risibles le plus souvent. Domage, car CHOW Yun-Fat colle bien à son personnage. C'est d'ailleurs selon moi son charisme qui élève le film au rang de Chef-d'oeuvre et non pas le film lui-même.
Quand aux réelles qualités de "The Killer", je pense que tout le monde en a déjà fait le tour (il n'y a qu'à se pencher sur n'importe quelle critique au hasard), je ne reviens d'ailleurs pas dessus.
La perfection, tout simplement
Je ne peux donner un avis objectif mais je peux dire que meme si je le vois 10000 fois, je ne m'en lasserais jamais... Il a marqué ma vie...
26 novembre 2000
par
Khan
TERRIBLE...
Mais tout a deja été dit 10 fois...
Ce film est LE monument du cinéma de hk mais il est devenu pour moi un peu poussiéreux
Ce film représente l'aboutissement du film de hero. La réalisation constitue une référence ds le ciné d'action qui
est et sera pillée jusqu'à la fin des temps.
Mais ce film monument s'il est incontournable à pris un peu de poussière pour moi .
La dimension mélo ,composante essentielle du film de hero,
est poussée jusqu'au bout de sa logique .Ainsi le film verse par moment ds le culcul (notamment ds le face à face
flic-tueur lorsqu'ils cachent leur identité en se nommant "jumbo")ce qui est assez agaçant.
Autre défaut est le scénario qu'on pourrait trouver finalement surfait et banal . Mais la simplicité apparente du film est en fait au service du style héro : la dimension chevalresque et épique.Cependant cela signifie que la force
du film est "seulement" visuelle. Et c'est peut être cela qu'il empêche d'être un vrai chef d'oeuvre du cinéma mondial.Un dernier petit détail la musique digne d'un super marché .
Les défauts que j'ai cité sont cependant mineurs :l'âge du film et le nombre de visionnage innombrables contribuent à
rendre capricieux.
Ce film représente pour moi le sommet du film d'action en raison de la réalisation du maître woo.
realisateur mythique, acteur suprem, film de legend
L’orque le wu dia pian est mit a la sauce moderne par le grands John Woo, avec les très grands chow yun-fat et Danny Lee. L’achat est obligatoire pour toute personne qui aime le cinéma,………. Et même les autres...
"Je garde toujours la dernière balle..."
Chef d'oeuvre évidemment. Rien à ajouter, dépechez vous de le voir.
Chef d'oeuvre absolu !
Que dire de plus sur The Killer que ce qui a déjà été dit ? Rien. Ce film est tout bonnement, à mes yeux, un des meilleurs films que j'ai jamais vu. Tout est à tomber par terre que ce soit la mise en scène, l'interprétation où même la musique avec la merveilleuse chanson chantée par Sally Yeh. Bref comme je l'ai mis en titre : CHEF D'OEUVRE ABSOLU !
le meilleur film de john woo avec une balle dans la tete
idem que la critique de une balle dans la tete woo nous offre une merveille
poetique!
un film troublant! quand j'ai vu pour la premiere fois ce film je n'ai pas arrete de pleurer tellement je trouvait ce film triste! les plans sont magnifiques ce qui rends ce film d'autant plus emouvant!la fin est particulierement rude mais je ne devoilerais rien...
john woo a fait un bel hommage a melville dont il a adore plus particulierement le samourai...bravo john!!
Plus qu'un simple "film de baston"
The Killer est un polar d’action qui dans le genre où il s’insère est une œuvre phare ; il est considéré comme le chef d’œuvre de John Woo, et peut être estimée comme la pièce maîtresse de toute une lignée, autrement dit : « un classique ».
Même si John Woo excepte de nombreux poncifs, toutes les techniques du film commercial et grand public sont mises en place, et donnent parfois à The Killer des allures un peu trop superficielles et plaisantes. La bande originale du film commerciale est évidemment au rendez-vous et fait, durant certaines scènes, figure de prompteur émotionnel, comme si elle nous disait : « c’est maintenant qu’il faut pleurer : moment triste. ». On ne relèvera pas non plus une mise en scène toujours exceptionnelle et une grande expression de la caméra ; elle n’est par moment que ce qui filme. Le scénario manque souvent de profondeur, il semble n’être qu’un maillon liant et préparant les scènes importantes. On peut se dire que cette simplicité a servit le succès du film mais il ne faut pas oublier que le simple et l’intelligible ne sont pas le simpliste.
Malgré ces apories, The Killer n’est pas qu’un simple polar HK réservé au amateurs du genre ; c’est un spectacle, certes, mais c’est aussi bien plus : un spectacle d’auteur ; John Woo signe une œuvre qui influença des réalisateurs tels que Tarantino et Rodriguez. L’action, qui est l’essence du film, n’est pas qu’un pur divertissement, elle est par son abondance, ses hyperboles et sa théâtralité une forme d’expression unique et lyrique.
Même si le démonstratif et l’explicatif ont tendance à entretenir certains aspects regrettablement superficiels, le scénario dévoile plusieurs idées réellement talentueuses. La blessure rétinienne de l’héroïne est un point de départ surprenant et novateur qui coupe avec un certain folklore scénaristique de film d’action, filant une trame intéressante mais qui reste malheureusement trop encrée dans son genre. La scène entre le tueur (Chow Yun-fat) et le flic (Danny Lee) dans l’appartement de l’héroïne, presque entièrement aveugle, est véritablement culte ; la mise en scène, les dialogues et la force humoristique y sont mémorables. La séquence où Chow Yun-fat, blessé aux yeux, se traîne au sol pour rejoindre celle qu’il aime nous transit par sa beauté et son intelligence ; ils ne feront que se croiser sans pouvoir se rejoindre avant la mort du héros.
Nous pouvons ainsi dire que si l’on doit conseiller un film de John Woo, le film de John Woo, ou si l’on doit conseiller un vrai bon film d’action : c’est sûrement The Killer. Plus qu’un simple « film de baston », il est, par certains aspects, ce qui dépasse le cadre de son genre, et une œuvre exprimant un lyrisme qui n’appartient qu’a lui.
Essentiel!!!
Le film absolu. Ca pourrait suffire pour définir ce chef d'oeuvre devenu la référence incontournable du cinéma HK, voire mondial... Tant d'éléments permettent de nous certifier de la teneur unique de ce flamboyant panaché romantico-lyrique-onirique-melvillien, point d'arguments pour le désavouer, franchement, ce film ne possède aucunes tares (revoyez le dix fois de suite!!!) et là c'est une certitude. Tout simplement... essentiel.
LE film culte de john woo et peut etre meme du ciné hk,une mise en scene explosive,des scenes cultissimes a ne plus savoir quoi en faire,des comédiens au sommet de leur art(mention vraiment particuliere au genial chow yun fat)un gunfight final homérique et des valeurs d une autre ère vehiculées par un john woo qui filme ses acteurs commes les derniers des samourais. si vous n avez pas encore découvert ce chef d'oeuvre,ruez vous dessus et préparez vous a prendre une bonne claque!!
hyoga
28 novembre 2000
par
hyoga
Un mythe, c'est sûr.
John Woo signe ici un film culte à de multiples raisons pour toute une générations de cinéphiles qui allaient découvrir les trésors du cinéma HK. Attention regardez ce film seul pour profiter pleinement de l'athmosphère romantico-noire qui ne se prête guère à une vison à plusieurs (pas forcément très simple à découvrir lorsque l'on est pas habitué au cinéma asiatique du fait également de son coup de vieux). Le chef d'oeuvre de Woo ? Eternelle question, car
The Killer est tout de même différent d'autres mythes que sont
Une Balle dans la Tête ou
Le Syndicat du Crime ou même l'incroyable
A Toute Epreuve.
Détonnant
Sous ses airs un peu bourrins, (et oui les chargeurs, c'est pour les faibles), cette déferlante de violence est mise en scène de façon très poétique. La B.O. est très réussie, très romantique, et John Woo a su s'appuyer sur la qualité premier du film. Mais il y aussi la prestation des acteurs, et quels acteurs, Chow Yun Fat et Danny Lee qui sont absolument fabuleux. Les quinze premières minutes du film sont exceptionnelles.
Chow Yun Fat, une fois de plus star incontestée du film d'action
Action, sentiments,violence, une fois de plus tous les éléments phares des films de John Woo sont présents.
Les acteurs quand à eux sont parfais dans leurs rôles respectifs, Chow Yun fat en tueur à gages sentimental, Danny Lee en flic incompri.Pendant tout le film on ressent l'alchimie entre eux deux.
Tous les éléments du film sont présents ainsi qu'une bande son qui nous donne l'impression d'une certaine mélancolie ainsi que d'une tristesse prsente dans le film.
Bref The Killer est incontestement l'un des meilleurs films de la carrière de John Woo et l'une des meilleures interprétations de Chow Yun Fat.
Ce film restera gravé longtemps dans la tête ainsi que dans le coeur de tous les fans de films asiatiques et films d'action
10 septembre 2006
par
goby
ATTENTION: CHEF D'OEUVRE!!!!!
John WOO signe ici une de ses plus belles oeuvres et par dessus tout, un des films culte "made in Hong Kong". A voir et à revoir. Du grand art.
Un chef d'oeuvre à voire absolument!
Les gunfights sont magnifiques,la musique somptueuse,les acteurs n'en parlons pas .... no comment un film kulte de chez KULTE
Le meilleur film de John Woo!!!
Un polar flamboyant où Chow yun fat campe un tueur. Les autres fans on tout dit. C'est le film culte. On ne s'en lasse pas. Des actions formidablement orchestrées. Tout les sentiments y sont également représentés. John Woo signe là le tournant de sa carrière aprés la renaissance avec les syndicats du crime.
@+
Souvent, quand on me parle de John Woo, les premiers films qui me viennent en tête sont Une Balle Dans La Tête et Le Syndicat Du Crime...
J'ai revu récemment The Killer, et il est toujours aussi efficace, aussi puissant.
Avec les modes, les blablateurs adorent Woo ou le détestent, mais en ce qui concerne The Killer, souvent, tout le monde est daccord, et pour cause, il y a juste à regarder le film...
John Woo explose les limites du polar et ré-invente le mouvement cinématographique!
Il y a peu de réalisateurs qui me donnent le sentiment de révolutionner les codes de la production cinématographique autant que John Woo. Devant The Killer on a un peu la même impression que devant la Horde sauvage de Peckinpah ou devant Il était une fois dans l'ouest de Leone ou encore Citizen Kane: il s'agit d'une façon inédite de filmer, d'une énergie nouvelle. La splendeur visuelle de The Killer réinvente le polar avec un brio inégalé à ce jour.
Ps: dans sa version intégrale d'un peu plus de 2heures c'est encore plus de bonheur même si le sous-titre du dvd francais est infâme.
tout simplement énorme!
John Woo signe ici son meilleur film. des gunfight vraiment excellent, comme seul John Woo sait le faire. un Chow Yun Fat en pleine forme! et un scénario vraiment bien. rien d'autre a ajouter mise a part que c'est un film culte!
Attention: film culte!!!
"The killer" est décidément le film de John Woo le plus abouti, le plus héroique, le plus personnel du réalisateur.
Tous ses thèmes sont mis en boîte d'une façon étonnante, voire même époustouflante dans un film aussi fort, aussi impressionnant qu'est "The killer".
Chow Yun-Fat est comme jamais en symbiose ultime avec le personnage du tueur sentimental, humain, forçé de faire quelquechose (tuer) qu'il n'aime pas pour vivre.
Danny Lee est lui aussi impressionant dans le rôle d'un flic qui réfléchit comme le tueur pour mieux l'avoir.
Franchement, John Woo est un grand metteur en scène et il le prouve avec The killer.
Attention: film pouvant laisser des chocs émotionnels!!!
Un époustouflant opéra d'amour et de mort
Film d'action pétaradant, polar classieux, mélo traditionnel,
The Killer est tout cela en même temps. John Woo avait déjà, en l'association de Tsui Hark, donné un vibrant aperçu de virtuosité stylistique dans les scènes de violence, et plus particulièrement dans les fusillades, avec
Le Syndicat du Crime et sa séquelle, deux exceptionnelles séries B et accessoirement classiques de toute une école. Un procédé esthétique qu'il mettait au service d'une histoire où, au-dessus des ficelles policières, planait une sentimentalité exacerbée des personnages (histoire d'amour déchirée, codes d'honneur et de loyauté, trahison, fraternité).
The Killer peut s'interpréter comme la quintessence de cette approche dramatique mais il ne supplante pas uniquement ses prédécesseurs en cela.
Ce film, outre les émotions intenses qu'il prodigue, instaure à lui seul une authentique révolution formelle au sein du cinéma de genre. Woo dynamite la pellicule et métamorphose de simples canardages en véritables prodiges artistiques, changeant la scène d'action facile et gratuite en un ahurissant ballet de plomb, de fumée et d'hémoglobine où se multiplient les audaces techniques (utilisation du ralenti, découpage jouant sur une rythmique précise, plongées/contre-plongées totalement innovantes). En dehors des séquences spectaculaires per se, la mise en scène n'est pas moins admirable: l'exactitude des cadres, le dynamisme des mouvements d'appareil, l'élégance des fondus enchaînés créant de magnifiques ellipses entre certains plans, le chaleureux grain d'image et la lumière ancrée dans son époque mais dans le meilleur des sens, tout concourt à faire de
The Killer une réussite filmique éblouissante, digne des plus belles réalisations de Sergio Leone, Martin Scorsese ou Brian De Palma en terme de portée cinématographique. Or, loin de se cantonner à un époustouflant travail technique et visuel, ce film est comme traversé par une grâce indicible. Les détracteurs pourront toujours pointer du doigt son caractère grandiloquent, le juger niais, kitsch, invraisemblable et enclin aux artifices lacrymaux à l'ancienne,
The Killer véhicule une émotion sans pareil, pour peu que l'on soit sensible à un certain cinéma qui ne fait pas forcément écho au produit hollywoodien standard. Comment ne pas avoir la gorge nouée en assistant à l'histoire d'amour bouleversante et les touchants liens d'amitié qui chamboulent la sombre existence de ce tueur à gages, ou même rien qu'à l'écoute des thèmes mélancoliques de la musique de Lowell Lo – sans parler de la merveilleuse chanson interprétée par Sally Yeh ? Les épithètes ne manquent pas pour décrire la force dramatique de
The Killer, derrière le fait qu'il représente le plus grand chef-d'œuvre de John Woo du point de vue de la mise en images. Quant au casting... Chow Yun-Fat joue ici le rôle de sa vie. Rarement acteur n'aura su traduire des sentiments avec autant de passion et de jusqu'au-boutisme (de la même manière que Tony Leung et Jacky Cheung, les deux amis de
Bullet in the Head). Les compositions de Danny Lee et Sally Yeh sont un tantinet plus limitées et on pourra leur préférer la formidable prestation de Chu Kong, le collègue et ami intime du personnage de Chow Yun-Fat parvenant in extremis à racheter sa traîtrise. Un comédien brillant et méconnu qui n'a guère volé son prix du meilleur second rôle masculin lors des Hong Kong Film Awards de 1990.
The Killer est l'essence d'un cinéma à la fois fait d'influence et d'innovation. L'œuvre puise son inspiration dans
Le Samouraï de Melville pour le portrait du tueur charismatique et taciturne, l'âge d'or du « wu xia pian » pour l'héroïsme chevaleresque des protagonistes,
La Horde Sauvage de Peckinpah pour les fusillades apocalyptiques ou encore les mélos de Douglas Sirk pour la sentimentalité sans précédent de l'histoire. De même, John Woo a avoué que le canevas du script était directement hérité d'un vieux polar japonais inédit dans nos contrées,
The Outlaw de Teruo Ishii. Puis le film est passé du stade d'instigué à celui d'instigateur: Quentin Tarantino ou Robert Rodriguez, en citant les références les plus évidentes, ont toujours voué une admiration sans limite à
The Killer, si bien qu'on en retrouve des hommages, pour ne pas dire du plagiat flatteur, dans leur cinéma. Par ailleurs, ne passerions-nous pas pour des cinéphiles trop solennels en prenant ainsi au sérieux le symbolisme et les prétentions humanistes qui caractérisent l'œuvre de Woo ? Après tout, la dimension religieuse qu'on y perçoit ainsi que cette quête de rédemption ne sauraient en rien transcender le véritable esprit de
The Killer, s'affirmant davantage que n'importe quoi d'autre comme un tourbillon de violence démonstrative, de grand-spectacle bourrin et de romance naïve, réalisé pour impressionner, émouvoir et passionner son public. Le prototype du « heroic bloodshed », en somme. Il s'agit en toute objectivité d'un pur et simple divertissement, en or massif certes, mais qui n'a scénaristiquement rien de plus ambitieux que d'en mettre plein la vue. Cela risquerait-il d'en altérer son ampleur ? Certainement pas.
The Killer ou ce que la série B dans son concept même peut offrir de mieux à ses fans, délivrant un charme, une magie, une candeur que Hollywood ou le film d'auteur policé ne pourraient jamais transmettre, en regard d'une époque bénie du cinéma HK.
Au-delà de ses allures de tragédie moderne, le film se veut également une représentation du gunfight à son apogée, au même titre que
La Horde Sauvage,
Heat ou encore
Hard Boiled de Woo himself (qui est pour ainsi dire au gunfight ce que
Braindead de Peter Jackson est au gore).
The Killer fascine d'ailleurs par son extrême violence, qui paraît parfois d'autant plus impressionnante qu'elle se retrouve mêlée à de l'émotion poignante et romanesque. Les séquences de massacre ne se comptent guère et le score de morts par balle(s) – environ 150 au total, d'après les sources – se révèle franchement hallucinant. Mais John Woo justifie cet étalage de barbarie sanguinolente en lui octroyant, comme nous en avons déjà parlé, une réelle dimension artistique, d'une part au niveau technique – plans, montage, effets de ralenti –, de l'autre dans son exagération totale des cascades et des exécutions elles-mêmes, qui confinent à l'épopée lyrique. De carnages à la base morbides et d'une exubérance injustifiée, le cinéaste est parvenu à faire quelque chose de majestueux et imparable, repoussant les limites de l'esthétique de la violence à l'écran, ce qui n'a en soi rien d'un infime tour de force.
S'il y a
une date à retenir dans le cinéma de genre HK, c'est bien
The Killer dont il s'agit. Durant ces belles années, John Woo aura coup sur coup signé les pièces maîtresses de sa filmographie et ne recouvrera guère une maestria telle que celle-ci dans sa carrière hollywoodienne – quoique le puissant
Face/Off talonne de près ce que le réalisateur a pu faire de mieux. Rien de plus normal que de découvrir et redécouvrir cet éblouissant, ultra-violent et mélodramatique thriller, à la mise en scène prodigieuse et définitivement doté d'un souffle intemporel. Un chef-d'œuvre insurpassable.
Un film de tueur.
Un film qui tue par sa réalisation hors du commun. C'est bourré de plans géniaux et extrêment travaillés. Les scènes d'actions sont magnifiquement chorégraphiés (surtout la dernière, qui a du prendre un sacré bout de temps pour la réaliser). Mais l'histoire n'est pas en reste car l'affrontement flic/tueur est splendide (avec un Chow-Yun-Fat au sommet de son art) et est loin d'être niais.
Brèf un film à montrer dans toutes les écoles de cinéma du monde et à tous les réalisateurs en panne d'inspiration.
Excellent film de Woo, l'un de ses meilleurs mélopolars.
D'abord on a droit au monumental duel Chow Yun fat/Danny Lee (dont apparemment ce ne serait pas la vraie voix) qui sont au meilleur de leur forme. La musique est très inspirée, avec un timbre mélancolique pas deplaisant du tout et tout à fait bienvenue dans le contexte du film.
Le moment où elle m'a le plus marqué est egalement l'une des scènes fortes du film, la première apparition de Danny, avec le flic en uniforme... blablabla (leo se lance dans un long discours pour expliquer la scene avant de declarer : excusez moi, j'avais oublie que vous l'aviez pas vu!) Cette scène est je trouve, chargée d'émotion, et montre bien la sensibilité (exprimée de maniere très virulente!) du perso de Danny, qui trouve ici un de ses plus beaux rôles, et certainement l'une de ses meilleures interpretations.
Les chorégraphies de MONSIEUR CHING siu tung sont impeccables et donne lieu à de véritables ballets artistiques (on est loin des fusillades bien bourrines, mais hautements jubilatoires de hard boiled!) Ajoutez a ces fusillades de haut vol un suspense très présent (cf la scene entre chow et lee chez sally) et on obtient un rythme prenant, qui permet de creuser les personnages et leurs relations entre eux et avec le monde qui les entoure. Comme toujours chez Woo, ce sont des gens qui auraient pu (ou dû) vivre à une autre époque, enfermés dans des codes de valeurs depuis longtemps perdus.
Ces "vieux" de l'ancienne generation sont en quelque sorte ecrasés par la nouvelle, et ne peuvent finalement qu'assister en quelque sorte à leur propre fin, incapables de lutter contre cette force abstraite qui les dépasse. Yun Fat est magnifique dans ce role de tueur au sens moral aigu qui cherche la redemption (d'ou son attirance pour les eglises) et qui l'obtiendra d'une maniere qu'on connait dès le debut. On a vraiment l'impression que les destins des personnages sont scellés dès le depart, et qu'ils ne peuvent pas y echapper, et on se rend finalement compte que c'est bien le cas: pour ceux qui n'ont pas vu le film, stop! Chow qui veut finir sa carriere de tueur, mourra en tueur.
Sally qui doit devenir aveugle, le deviendra quand même malgre les efforts conjugués de nos deux heros Le coéquipier qui des sa première apaprition se fait tirer dessus n'échappe alors pas à la mort, il ne fait que la repousser afin de devenir l'élément qui donnera la force à danny de lutter jusqu'au bout et danny, qui echappe a ses supérieurs apres la fusillade du tram pour finir dans leurs mailles... C'est un film rempli de fatalité, l'un des plus pessimistes de Woo (le syndicat du crime 1, malgre le décès de mark se termine sur une belle image, et hard boiled possede une fin qui gâche le cote romantique du personnage, mais qui promet un nouveau départ).
Seul "regret", on aurait peut être pu donner plus de nuances à certains personnages, et là ç'aurait été parfait. En tout cas un tres grand film, parfait melange de genres et l'un des meilleurs de John Woo (qui n'a quand même pas fait que du grand cinéma, loin de là)
MAJ: Quand même bien déçu avec le recul.
Le Best of de Hong Kong
Le film le plus simple et abouti de John Woo, et sans aucun doute le meilleur des films made in hong kong réalisé jusqu'à ce jour. La musique est magnifique, les gunfigths somptueux, la morale paradigmatique... un must à posséder chez soi.
Le genre de films que vous vous repasserez encore dans cinquante ans avec vos petits-enfants
The Killer constitue à tous points de vue l’avènement de la carrière de John Woo. Trois ans après avoir réalisé son rêve – tourner un polar - avec le premier Syndicat du Crime, Woo s’accomplit en tant que réalisateur culte avec un nouveau polar autrement plus ambitieux : The Killer est plus qu’un film policier banal sur la mafia hong-kongaise, c’est une fresque épique habitée par une foi profonde. Si la plupart de ceux qui l’ont vu (dont un certain Tarantino) s’en souviennent simplement comme d’un film d’action barbare et magistralement chorégraphié, on ne peut pas pour autant faire abstraction de sa dimension spirituelle indissociable.
The Killer retrace la descente aux enfers de Jeff, un tueur poursuivi par la police et la mafia, trahi par son meilleur ami, traqué par un flic acharné, et dont la dernière volonté est de sauver Jenny, une chanteuse qu’il a accidentellement aveuglée lors d’une fusillade. Cette histoire est ouvertement inspirée du Samuraï de Jean-Pierre Melville, avec Alain Delon, film culte pour John Woo qui lui rend ainsi un vibrant hommage.
Si l’on garde tous de Chow Yun Fat son image impérissable dans The Killer, il faut savoir qu’à l’origine c’est Tony Leung qui était pressenti pour tenir le premier rôle. John Woo souhaitait ardemment le lui confier, mais il dût batailler avec son producteur Tsui Hark pour finalement se ranger sur le choix du studio et prendre Chow Yun Fat (qui au passage eut la générosité de se libérer de tous ses tournages en cours pour se consacrer pleinement au projet). Evidemment il est impensable d’émettre la moindre critique concernant le jeu parfait de Chow Yun Fat, tant il rayonne dans la peau de Jeffrey Chow. Pourtant on ne peut s’empêcher d’imaginer ce qu’aurait été The Killer si Tony Leung y avait tenu le rôle principal. On connaît son talent pour les rôles de personnages à la fois généreux et torturés par leurs pulsions autodestructrices (Hard Boiled, Une Balle dans la Tête, In the Mood for Love, 2046), et l’on a vu par la suite à quel point il était à l’aise devant la caméra de Woo. Il aurait donc été lui aussi parfait pour ce rôle et il aurait ajouté à son personnage une dimension plus tourmentée. Quoi qu’il en soit, The Killer est un chef-d’œuvre, avec ou sans Tony Leung. C’est aussi et surtout le plus beau rôle de sa carrière pour Chow Yun Fat.
Par ailleurs, la relation ambiguë entre Jeff et l’inspecteur Lee dans le film suscita de vives interrogations, au point même que certains soupçonnèrent John Woo d’avoir des fantasmes homosexuels. Pourtant, Woo est marié et père de deux enfants, et a toujours été fasciné par la quête de l’amour pur, notamment lorsqu’il réalisait ses premiers films d’étudiant. Il est donc clair qu’il n’y a aucun sous-entendu pervers dans les relations de ses personnages. John Woo est simplement très attaché à l’amitié, il la considère comme un lien sacré entre deux personnes, c’est pourquoi il tient tant à la mettre en valeur dans ses films. Ceux qui doutent de sa sincérité sont donc avant tout des personnes de mauvaise foi.
Si The Killer a autant marqué les esprits et s’est imposé dès sa sortie comme un film culte, c’est avant tout pour sa sincérité poignante et son absence totale de concessions. Quand John Woo se lance dans un projet sur lequel il a un certain contrôle, il ne fait pas les choses à moitié. The Killer est ainsi son film le plus ultime, aussi bien sur le plan visuel que sur le fond. Chaque scène fait l’objet d’un culte à part entière, chacune d’entre elle bénéficie d’un soin cinématographique hors normes. En terme de mise en scène, de réalisation et de montage, c’est un film parfait du début à la fin (la seule erreur de montage intervient après 51 mn., une vilaine transition bâclée entre deux scènes). John Woo démontre son sens de la chorégraphique à travers des gunfights d’anthologie et son sens du romantisme lors de scènes plus intimes, tout aussi réussies. En usant et en abusant des ralentis, des arrêts sur image, des fondus enchaînés, des montages en parallèle et des flashbacks, Woo parvient à libérer son œuvre de l’emprise du temps et lui confère une dimension mythique et fantasmée.
Plus fort encore, il saisit à la perfection les expressions de ses acteurs, et créé ainsi un ensemble d’une cohérence absolue. Outre le magnifique Chow Yun Fat, les acteurs secondaires ne sont pas en reste. Danny Lee est très juste, Sally Yeh est crédible malgré ses caprices de star lors du tournage, Shing Fui On a l’air d’un vrai méchant, et surtout Chu Kong est admirable dans le rôle du traître en quête de rédemption. Dommage que ce dernier soit tombé dans l'oubli.
Il faut également noter la grande qualité de la bande-originale composée par Lowell Lo, certainement la meilleure jamais entendue dans un John Woo. Ce compositeur, qui n’a malheureusement jamais retravaillé pour Woo, a composé à l'aide d'instruments traditionnels une dizaine de thèmes récurrents, chacun correspondant à une situation et à un thème précis (peine, confiance, contemplation, nostalgie, regret, tension, drame…). Leur utilisation et leur montage se révèlent extrêmement efficaces, tant chaque thème colle parfaitement à la scène qu’il accompagne. On peut estimer à juste raison que la bande originale y est pour beaucoup dans la qualité inouïe du montage, elle transcende l’intégralité du film et le rend comparable à un ballet visuel époustouflant et enivrant.
Le scénario, loin de constituer un simple prétexte à une avalanche d’action (comme dans Hard Boiled), possède quant à lui une profondeur admirable. John Woo se revendique comme un cinéaste chrétien et n’hésite pas à employer des symboles religieux, notamment dans la dernière partie du film, apocalyptique. La Croix du Christ, dernière croyance du tueur désemparé, les colombes de la paix qui s’envolent pour fuir la violence, l'enfant innocent qui tombe sous les rafales de balles, la statut de la Vierge pulvérisée par le lance-roquette de Paul Yau, le tueur à gages sans pitié, le moine froidement abattu par Johnny Weng, le boss mégalo, l’église comme ultime rempart aux assauts des forces du Mal, autant de symboles forts qui témoignent de la vision très profonde qu'a Woo du monde. A cet égard, The Killer est un peu l’œuvre de sa vie.
The Killer, un film bouleversant signé par le maestro des films d'actions.
John Woo a acquis ces dernières années une réputation de metteur en scène de boucheries sanguinaires et s'est fait connaitre du grand public grace à des superproductions holywoodiennes, avouons-le, très moyennes (pléonasme). Et le malheur c'est que l'on ne retiendra de lui que ces oeuvres pour le moins décevantes. Grande erreur.
"The Killer", dont le seul nom me fait vibrer, met en scène Chow Yun Fat, un serial killer qui doit accomplir sa dernière mission afin de faire opérer une chanteuse qu'il a involontairement aveuglé lors d'une fusillade. Mais voilà, il recherché par la police, trahi par ses commanditaires et meme par son meilleur ami. Implacablement condamné à mourir, il va lutter sans relache pour que subsistent l'amitié et la loyauté, valeurs chères à John Woo et magnifiées dans le film.
La réalisation est phénoménale, ahurissante, à rabaisser Matrix au rang de téléfilm miteux. Le tout est admirablement bien rythmé, enchainant les gunfights jouissives, les rebondissements sensationnels et quelques scènes émotionnellement insoutenables. Le véritable miracle réside dans l'enchainement parfait des innombrables scènes cultes, rendant le film tout entier mythique.
Les musiques sont sont du meme accabit, à pleurer donc.
Elles transcendent littéralement le film, à l'image de l'intro mettant en scène une église, symbole cher à John Woo
(qui voulait d'ailleurs dans sa jeunesse devenir pretre), sous une pluie torentielle et sous fond de musique typiquement asiatique.
Enfin Chow Yun Fat est magistral, il représente une icone magnifique de l'etre humain dans toute sa splendeur et toute sa fragilité.
"The Killer", est donc à l'image de son acteur principal,
bouleversant. Un film unique et inégalable.
PS: mailez-moi si vous l'avez en DVD zone 2 car je le
recherche.
Sublime !
Selon moi, le meilleur film de Woo !!!!!
La mythologie wooïenne, forte, sublime, et mortelle...
Parler aujourd'hui de ce fleuron de la période hong-kongaise de John Woo peut paraître au choix rétrograde ou cruel. Rétrograde si l'on s'accorde à voir dans la carrière américaine du susnommé une œuvre nouvelle et s'affranchissant des conditions de production asiatiques, franchement sadique si l'on évalue le chemin parcouru (voire descendu pour certains) jusqu'au récent Windtalkers.
J'ai opté pour la cruauté satisfaite, excusez-moi d'avance.
Assez célèbre en nos contrées, encore que largement incompris, The Killer est unique en son genre et c'est ce qui lui confère son inestimable valeur. Et aussi ce qui explique que l'on ait toujours cherché à le cataloguer ou à le rattacher à l’œuvre d'un illustre aîné (Jean-Pierre Melville pour ne pas le nommer).
En vérité, il ne ressemble absolument à rien, fascinant n'importe quoi inspiré par Dieu, d'ailleurs remercié environ tous les dix plans (crucifix, cierges, colombes pacifistes et autres requiems se succèdent frénétiquement). Assez éloigné de l'univers des autres polars chinois de Woo, qui ne relevaient que par intermittence du genre romantique, genre duquel il s'éloignera d'ailleurs radicalement par la suite, The Killer a été conçu sous l'égide très réticente du réalisateur-producteur Tsui Hark. Ce dernier, jaloux du succès remporté par les Syndicat du Crime qui l'éclipsaient lui-même en tant qu'initiateur du projet et protecteur bienveillant du jeune surdoué, aurait tout fait pour empêcher John Woo de tourner, jusqu'à ce que Chow-Yun-Fat en personne fasse jouer son influence pour reconquérir l'indépendance du maître.
Quoique renié et haïe par Tsui Hark, The Killer retrouve l'inspiration ahurissante et grandiose dont ce dernier à pu témoigner sur certains de ses joyaux, et notamment l'inestimable Pekin Opéra Blues. A l'instar de ce chef-d’œuvre, tout ce que John Woo essaye dans The Killer est une réussite, incroyable enchaînement de numéros de prestidigitation qui défient la logique. Aériennes, ensorcelantes, tout simplement miraculeuses, ces deux œuvres majeures s'interpellent et se répondent en une joute de maestria proportionnelle aux egos d'artistes dont on devine l'inévitable confrontation.
Un peu d'histoire. Jeff est un tueur à gage dont l'histoire est identique à celle de ses confrères (cf Le Samouraï, Le Flingueur ou Ghost Dog) : alors qu'il est au summum de sa réputation d'assassin assermenté, il prend la décision de raccrocher. Soucieux de se garantir de son futur silence, ses employeurs se sentent contraints de l'éliminer. John Woo apporte ici sa patte, et le moteur des massacres furieux qui vont suivre, avec un argument combinant le romantisme le plus poignant à une certaine réflexion sur la loyauté et l'intégrité des valeurs humaines dont on se réclame, quel que soit la voie adoptée (on retrouvera ce dernier thème à travers le tueur borgne de Hard Boiled).
En effet, au cours de son avant-dernier contrat, Jeff aveugle une chanteuse de night-club. Devenu son protecteur et, peut-être, amant, il n'aura de cesse de lui procurer la somme nécessaire à une greffe oculaire. C'est cette humanité qui intrigue, voire excite, le flic lancé sur sa trace. Ce dernier, progressivement fasciné par la personnalité tourmentée du tueur, en vient à jalouser son indépendance et désire, inconsciemment, prendre sa place. Le règlement de compte qui décidera des affinités et alliance dans cette guerre des gangs destructrice ne sera rien moins que le plus anthologique jamais filmé.
Que dire de plus ? Chaque scène du film fait aujourd'hui l'objet d'un culte à part entière, dans la mesure où elles ont toutes été reproduites plus ou moins fidèlement dans quantité de films américains et chinois, A ou Z, y compris par John Woo lui-même, grand spécialiste du recyclage. Ceci confère encore davantage d'aura mythologique à cette œuvre hors-norme s'apparentant plus à un beau poème épique et barbare qu'à un simple film policier. Comme il est difficile d'énumérer toutes les qualités de The Killer qui appartient désormais plus à la légende qu'à l'histoire du cinéma, félicitons-nous simplement du génie de John Woo : son film est si radical et son style si immédiatement reconnaissable que les spectateurs réfractaires au cinéma authentique sauront à quoi s'en tenir au bout de dix minutes. Bon débarras !
CULTISSIME!!!!!
The Killer......comment rendre compte par des mots les sentiments que font ressentir ce pur chef d'oeuvre? impossible....
L'ultra violence mise au service du romantisme! Chow yun Fat transcendant!!! Impossible de rester de marbre face un tel film, totalement culte, mon film préféré!
Chef-d'oeuvre absolu !
Ce film ne se raconte pas, ne se critique pas, il faut le contempler !
Savourer les acteurs, la BO, les plans du Maitre, l'intensité dramatique....
Tout est beau.....
(je ne suis surement pas très objectif, mais quel film !)
14 octobre 2004
par
a woo