Scénario assez simple et décousu, mais casting de rêve et délire garanti pendant 90 minutes
Avec Wong Jing derrière la caméra, il ne faut pas s'attendre à de l'humour fin, et comme d'habitude le film est assez simpliste et idiot dans son scénario. Tout cela n'est que prétexte à gags et scènes délirantes. Le film est plutôt décousu et s'attarde trop sur le couple Brigitte Lin / Tony Leung, et présente des incohérences classiques chez Wong Jing (la soirée où les trois petits amis sont présentés au père se termine en queue de poisson...).
Oui mais avec un tel casting et un tel sens du délire, difficile de résister. Le sommet est atteint avec le couple Brigitte Lin - Tony Leung. Brigitte Lin joue une sorte de Cynthia Khan (grosse baston + gros flinguages) avec sa fausse dureté habituelle tournée en dérision. Un rôle étonnant et très rare chez elle. Elle est plutôt à son aise pour se tourner en ridicule, et passe son temps à tabasser le pauvre Tony Leung, qui en redemande. Voici un autre rôle complètement loufoque pour le toujours excellent Tony, qui vole la vedette à tout le monde. Il interprète un gigolo qui tombe amoureux de Brigitte, se fait tabasser toutes les 3 minutes, avant de lui faire passer une folle nuit sous LSD, se fait payer pour danser et chanter dans un bowling, pour finalement se faire hypnotiser et se transformer en Bruce Lee. Rien que pour son interprétation délirante, il faut voir le film. Il reprend le même ton de voix que dans L' Arnaqueur de Hong Kong, et imite Chow Yun-Fat dans Le Syndicat du Crime le temps d'une scène (et d'une réplique culte lorsque Brigitte Lin lui tire dessus : "je suis Mark, pas le fils à Bruce Lee").
Autre couple intéressant, Maggie Cheung qui tombe amoureuse de Jacky Cheung en membre d'une triade. Lequel participe au Triad Youth Olympic, où les membres des triades participent à des épreuves assez originales : le saut en longueur avec deux sacs de sable sur les épaules, afin de simuler le saut entre deux immeubles avec des sacs de coke, le relais avec des machettes afin de se battre en courant avec son adversaire, etc... Bonjour le délire. Jackie en fait des tonnes comme d'habitude, et quand vous connaissez l'homme, vous devez savoir que des tonnes sont vraiment des tonnes avec Jackie. Maggie Cheung a un peu de mal à rivaliser, sauf le temps d'une scène où elle se transforme en Bad Girl et en met plein la vue.
On continue avec Chingmy YAU Suk Ching (toujours aussi mignonne et en tenues suggestives...) - Ekin CHENG Yee-Kin pour le couple le moins intéressant du film. Chingmy fait croire à Ekin qu'elle est une prostituée violée à plusieurs reprises, et le bel Ekin la prend en pitié. Les gags se répètent un peu mais fonctionnent quand même. Le délire est cependant moins marqué que pour les deux autres couples. Chingmy n'a pas la force comique des autres guignols, et Ekin Cheng n'est PAS un comique.
On finit avec Richard Ng dans le rôle du père qui hérite à la fin du film d'une espèce de folle furieuse bien décidée à le plumer, et responsable d'une autre réplique culte "Chéri, as-tu vu mon argent et ma montre ?" "Les 8534 francs et la Rolex en or ?" "Oui c'est ça." "Non, je les ai pas vus".
Reste des scènes d'action assez énergiques et bien filmées, sans être géniales non plus. Globablement le film n'est pas génial, il lui manque de l'équilibre et de la cohésion, mais il défile à toute allure, les acteurs sont excellents, et l'humour bas de plafond déménage. Si vous aimez l'humour Wong Jing, allez-y sans crainte, Boys are Easy est dans le haut du panier.
Vivement la prochaine partie de bowling
Boys are Easy est une comédie typiquement hong-kongaise : une avalanche de gags permise par un scénario relativement décousu (tout est pratiquement possible dans ce film) et des acteurs sympathiques avec une mention spéciale pour Tony Leung Ka-Fai pour la chanson cultissime Bowling. Le mélange est réussi : les scènes délirantes s'enchaînent plutôt bien, très bien servies par les acteurs.
Le spectateur a du mal à résister à cette tornade pour son plus grand plaisir. Il s'agit d'une nouvelle comédie, qui ne se prend trop au sérieux, ce qui permet de passer un très bon moment. A ne pas manquer si quelqu'un veut une dose de rire.
Bon Wong Jing
1993 fut une année riche pour Wong Jing, malgré cela il nous a livré quelques films qui méritent le détour dont celui-ci. Outre le casting de rêve et le peu de sérieux réjouissant de ces vedettes, Wong Jing reste relativement sobre (loin derrière Sting 2 par exemple) sans que cela nuise à l'histoire grace à la grande diversité des rôles. Plein de bonnes choses donc comme Tony Leung KF en Bruce Lee, Maggie Cheung en cuir ou Sandra Ng en chasseuse de dote. Un film réussi pour passer un moment agréable .
Bouuuuu-ling
C'est le deuxième WONG Jing que je vois, et je n'ai pas été déçu. Le premier étant qui a défaut d'être proche de l'histoire originale, gardait une certaine cohérence tout au long du film. Ici on passe du coq à l'âne, des jeux olympiques pour triades à la salle de bouuuuuuu-ling (de bowling en fait), et de l'enquête criminelle aux cousins transexuels... L'histoire n'est que prétexte à la mise en scène des différents gags, un peu à la façon des Rois du gag serait-on tenté de dire.
Ce film repose donc entièrement sur les épaules des acteurs, et on doit avouer qu'ils sont particulièrement à la hauteur, et en particulier Tony LEUNG Ka-Fai. Un bon moment de bonne humeur en perspective.
24 décembre 2000
par
Kame
comédie bien lourde et débile comme on les aime
si vous aimez l'humour HK et WONG jing allez y car c'est un bel exemple que ce BOYS ARE EASY. blagues crétinnes tout le long, pas de répit, ça enchaîne mais ça marche bien la plupart du temps. y a que des stars qui se prennent pas au sérieux, la réalisation est pas très intéressant mais une bonne poilade en perspective
De nombreux bons moments, mais insuffisants pour faire un bon film
Impréssion mitigée,des passages d'autodérision très poussés,des acteurs déjentés,une histoire prétexte à la vaudeville,mais l'essoufflement gagne jusqu'à la scene finale qui sauve quand même du naufrage.
Nostalgie oblige, difficile de ne pas regretter la "belle époque"...
Fut une époque où les stars Hong-kongaises n'avaient pas encore la grosse tête et ne demandaient pas des salaires pharamineux comme aujourd'hui. Résultat on avait le droit à de superbes casting comme "Future cops" et en l'occurence "Boys are easy". Quant au film lui-même, c'est un divertissement trsè ryhtmé dont les blagues pourtant potaches s'avèrent toutes plus hilarantes les unes que les autres. On a beau le critiquer ce Wong Jing (souvent même le dénigrer) mais il faut avouer que sans lui le paysage du cinéma Hong-kongais serait bien triste.
Par conséquent, pour une soirée vidéo, après un Wong Kar-wai et avant un John Woo je dis oui à un bon Wong Jing. Et un bon Wong Jing c'est quoi ? Facile c'est "Boys are easy" !!!