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3.02/5
Ju-on : The Grudge
les avis de Cinemasie
7 critiques: 2.18/5
vos avis
20 critiques: 3.34/5
Une impression de déjà-vu mais ça marche tout de même assez bien
Comment voir Ju-On sans penser à Ring ? Telle est la question qui m’est venue à l’esprit à plusieurs reprises pendant la vision du film. Des films d’horreur surfant sur la vague lancée par la fillette aux cheveux noirs, il y en a eu une flopée en 5 ans : des réussis et des moins réussis. Ju-On reprend un bon nombre des ficelles qui ont fait de Ring un succès et aussi une référence et pourtant ça ne l’empêche pas d’atteindre son but ultime : envoyer le spectateur au fond de son fauteuil avec un coussin martyrisé dans les mains, pour peu que le spectateur joue le jeu.
Au rayon des points communs, il y a d’abord le sujet qui met à nouveau en scène un fantôme vengeur dont la malédiction donne l'impression de se répandre comme un virus. Un petit garçon très très inquiétant, une femme aux longs cheveux et à la tête baissée qui aime bien ramper en se désarticulant, des émissions de télé et des photos dont l’image est distordue, on pourrait sans doute trouver encore d’autres éléments à rajouter à la liste. Qu’est ce qui fait donc l’"originalité" de Ju-On ? Le fait que les victimes de la malédiction doivent passer par la maison hantée, inquiétant théâtre du drame initial, pour être contaminés mais aussi le fait que finalement personne n’a le temps de vraiment comprendre ce qui lui arrive (Rika va tout de même un peu plus loin que les autres) et de chercher à lever la malédiction. Ainsi le film découpé en sketchs de tailles inégales et portant chacun le nom d’un maudit se contente de montrer, en en rajoutant un peu plus à chaque fois, comment l'inévitable va rattraper chacun des protagonistes. La faiblesse de cette construction c’est bien-sûr d’être un peu trop répétitive à la longue mais aussi d'entraîner une cassure nette entre chaque morceau qui passe bien la première fois mais déjà moins bien à la 2ème vision. De plus, on peut craindre une infinité de suites basées sur le même schéma. Cependant, pour le spectateur bon public, en plus d'être une petite gymnastique de l'esprit pour relier les personnes entre elles et surtout remettre les séquences dans le bon ordre, ce sont autant de séquences qui aboutissent à des scènes chocs sur fond de sons stridents qui glacent le sang à tous les coups. Nombreuses sont les images qui resteront gravées en mémoire pour un moment d’ailleurs. C'est dommage que la bande annonce spoile autant le film en montrant trop de ses fameuses images.
Du point de vue de la réalisation, c'est correct mais sans plus. Comme dit plus haut, ça marche très bien la première fois mais la deuxième est déjà moins palpitante. Et à partir du moment où l'on peut faire plus attention au scénario sans être à l'affût du moindre chat qui miaule, on se rend compte qu'il ne repose finalement pas sur grand chose et que ça aurait sans doute pu être plus touffue comme histoire. De plus, la manie des personnages à ne jamais prendre leurs jambes à leur cou parait inimaginable chez quelqu'un de normalement constitué, surtout que la maison dégage une aura de terreur et que c'est montré à plusieurs reprises. Il me reste aussi encore une interrogation au sujet de la scène quasi-finale que je n'arrive pas à m'expliquer ou plutôt pour laquelle j'ai une théorie mais qui ne semble pas s'intégrer dans le reste. Mystère... Peut-être que la réponse sera dans Ju-On 2, en espérant que la suite ne s'enfonce pas dans les abîmes de la répétition sans saveur.
Efficace, mais c'est tout
The Grudge n'a rien de vraiment original, c'est un film d'épouvante fait dans la tradition du genre, avec le savoir faire japonais. Tout comme les films d'Hideo Nakata, il ne joue pas du tout sur la violence visuelle, le gore ou plus généralement sur des effets visuels choc. The Grudge cherche plutôt le cadre horrifique (une pièce vide, des escaliers, etc...), la lenteur qui instaure une ambiance pesante, le détail horrifique dans un plan plus large.
Sans atteindre l'efficacité du meilleur Nakata, il parvient tout de même un à garder l'attention grâce à une narration sympathique, deux à mettre un peu les chocottes tout de même, ce qui est bien évidemment le but. Attention, autant je suis facile à surprendre, autant j'ai rarement peur face à un film. Blair Witch Project? Nul, je me suis ennuyé. Ring? Oui, ça fait un peu peur, mais globalement ce n'est pas le côté le plus intéressant du film pour moi. Dark Water? Là oui, j'ai eu peur, mais il faut vraiment taper dans le haut du panier pour m'effrayer. Alors Ju On, pas mal, mais rien de mémorable pour moi, une vision aura suffit.
Cependant, il est évident que le film sera bien plus efficace sur la majorité des gens. Il délivre les frissons demandés tout le long du film, grâce à une intrigue bien menée, et qui passe d'un personnage à l'autre grâce à des petits sauts temporels bien trouvés. Cela permet au spectateur de jouer à reconstituer le puzzle de l'histoire en même temps qu'il se cache derrière son coussin.
Autrement au niveau technique le film est très plaisant, photographie très froide et réalisation posée mais pas maniérée, acteurs convainquants, maquillage également très efficaces. Bref, Ju On n'est sûrement pas un chef d'oeuvre du film d'épouvante, mais son efficacité est évidente. Les fans du genre y trouveront leur quota de frissons. Le savoir faire japonais en la matière paye. Et il faut bien noter que ma note est évidemment diminuée par ma sensibilité très moindre à ce genre de film.
Un peu décu en général mais bien étonné par la fin
Je ne peux pas dire que le film soit franchement une daube, bien que tous les effets sonores et autres servant à l'horreur sont, sinon trop sur-utilisés, trop agaçant et souvent ridicule à en rire. Tout ce qui sert également habituellement dans les films d'horreurs est réutilisé là, comme les fantômes qui rampent par mouvements saccadés en faisant des bruits incohérent, ou encore les personnages qui ne s'enfuient pas quand ils ont peur mais restent pétrifiés devant le fantôme. Par contre on peut noter que l'histoire, même si elle n'est pas très fouillée, est assez intéressante, et sa mise en scène par découpage non chronologique est plutôt sympa ; ça donne un petit coté personnel au film sans pour autant gagner en effet de suspens ; enfin le final m'a surpris dans la mesure où c'était vraiment loin de ce dont je m'attendais ; cela dit je n'ai pas trop vraiment cherché à deviner la fin pendant le film. Allez, à quand une édition avec toute l'histoire remise dans l'ordre !!
Raté, pas flippant, mais bizarre... Un film d'auteur malade?
Gros succès en Asie, The Grudge est un mystère tellement on ne comprend pas où est le film d'horreur qui fait tant frissoner. D'abord, c'est réalisé avec trois francs et une seule idée horrifique, un son grinçant (qui a bien du faire marrer les mixeurs) et un garçon tout bleu (oh le maquillage!) qui vous regarde fixement. Les deux font la chute du film et ça fait presque gag. La première heure est une longue exposition, puis on explique l'histoire de la vengeance, et après c'est un film à sketches, tous sur le même mode : à la fin, le gamin bleu ou un grand spectre noir apparait, et skouik, rideau. Le film est avant tout ennuyeux, et doit en faire des caisses pour nous sortir de la torpeur. En fait, ce minimalisme artisanal, cette façon de se foutre de son scénario (peut être pour ne pas trop montrer que c'est le même thème que Ring), des invraisemblances par pelletées (c'est du fantastique, tu gobes!), l'absence d'identification avec les personnages à cause du découpage en sketches, tout cela en devient presque intéressant. The Grudge, grand film d'auteur raté? En tous cas, ce n'est pas un film d'horreur.
Coup de maître !
Le réalisateur choisit ici de mettre l'accent sur la peur et l'horreur, peut-être un peu au détriment du scénario (mais un scénario qui s'avère être bien plus fouillé qu'il n'y parait, qu'on se le dise !).
Une maîtrise croissante de l'espace et de la tension au fils des "sketches", une interprétation qui tient la route, de vraies montées d'angoises...
En voulant surfer sur la vague Ring, Shimizu en vient à le surpasser par sa quasi absence de temps morts qui manquait tant au film de Nakata (A noter que Shimizu part d'un scénario original à l'inverse de Nakata qui adaptait un roman de Kioji Suzuki : Non, Ring N'EST PAS la référence !...).
Un trés gros travail sur le son vient s'ajouter à l'ambiance déja trés flippante de cette maison maudite, du coup les sursauts sont réguliers et trés jouissifs...
En bref LE film de flippe à posséder à coté des classiques du même genre, et un réalisateur à suivre de trés près, malgré un second opus un peu infèrieur...
j ai pas ete deçu!!!
je voulais voir le film original avant la version ricaine et bien j ai pas ete deçu du tout .Ce film fout la petoche avec trois fois rien ( c est vrai qu on sait quand on va avoir peur mais ca marche toujours)j ai pas eu aussi peur depuis ring.J ai hate de mater le deux.
Pfffffff! Même pas peur!
4,25
Frayeurs
Une maison hantée par des esprits malins, si vous y pénétrez ou rencontrez une personne qui y est entrez, vous ne vous en remettrez jamais...
The Grudge se sont les expérimentations d'Hideo Nakata poussées au quintuple, une angoisse qui vous prend les tripes pour ne plus vous lâcher pendant plus d'une heure trente. Le réalisateur joue avec nos peurs primales, projetant des images traumatisantes accompagnées d'une ambiance glaçante et palpable. Tous les éléments filmiques, l'image, mais aussi le son, un ultra-son qui vous perce les tympans et continue le trauma jusque tard dans la nuit, jusqu'à vous déranger dans votre sommeil. Voir ce film seul, est une expérience assez traumatisante, tout devient suspect, la moindre goutte d'eau qui coule dans un évier, le moindre bruit extérieur, j'avoue avoir eu la main sur la télécommande de la TV, même le générique de fin est éprouvant.
Takashi Shimuzi est un génie à suivre de très près, il réussit un incroyable tour de force, en usant des artifices les plus efficaces les accompagnant d'une ambiance glaçante qui n'est pas sans rappeler Murnau et le cinéma expressioniste allemand. Un chef d'oeuvre du cinéma d'épouvante qui est déjà un grand classique.
Une rancune tenace...
Reprenant la matière des deux téléfilms initiaux Ju-On I et II,Takashi Shimizu transporte donc son univers sur grand écran, et le passage est très réussi.
Le film fera pour beaucoup justement penser aux œuvres de Nakata,RING ou DARK WATER en tête :filles aux cheveux longs,horreur née du quotidien,ambiance identique.Mais The Grudge fait plus largement référence à tout ce genre du film de fantômes made in Japan, Hideo Nakata n’ayant bien sûr rien inventé tout seul.
Les séries EKO EKO AZARAK et des films plus anciens prouvant que ce genre est très populaire en pays nippon.
Et contrairement aux RING, si nous assistons bien à l’extension exponentielle d’une malédiction initiale,il ne s’agit quasiment jamais desavoir comment les protagonistes vont pouvoir l’arrêter,mais bien de se demander qui sera le prochain sur la liste,étant acquis que les fantômes tueurs sont indesctructibles dés le départ.On assiste donc à une suite de sketches mettant en scène des personnages ayant à voir de prés ou de loin avec la maison maudite d’où part le crime premier,et ces segments ne se suivent pas de façon linéaire,l’ordre est un peu aléatoire,même si au final toute l’histoire est cohérente en dépit de zones d’ombre volontaires.
La suggestion est de mise plutôt qu’une horreur visuelle directe,mais les scènes chocs ne sont pas absentes,et certaines sont de toute beauté,comme celle ou Rika se retrouve dans son lit entourée de la mère fantôme et du petit Toshio.
C’est d’ailleurs le but premier de ce Ju-On que de nous proposer de véritables tableaux horrifiques,en une succession qui va crescendo jusqu’au final attendu.Avec une musique parfaitement adaptée aux visions cauchemardesques proposées,et une ambiance d’étrangeté permanente,par le choix de segmenter l’évolution de cette histoire maléfique,Shimizu nous amène avec lui dans un univers à l’angoisse diffuse toujours prête à se libérer,énième variation sur le thème de la vengeance post-mortem,mais variation maîtrisée de bout en bout et remarquablement construite.Les interprètes sont tous au niveau,et leurs frayeurs deviennent vite nôtres.
Sans avoir vu les deux versions télévisées antérieures, ce The Grudge se révèle parfaitement compréhensible,même si la lecture de l’intégrale de la saga procure un plaisir plus grand,les différences et les similitudes des différentes œuvres étant un élément supplémentaire de déstabilisation du spectateur,pour son plus grand bonheur!
En tous les cas, en tant que tel ,ce premier jet sur grand écran est un vrai moment de terreur,et un chapitre de plus à cette perturbante série.
Ring-érie
***UPDATE***
Ci-joint, je laisse mes premières impressions suite à la vision de ce que je pensais le premier - je me suis fait la séquelle, puis un mystérieux "Ju-On 3", édition thaie, qui s'avèrait en fait être le tout premier, tourné en vidéo...
Le "vrai" premier film est certes desservi par son approche "vidéo", mais récèle d'excellents effets surprise et d'une ingéniosité technique toute simple, qui fait paraître - du coup - le premier film ici répertorié bien moins bien.
Reprenant la plupart des scènes, le rélaisateur étouffe son intrigue, mais enlève bon nombre de scènes vraiment flippantes. Dans la vidéo, la dernière scène à l'école, où des dizaines de filles-fantômes pourchassent un petit garçon dans les couloirs déserts de son école est absolument magnifique, mais ne sera jamais repris dans les séquelles.
Un remake sympathique, mais bien moins inventif et abouti, que la première version vidéo donc...
Place à ma première critique :
Depuis le temps, que je voulais le voir...
Il faut se replacer dans le temps pour apprécier toutes les qualités du film.
Après le succès surprise des "Ring" et le nombre des émules qui en ont suivi, le genre était déjà sur le déclin avant même d'avoir pris son envol (mondial...).
"Ju On" a le mérite d'avoir su compiler le meilleur de ses illustres prédecesseurs et d'arriver à créer son propre "microcosme" avec un budget bien inférieur (ce premier est un direct-to-video et ne dispose donc que d'un budget limité). Il est clair, que depuis l'apparition fantômesques sous forme de diverses filles/femmes aux longs cheveux a été une source d'inspiration (apparemment inépuisable) et qu'à découvrir "Ju On" seulement aujourd'hui lui donne un côté désuet...
S'il s'inspire de ses deux premiers courts-métrages et que le début ne semble qu'une succession de scènes horrifiques marchant toujours sur le même principe, le réalisateur met en place par la suite une véritable intrigue à tiroirs. Se disant inspiré par le magnifique "Décalogue" de Kieslowski, le réal ne saura atteindre le même dégré de perfection dans ses sauts temporels, mais a le mérite de proposer une reflexologie plus poussée que dans la plupart d'autres métrages du même accabit...
Le résultat n'est peut-être pas un chef d'oeuvre, mais un bon premier métrage maîtrisé, qui donne envie de faire découvrir la suite...Et rarement les apparitions des fantômes n'était aussi crispante, que dans "Ju On" (j'en frissonne encore au souvenir de la femme fantôme descendant les escaliers...).
relativement mauvais
super mal joué, effets super téléphonés, peu flippant quand on a deja vu un du même genre. comme dis ché pu qui, les effets sonores tiennent du gag à force ....
quand jean-pierre dionnet introduisait ring en france en parlant d'un ovni qui allait lançé une vague de films dont la plupart mauvais, pales copies de type téléfilmiques, j'avais hate de voir ça. maintenant j'ai vu et j'ai compris ¬_¬ . je dis stop maintenant.
Nul
Peu d'idées, pas flippant, effets que l'on a vu et revu 1000 fois. Et même parfois, tellement ridicule que ça fait presque rigoler... Quand je pense qu'il y a un remake américain... Bref, un film raté.