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moyenne
3.72/5
La vie d'un tatoué
les avis de Cinemasie
6 critiques: 3.75/5
vos avis
20 critiques: 3.99/5
Mourir en héro.
Oeuvre marquante du célèbre genre Ningyu eiga, extrêmement réputé dans les années 60, La vie d'un tatoué est un métrage fort, plein de sens et de qualités formelles et fondamentales. Suzuki entreprend alors un récit simple, concis, presque inhabituel chez le réalisateur tant il s'avère accessible. Deux frères de sangs Yakuza se retrouvent en cavale après un règlement de compte entre leurs clans. Ils se réfugient dans une entreprise minière afin d'échapper à tout tracas, malheureusement leurs gangs respectifs sont à leur trousse.
Pur objet de tous les délires de Suzuki, La vie d'un tatoué reste avant tout marquant grâce sa fabuleuse patte esthétique. Rarement on aura vu autant de verdure, autant de naturel chez le Maître. Durant une grosse moitié, on se serait cru dans un Kurosawa. La seconde en revanche, atteint un niveau de baroque et d'expressionnisme hallucinant. Les cadres se resserrent, les couleurs saturent, les textures deviennent aussi sobres que du papier et la lumière extrêmement travaillée devient un acteur à part entière.
Pas forcément l'oeuvre la plus aboutit d'un point de vue formelle, mais tellement au dessus du lot de bien des cinéastes. Les 10 dernières minutes représentent un bal de mort, formidablement mis en scène où l'on voit Tetsu couper du Yakuza avec autant de grâce qu'un danseur étoile. Une séquence d'ailleurs qui inspirera Tarantino pour Kill Bill Volume 1 lorsque Uma Thurman fait face aux Crazies 88 (décors, ombres, chorégraphie).
Mais ce que l'on retient finalement de l'oeuvre de Suzuki, c'est cette formidable histoire d'amitié entre ces deux "frères" yakuza. L'un veut devenir artiste sculpteur, l'autre un homme comme les autres, bafoué par son passé de yakuza. Suzuki dépeint comme un Sensei cet univers qu'il a finalement connu, en ressort alors de La vie d'un tatoué une oeuvre à la limite de l'autobiographie. Un classique.
Esthétique : 4.25/5
Musique : 3.5/5
Interprétation : 4.25/5
Scénario : 4.25/5
un grand film tragique parsemé d'ironie
La vie d'un tatoué est d'abord une oeuvre à la grande splendeur tragique. A l'instar des films de Melleville, il dépeint des héros soiltaires qui ne peuvent que chuter et finir mal. Le fait que Tetsu soit obligé de protéger son frère Ken qui est devenu assassin par accident ajoute à l'intensité de la situation. Ken notamment est un jeune homme orphelin et idéaliste qui tombera amoureux de la femme de son patron parce qu'elle lui rappelle sa mère morte trop tot dans sa vie. Et son romantisme se manifestera par la confection d'une statuette à l'effigie de celle qui le perdra. Il courra vers une mort certaine rien que pour revoir une dernière fois celle qui l'a révélé à lui-meme.
Au contact de son frère, Tetsu, plus porté vers le concret, va peu à peu prendre aussi conscience de son statut de loup solitaire et le plan où il contemple le large avec mélancolie pourrait figurer dans n'importe quel hero movie. Et c'est grace à la volonté séductrice d'une jeune femme qu'il connaitra l'amour avant la chute. Dans le film, les personnages semblent prisonniers d'un destin tracé à l'avance, piégés entre yakuzas et police, regrettant la fin des codes d'honneur du milieu. Mais au travers d'un film où les gangsters doivent essayer de se fondre dans un moule provincial pour survivre, la dureté du travail minier, l'existence de passe-droits dans les petites villes sont violemment dénoncés.
Le film est illuminé la plupart du temps par des cadrages au cordeau et des mouvements brefs de caméra. Mais, comme s'il ne pouvait s'empecher de vouloir contrebalancer le tragique du script, Suzuki offre une profusion de plans de chaussures rouges, de sandales, des zooms, des chromas outranciers pour créer un décalage. Les combats à mains nues ont une dureté qui n'a rien à envier au meilleur film noir us des années 30-40. Quant au duel final au sabre, il est tout bonnement d'anthologie et rivalise avec les meilleurs duels de chambara.
Suzuki est bel et bien l'un des maitres du cinéma de genre stylisé nippon.
Stylisé mais pas emballant
Comme l’a très bien dit Christian, les films de Suzuki ne sont qu’une histoire de style. Après, tout dépend si l’on y est sensible ou non : on peut s’extasier sur les plans de chaussures rouges à répétition, sur le fait que la tension monte jusqu’au combat final d’anthologie, sur la critique sous-jacente du travail ingrat dans les mines, ou bien considérer que ces chaussures rouges ne sont qu’un caprice un peu gratuit, trouver que le combat final est finalement plutôt quelconque et trop court comparé au temps qu’on l’a attendu, et qu’il faille aller chercher très loin la critique du travail dans les mines (ce n’est pas Germinal non plus…).
On passe globalement un bon moment devant La vie d’un tatoué, ne serait-ce que pour l’histoire d’amitié fraternelle entre 2 ex-yakuza en exil dans la campagne nippone, qui rêvent de traverser la mer pour rejoindre la Mandchourie, à coup sûr un trait de société fréquent à l’époque. Mais je n’irais pas jusqu’à crier au chef d'oeuvre.
Un Suzuki retenu mais puissant
Seijun Suzuki s'est attaqué à de nombreux genres, mais est surtout connu et adulé pour ses yakuza-eiga virtuoses. Cependant, un film d'un autre genre - le ninkyu-eiga - est plutôt culte et a une place de choix dans sa filmographie. La vie d'un tatoué.
Ici pas de tourbillons de couleurs délirants, ni de décors surréalistes du moins avant le climax final. Dans son thème et sa structure, le film ressemble étonnamment à Big Boss. Pendant les 3/4 du métrage, la tension monte, le héros -que l'on sait doué pour la castagne- ne cesse de se retenir, le spectateur attend plus ou moins impatiemment la goutte d'eau qui fera tout exploser. Pendant toute cette attente, le récit reste pourtant passionnant : de nombreux personnages truculents viennent aider, aimer ou trahir nos deux héros.
Suzuki, malgré cette exposition esthétiquement retenue, ne peut s'empêcher de distiller ces éléments cultes qui font sa gloire comme ces très célèbres chaussures. L'image et la photographie sont magnifiques et on pourrait tout de même aimer le film s'il ne s'agissait que d'une chronique sociale (avec Suzuki, rappelez-vous tout est une question de style !). Seulement voilà : qui dit "ninkyu" dit "gunfight & swordplay".
Le final. Dans Big Boss, Bruce Lee ne peut s'empêcher de tout casser malgré sa promesse. Ici, Koji Takahashi (une sorte d'Alain Delon du pays du pachinko) fait de même. Le massacre final est barge et d'une beauté bluffante. Ultra-théatralisé, superbement chorégraphiqué, graphiquement éblouissant, il tranche avec la sobriété du début et n'en est que plus puissant. De mémoire de chambarophile, il s'agit d'un véritable combat sauvage et esthétique inédit.
01 janvier 1970
par
Chris
Tout ce qui est tatoué est à moué
Voici encore un film longtemps fantasmé, découvert sur le tard. Il n'est jamais trop tard ? Un peu, si. Cette vie d'un tatoué en a influencé trop d'autres depuis, quelques longueurs éparses appellent au soupir et les coquetteries rougeâtres de Suzuki paraissent maintenant bien désuètes. Indéniablement, le tatouage a vieilli avec cette peau désormais aussi âgée que l'écran de cinéma délavé sur lequel fut pour la première fois projeté ce film. Il n'en reste pas moins que l'étonnant mélodrame entre ce frère trop faible et cette femme à la beauté discutable, qui lui rappelle sa mère, continue de fonctionner ; de ce vrai moment de grâce où le jeune homme la rencontre sur un quai de gare puis se met à la suivre, envoûté, sans voir l'infecte voleur qu'il recherche activement, pourtant là, juste devant ses yeux !
Et cette cassure esthétique, qui passe de la tranche de vie virile et rugueuse de type « Les grandes gueules » de Robert Enrico à une stylisation léchée à la Gosha (à la Suzuki, donc), pour illustrer l'explosion de rage terminale, maintient encore, de nos jours, l'efficacité et le culot de ce film sur les rails. Ca a encore de la gueule, faut avouer. Faute avouée, faut tatouer.
Bon
La vie d'un tatoué est une nouvelle demonstration du talent du grand Suzuki Seijun . La mise en scène est impeccable, l'histoire est prenante et le jeu des acteurs est du tonnerre . La relation des deux frères est developpé de manière suptile et intelligente ... et le final est grandiose .
Classe
Tres bon Ningyu Eiga ( film de yakusa en costume ) du maitre Seijin Suzuki.
Vraiment bien aimé celui là, mon préféré d'ailleurs, c'est vrai qu'ici c'est plus classique en terme de trame et de script, on decroche pas une seule seconde comme ça peut arriver dans la marque du tueur ou la jeunesse de la bete, ici c'est une histoire simple et courte ( en 1h25 c'est torché et bien ) avec 2 freres : Tetsuo un yakusa et son frere artiste Kenji, qui vont essayer de quitter le pays apres un ptit probleme avec le clan de Tetsuo, ils vont atterir dans une entreprise de construction locale ou ils vont tout les 2 succombé aux charmes de 2 soeurs.
Le film a un coté western tres prononcé notamment lors de cette scene ou on devient pote apres s'être foutu sur la gueule, y a quelques themes musicaux aussi qui font tres western.
TAKAHASHI Koji incarne un heros tres convaincant.
Les 3/4 du films sont tourné en decors naturels ( rare chez suzuki ) et ça rend tres bien, la seule touche suzuki de ce debut de film est la gimmick trompeur des chaussures rouge, mais on retrouve vraiment la touche suzuki dans ce super final ( malheureusement trop court ) ou on l'on reconnait vraiment le style pop typique du cinéaste, ça commence les couleurs qui apparaisent à l'ecran notamment ce rouge qui envahit tout le plan. le combat est carrement trippant avec ce debut magnifique avec un long travelling en plongé, on a aussi un plan a travers un planché transparent et une magnifique scene ou les coups de feu éclairent la piece, des purs moments de grace visuelle ou ça decoupe du yakusa avec grace ( comme dit dans sur la jaquette ça saute au yeux que ça inspiré Tarantino pour la baston final de kill bill )
12 décembre 2008
par
Scalp
très bon ninkyo
je le revois toujours avec le meme plaisir a chaque fois...
encore une pepite de mister suzuki
Les grandes gueules
Un film de Suzuki est un film de Suzuki est un film de Suzuki... avec tout mes à priori, je me lançais donc dans la vision de cette oeuvre dont j'avais un peu entendu parler surtout par le Christian qui ci-dessus nous donne une véritable leçon sur le ninkyo-eiga, comme il a su le faire pour le chambara, voir le pinku ;)... en bref je partai dans l'inconnu, mais le souvenir d'avoir été carrément terrassé par l'incroyable force d'un film comme Tokyo Drift, un film de fou !
Ce film se résume à trois choses simples : un scénario, des interprètes et une mise en scène... sur cette simplicité, Seijun Suzuki, qui pense à ne pas nous submerger d'effets racoleurs inutiles, tisse une trame simple mais efficace : un yakuza qui veut protéger son frère,jeune érudit qui vient d'assassiner un boss. Les deux hommes veulent rejoindre la Mandchourie pour échapper aux représailles, mais ils se font arnaquer par un vendeur de rêves de pacotille, qu'ils retrouveront d'ailleurs plus tard :). Ils n'ont donc plus d'argent pour le voyage, alors ils se font embaucher dans une entreprise de terrassage, là ils vont rencontrer des ouvriers sympathiques, un patron juste, mais également l'amour...
De cette trame à l'intensité dramatique naît une profusion de tous les genres, on passe du film d'aventure au souffle épique, au polar pur et dur, avec un final digne des meilleurs chambaras. Le genre est l'apanage de Seijun Suzuki, c'est indéniable, mais un genre dans le meilleur sens du terme, c'est à dire noble et sans effets frimeurs, mais également un genre plutôt politico-sociale, il se range aisément aux côtés des ouvriers terrasseurs qu'il montre courageux et sincères, des prostitués, et bottent aisément le cul aux ordures qui jalonnent le parcours des deux héros, le faux vendeur de billets, le contremaître pourri, ceux là finiront avec la monnaie de leur pièce. Quand l'heure du combat final arrive, c'est à dire la lutte finale... le duel avec les autres yakuzas, le héros se pare de son plus bel habit et s'en va avec un révolver et un sabre dans un combat d'anthologie.
Un chef d'oeuvre !
Deuxieme Suzuki que je vois, après Les Fleurs et Les Vagues :
Comme pour Les Fleurs..., je retrouve ici un monde ouvrier, des cadrages supers, avec cette fois ci en plus des extérieurs naturels.
L'histoire est cette fois ci plus subtile, mais comme pour Les Fleurs et Les Vagues, je regarde, sans êtr véritablement emballé, toujours, je crois, à cause d'un problème de rythme, je ne sais pas vraiment en fait, je reste mitigé : c'est soigné, ce n'est pas mauvais, loin de là, mais ce n'est pas non plus un chef d'oeuvre.
Un Suzuki plus classique mais malgré tout traversé par la touche du maitre de part en part!
Récit classique, Ninkyo eiga plus traditionnel, la vie d'un tatoué l'est surement. Mais il faut remarquer que ses personnages sont des personnages atypiques, parfaitement en phase avec la lame de fond contestatrice des fidures du genre qui se met à l'oeuvre à l'époque (avec par exemple Shinoda et son très beau Kawaita Hana). Il s'agit de personnages déclassés, de simples voyous embarqués dans une quête pour la survie qu'ils n'ont pas spécialement demandé à mener. Ils sont accueillis pas d'autres déclassés, une bande de cloches qui travaillent à la mine, dans de tristes conditions. Le portrait qu'il fait de cette communauté est d'ailleurs assez jouissive car régulièrement frondeuse, trait qui n'est évidemment pas sans trouver de la sympathie chez Suzuki. Le dillemme classique de l'obéissance au clan face aux motifs personnels cède clairement dans ce film vers la seconde alternative: c'est pour venger son frère qu'il fonce tête la première dans la vendetta. Rien de très noble dans cette cause, mais une tonicité qui n'est pas sans rappeler un certain Fukasaku: sur mode plus léger, Tetsu n'est pas sans ressemblance avec un Okita ou un Ishikawa. Des marginaux, des gens qui vivent en dehors des règles de fratrie, des anarchistes, des contestataires, bref tout ce que l'on aime chez Suzuki.
Un des seuls Ninkyo disponible en Occident: Peut-être pas représentatif du genre par contre.
Seijun Suzuki fait partie des réalisateur qui joue avec les codes des films de genres. Comme par exemple Kitano dont l'oeuvre est une relecture du Yakuza Eiga.
Suzuki a réalisé plusieurs films pour le comnpte de la Nikkatsu, des films de genre, lorsqu'en 1963 il a commencé à injecter une bonne dose d'ironie. À partire de 1963, Suzuki a utilisé les films de genres pour faire quelques expérimentations. Autant visuel que narrative.
Le présent film est un Ninkyo Eiga, genre ultra populaire dans les années 60 au Japon. Probablement le plus populaire. Un sous-genre du Yakuz Eiga comme le Jitsuroku (films de Yakzua "réaliste" et contemporain). Suzuki a surtout fait du film de gangster contemporains et des mélo.
Mais il a quand même fait quelque Ninkyo.
La vie d'un tattoué, tout en étant une relecture du genre parvient à délivrer la marchandise attendue: Honneur, devoir (giri en gros pour faire simple) et héro qui sabre au final.
Ici, nous suivons le héro et son frère qui fuit la capital et ses bandes. Dans la plus pure tradition des Matatabi No Mono (film de Yakuza errant), ils parviennent à une petite ville minière où ils trouvent de l'emplois. Esperant ramasser de l'Argent pour acheter des billets pour la Mandchourie.
Donc ici, nous avons l'histoire classique. il faut savoir que la maison de production spécialiste des Ninkyo est la Toei. LA Nikkatsu en a produit aussi beaucoup, mais ils étaient assez différent. Ici, on retrouve le ton Nikkatsu et une formule assez similaire aux Ninky de la Toei.
Comme dans tout bon Ninkyo, le héro est un loup solitaire, lucide et tragique. Comme dans tout bon Ninkyo, les méchants sont les capitalistes qui cèdent à l'économie moderne et étrangère. Il faut savoir que les Ninkyo sont se situe toujours entre 1867 et 1940 (en majorité). Les résidues de la tradition se confrontent avec les tenants de la nouvelle économie. Un discours proche de la droite (tradition). MAis les étudiants gauchistes de l'époque ont fait de ces films des succès car pour eux, un loup solitaire qui combat seul le capitaliste, cest romantique. Quitte à fermer les yeux sur le discour sur la tradition.
Comme nous sommes chez Suzuki, c'est plus à gauche que nous sommes. On sent la sympathie pour les mineurs. Les travailleurs. Ici pas vraiment de méchants. Ils sont accesoires et on les voit peu en fait. C'est vraiment un prétextes pour nous montrer la vie dans les mines dans les années 20. Comme ld it Ghost Dog, pas Germinal mais une sympathie pour la classe populaire.
Mais nous sommes aussi dans un Ninkyo. Donc, le héro ne veut pas nuir à ceux qui l'aide et il refuse l'Amour d'une jeune fille. Le hic, c'est que son frère n'est pas un Yakuza. Il ne voit pas la nécéssité de fuir éternellement. Au contraire de Ninkyo plus axés sur l'aspect politique d'un gang, ici on se concentre sur le drame du Yakuza face aux autres (société).
Le film se termine donc par un drame et le héro doit faire usage du sabre. Le film, jusqu'ici assez sobre, prend une autre tournure quand le héro met son kimono le plus beau (scènes hyper cliché des Ninkyo) et prend la route pour retrouver les "méchants". Le film devient théatrale, proche du Kabuki. Lorsque le héro dévoile son Kimono blanc, on bascule chez Suzuki (Suzukiland). Et bien que brève, la scène de massacre est d'une beauté exceptionnelle. Les chorégraphie sont parfaite (pas realistes et pas mal Kabuki), la caméra inventive et l'adrenaline au rendez-vous.
Donc, tout en faisant une relecture du genre, Suzuki délivre ce à quoi on s'Attend quand on regarde un Ninkyo. Combats 1 contre 100, sabre contre "armes différentes" ect ect.
À noter l'absence de poignard. Pourtant dans la bande annonce, on voit bien le héro se faire attaquer par une bande armé de couteaux. Serait-ce une version tronqué où comme cela arrivait parfois, la bande annonce diffère.
en résumé, un bon Suzuki et un bon Ninkyo. Peut-être plus sobre que certains autres Suzuki, mais tout aussi palpitant. Un autre film qui de Suzuki qui porte plus sur le genre lui meme, sur le ciné que sur tout autre chose.