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Christmas in August

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les avis de Cinemasie

7 critiques: 3.96/5

vos avis

24 critiques: 3.67/5

visiteurnote
- 3.5
Bastian Meiresonne 3.5
Black_pantha 3.5
Cassiel 3.75
cityhunter 4
dj 3.75
dttsurfeur 3.25
eniger 3.5
geez 3.75
gerald 4.25
Inoran 3.25
Iron Monkey 4.5
Izzy 4.5
jep 3.75
JoHell 3.5
koalaurent 3.5
Kokoro 4.5
koneko 3.5
Mister_Tsukimoto 2
punkfloyd 3.5
Qumran 3
Samehada 4
shaolinsolskjaer 2.5
Simon VD 2.75
tu0r 5


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Neige en été

Une magnifique romance, sensible, delicate et pudique. Bien plus qu'un simple mélo, Christmas in august touche juste, tout en retenue. Une reussite majeure du cinéma coréen

16 octobre 2004
par -


Hauts, bas, fragile

Il est intéressant de (re)voir le tout premier film de Hur Jin-ho avec le temps…et surtout la carrière qu'aura choisi de poursuivre le réalisateur par la suite.
 
Fort de son expérience en tant qu'assistant sur les longs de Park Kwang-soo, "To the starry island" et "A single spark", Hur décide donc d'embrasser le populaire genre du mélodrame, genre phare de l'ensemble de sa carrière à venir. Avec le recul, tous ses autres films semblent d'ailleurs un décalque de son premier, sans plus jamais retrouver cette simplicité et beauté de son premier.
 
Car si "Christmas in August" est très loin de révolutionner le genre avec cette historie de couple improbable, trop intimidé pour vraiment s'avouer leur amour et se prenant tout leur temps nécessaire à construire une relation, que l'on sait ne pas pouvoir durer, le film réussit à émouvoir en raison de sa simplicité et de sa franchise. Emporté par l'élan naturel de ses deux interprètes principaux, Han Suk-kyu et Shim Eun-ha, alors au top de leurs carrières respectives, le film avance par petites touches sensibles, des vignettes parfois totalement anodines, mais jamais vaines. Des saynètes, qui constituent une vie avec ses hauts et ses bas, mais qui ne lassent jamais d'être vues, ne serait-ce que pour évoquer la nostalgie des propres souvenirs de son spectateur. "One fine spring day" réussira encore à susciter de tels émois, sans toutefois pouvoir prétendre au même talent à capter des petits riens, qui font l'Amour avant que Hur ne tombe malheureusement dans les travers des clichés types de ce genre de productions avec – notamment – un film comme "April Snow", qui tartine les bons sentiments par grosses couches sur le celluloïd de la pellicule.


19 janvier 2010
par Bastian Meiresonne


Ethéré et nostalgique, pudique et émouvant. Un film silencieux qui en dit long, un film à voir!

Le caractère dominant de Christmas in august est la pudeur extrême qui frustre le spectateur mais qui le bouleverse si efficacement. Han Suk-Kyu ( le photographe ) et Shim Eun-Ha ( la femme-gendarme ) se plaisent mais chacun refoule ses sentiments quand ils sont ensemble. Il se sait condamné par la maladie et ne se déclarera pas , se contentant de passer pour un type jovial ( ses éclats de rire forcés sont dérangeants et c'est le seul bémol du film ). Elle n'aura pas une phrase révélatrice à part lui adresser de jolis sourires, pudeur féminine oblige. Ils vivent platoniquement leur amour en profitant des joies simples comme manger une glace ensemble, faire un bout de chemin en scooter ou se balader le soir. La plus belle scène est celle où, à travers la vitre, il observe de son regard méditatif et affectueux la jeune fille en train de rédiger des procès verbaux dans la rue. Le scénariste joue la carte de la discrétion pour nous émouvoir et il a fait mouche.

21 avril 2003
par dttsurfeur


Vivre

Le cinéma est une science inexacte. On s'imagine toujours que pour faire un bon film, il faut un scénario solide avec plein de rebondissements, des interprètes à la pelle et une réalisation virevoltante ou contemplarive pour vanter le spectateur selon ses envies et ses visées du moment. Ce petit film sans prétention est l'exacte contre exemple de tous ce que l'on peut attendre. Le réalisateur a l'incroyable intelligence de faire oublier les défauts évidents de son scénario, manque de consistance, par une mise en scène intelligente. Comment faire d'un scénario ultra-simple avec des personnages on ne peux plus ordinaires, une merveille de tendresse et d'émotion ? La réponse, savoir s'attarder sur les petites choses de la vie, prendre son temps pour mettre à nu les sentiments, effleuré les corps avec de la retenue, de la pudeur, autant de raison de prouver que les gens sont parfois formidables. Les deux interprètes principaux sont exceptionnels. Une grande réussite à mettre à l'actif d'un metteur en scène de génie, dont on va certainement beaucoup entendre parler... aussi fleur bleu que Wong Kar-Wai, mais moins frimeur. Un grand.

09 avril 2004
par Iron Monkey


Bon mélo

Sans trop de longueurs ni trop de larmes, le film est bien fait. Les personnages sont attachants et les acteurs jouent bien. Si Christmas in August n'est pas le film de l'année, il n'en reste pas moins un bon petit film sympa.

09 mars 2004
par koalaurent


Photographie d'un Adieu

Hur Jin-Ho réalise un premier film qui force l'admiration. S'il s'agit bien d'un mélo,et des plus authentiques,il sait éviter les clichés du genre ,ce qui évidemment en renforce d'autant plus son impact .Cette histoire d'amour entre un photographe tranquille et une pervenche insouciante a déjà le mérite de présenter deux héros ordinaires au fort potentiel d'identification,et bien au-delà de la seule Corée. Ensuite aucune liaison n'est ici consommée,ni même vraiment commencée,on en restera au stade de l'éveil des sentiments:le metteur en scène sait bien que cette période est une des plus belles dans un rapport amoureux,la plus potentiellement romantique en tous les cas. Il choisit alors de développer son mélodrame par petites touches impressionnistes,avec la plus grande pudeur possible et en laissant hors-champ les moments les plus lacrymaux,en particulier la conclusion inévitable.Cela n'enlève en rien la trés grande sensibilité qui baigne le film de bout en bout. Et aucune lourdeur,tout est amené avec tranquilité,la vie s'écoule doucement jusqu'au dénouement dans une ambiance de douce mélancolie,bercée par une musique sobre qui alterne avec des scènes filmées en son direct,pour appuyer encore l'aspect "banal" de l'ensemble. La photographie joue bien sûr un rôle essentiel dans cette histoire,laissant à la postérité et au souvenir des instantanés de vie,jusqu'au héros lui-même qui s'immortalise en un dernier auto-portrait,photographie ultime pour un adieu.De même que l'environnement familial du jeune homme est rendu avec finesse, surtout les rapports père-fils. C'est peu de dire que cette romance doit beaucoup à l'interprétation: Han Suk-Kyu est remarquable,et la jolie Shim Eun-Ha est lumineuse,d'un naturel rare. Si CHRISTMAS IN AUGUST n'a pas le lyrisme dramatique d'un FAILAN,autre mélo coréen ou il est question de la maladie d'un des personnages,ni sa puissance émotionnelle,il se range dans la catégorie des trés grandes réussites du genre. Aidé par une photographie magnifique,ce film arrive à nous bouleverser par une économie de moyens exemplaire,mais avec une subtilité et une profondeur qui manquent trop souvent à ce style de cinéma. Un coup de maître.

03 mars 2005
par Kokoro


La sauce ne prend pas

Un film tout simple, tout mimi, qui aurait put devenir j'en suis sur un énorme film. Mais là, aucune magie ne ressort du film, on s'ennuie à mourrir. Le film paraît durée des heures et rien ne se passe, que ce soit au niveau de l'action, ou des émotions. C'est creux, voilà ce que je pourrais dire, pour exprimer ce que j'ai ressentie à la vision de ce film. Je n'irais pas jusqu'à dire que le film est mal réalisé, ou que le scénario est tout simplement nul, non. Il y avait je pense justement un potentiel énorme, mais aucune magie ne ressort du film. Rien ne nous fait ronger nos freins pour savoir la suite, rien ne nous rends vraiment triste, rien ne nous captive. On se croirait au musée, regardant toujours le même tableu, pendant toute la durée du film...

28 juin 2006
par Mister_Tsukimoto


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