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3.23/5

Jam Films

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les avis de Cinemasie

2 critiques: 3.12/5

vos avis

12 critiques: 3.31/5

visiteurnote
Chang La Rage 4.5
Pikul 3
Samehada 3.5
Epikt 3.5
Bastian Meiresonne 2.5
Kokoro 3.75
chronofixer 3.5
dll_povtyp 3.5
punkfloyd 3.5
Toxicguineapig 2
tu0r 3.5
Oh Dae-soo 3


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

critique de the messenger

Dès les premières images, "the messenger" laisse une impression envoutante. La musique, la photographie, la photographie, le montage, tout cela se mêle harmonieusement pour nous offrir un récit à mi chemin entre le rêve et la réalité. 

Atmosphère irréelle et lourde, décors classieux mais malsains, acteurs poseurs, vides mais paradoxalement si expressifs. Techniquement, on sent que Kitamura est de plus en plus à l'aise. On est davantage dans le style "alive" que "versus". Le rythme est d'ailleurs aussi lent que dans "alive". Les clés ne nous sont données que petit à petit et la résolution finale est aussi simple qu'excellente.

Cette révélation permet de revoir le film en se posant d'autres questions, en y apportant une autre analyse, et fonctionne parfaitement. 

Petit film très beau, simple mais réellement efficace, du pur Kitamura.



24 février 2009
par Chang La Rage


Segment "Justice"     4/5
segment   " Arita  "     4/5

18 avril 2008
par Samehada


jam session

Soyons premier degré pour une fois, prenons les films dans l'ordre :
- The Messenger : assez classique et à la narration trop statique, mais putain d'ambiance, des jolis cadres et une photo très belle. Et comme tout ce que fait Kitamura (oué, je suis fan) c'est hyper classe.
- Kendama : absurde et rigolo, assez annecdotique finalement mais proprement réalisé.
- Cold Sleep : idem (on commence à se demander si l'absurdité sans concéquence va être le fil rouge de l'omnibus, on prie pour que non).
- Pandora : là on attaque le sérieux. La narration, entre flash-back/forward et belles ellipse, est astucieuse et économe, et la mise en scène soignée. Et plus que tout, l'étrangeté du récit n'est jamais tournée en dérision et/ou invitant à la rigolade (comme sur les deux précédents films) mais au contraire traitée avec tact et retenue. Cool.
- Hijiki : on retombe dans les travers des deuxièmes et troisièmes films, c'est pas mauvais (aucun film du programme ne l'est) mais on force l'étrangeté de manière un peu trop m'as-tu-vu.
- Justice : le meilleur du lot, jouant astucieusement du décalage en les différentes strates de sa narration - qui, et ça c'est assez rare pour être signalé, tirent un grand parti de l'utilsation de la voix-off (ça fait du bien de la voir utilisée de manière intelligente et non redondante) pour ne pas bêtement se juxtaposer, mais au contraire être menées de front - au service d'un humour très efficace. Et comme le reste (montage, cadre et cie) tient plus que la route, c'est le bonheur.
- Arita : contrairement au précédent, dans ce dernier segment la voix-off et l'image sont articulés de manière trop classique. Mais le film est beau quand même.
Donc en bref, zéro déchet, trois plutôt chouettes (The Messenger, Pandora et Arita) et un vraiment bon (Justice), dans le genre on a déjà vu bien pire.

23 janvier 2008
par Epikt


L'inévitable issue

Critique se résumant simplement au segment de Kitamura (pour l'instant): "Messenger" est un autre morceau du puzzle de la recherche de soi-même de Kitamura. Profitant de l'occasion qui lui est donné de réaliser un court-métrage, le cinéaste va avant tout rassembler ses éléments de prédilection: un univers futuriste au décor, costumes et personnages originaux, le tout saupoudré d'une réflexion personnelle un brin pompeuse. Le budget restreint ne réussit à imiter la superbe d'un "Alive" et apparente l'ensemble à une production Albert Pyun. Le scénario n'est pas suffisamment folichon pour emballer le spectateur peu familier de l'univers de Kitamura; mais il n'en reste pas moins que tout Kitamura se retrouve dans cette petite quinzaine de minutes: univers, réflexion personnelle de la condition humaine et sa sempiternelle recherche de réussir à approfondir son propre cinéma (qui serait d'insuffler une profondeur psychologique à ses personnages). Un réalisateur à suivre.

11 mai 2007
par Bastian Meiresonne


Tour d’horizon en images.

Un intéressant aperçu filmique de l’archipel libéré de ses samouraïs, yakuzas et autres monstres atomiques qui sont les plus souvent cités quand on parle ce pays en termes de cinéma. THE MESSENGER Même si son côté tape à l’œil est toujours présent, Ryuhei KITAMURA nous livre là un court-métrage plus sobre qu’à l’accoutumée, ou l’histoire certes un peu fumeuse mais intéressante passe avant son traitement cinématographique. Ambiance glacée, héroïne à la sombre beauté, on se laisse facilement prendre à ce futurisme peut-être de pacotille mais autrement plus convaincant qu’un SKY HIGH par exemple. 3,5/5. KENDAMA Variation autour d’un bilboquet, un très amusant chassé-croisé ou le charme des interprètes est au service d’une intrigue gentiment échevelée et un peu absurde. La légèreté de l’ensemble est son point fort, Tetsuo SHINOHARA réussit là un joli court.4/5. COLDSLEEP Joji IIDA tente une parabole futuriste sur le genre humain placée sous le signe d’un humour Ubuesque, mais il ne parvient pas complètement à concrétiser ses ambitions. Joli travail sur les couleurs saturées, mais pas grand-chose d’autre à retenir de ce segment pas inoubliable. 2,75/5. PANDORA/HONGKONG LEG Un sujet sur le fétichisme, en particulier celui du pied, thème récurrent de la littérature japonaise, mais vu ici avec le sourire par Rokuro MOCHIZUKI. Parfois un peu hermétique, mais d’une sensualité qui reste pudique, avec une interprétation bien choisie. 3,25/5. HIJIKI Huis clos autour d’une prise d’otages, filmée avec force grand angle et gros plans, dans une lumière travaillée et une ambiance entre oppression et humour absurde. Les acteurs et actrices sont excellents, et comme nous prévient le réalisateur, la fin est déprimante,avec un arrière goût d’amertume à l’image de ces Hijiki qui donnent leur titre à ce sketche.3,25/5. JUSTICE Une ambiance lénifiante d’un cours en anglais sans fin avec un professeur sinistre, les pensées d’un élève qui s’échappent par le biais d’une grande fenêtre donnant sur un cours de gymnastique féminine, les fantasmes adolescents et finalement éternels, tous ces clichés sont brillamment utilisés par le cinéaste, nous offrant un sujet plein de légèreté et d’allégresse, porté par le charme de ses interprètes, la jeune créature en short étant une de ces Idoles très populaire, l’adorable Haruka AYASE. Un très beau moment,Isao YUKISADA nous offre le meilleur film de la série. 4,5/5. ARITA Shunji IWAI et Ryoko HIROSUE, voilà dés le départ de quoi donner envie de regarder cette dernière partie de JAM FILMS. IWAI nous offre un joli conte fantastique sur la petite lumière qui brille en chacun de nous. Il reste avec cet ARITA fidèle à ses thèmes de prédilection. Une histoire toute en pudeur, bercée par une jolie musique, avec de petites touches d’humour et un ton délibérément décalé pour nous parler de ce petit et mystérieux personnage qui accompagne le quotidien d’une jeune femme. On retrouve la maîtrise esthétique habituelle au cinéaste : une manière de cadrer inimitable, ici un choix de couleurs pastel s’accordant parfaitement à la voix acidulée de la chanteuse Ryoko HIROSUE, là l’utilisation discrète d’effets spéciaux . Si la courte durée du sketch ne lui permet pas de se renouveler, il nous livre encore un joli aperçu de son style si personnel ou son sens de l’image est toujours au service d’histoires bien écrites.4,25/5.

06 août 2005
par Kokoro


personnellement j'ai trouvé ce recueil de courts inégal, jamais excellent mais souvent plaisant, je ne chroniquerai pas les films séparément mais à part KITAMURA qui reste vain en démo technique/esbrouffe/tape à l'oeil qui n'a rien à faire ici, les autres courts offrent d'agréables moments. petite déception pour Shunji IWAI, pas mauvais mais j'en attendais beaucoup plus. un tout correct, JAM FILMS 2 va sortir.

22 août 2004
par chronofixer


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