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Baby Cart II: L'enfant Massacre

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les avis de Cinemasie

6 critiques: 3.83/5

vos avis

40 critiques: 4.25/5

visiteurnote
TsimShaTsui 4.5
Stash Kroms 3.5
Sifu Tetsuo 4.25
seizan 4
Secret Tears 3.75
Scalp 5
Sauzer 5
Samehada 4
Qumran 4
punkfloyd 3.75
Pikul 4
OshimaGosha 4
Omerieux 3.75
Mounir 3.75
mattMAGNUM 3.25
Manue 4
Mandraker 5
Le Gnome 4
La girardasse 4
Killdonalduck 4.5
Khanheda 5
k-chan 4
jool 4.25
Jérôme.D 4.75
Jérémy 5
jeff 4.5
Izzy 4.25
Illitch Dillinger 4.25
ikoo2mi 4
Hojo 4.25
Guesar 4.5
Epikt 4.5
el sinior canard 3.5
Dakysto 4.5
Cuneyt Arkin 4.25
Christian D 4.5
Anel-kun 3.5
893 5
- 4.5
White Snake 5


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ENCORE PLUS SANGLANT QUE LE 1ER!!!

voir le 1 pour ma critique de la série

16 juin 2003
par mattMAGNUM


Pas universel comme son prédécesseur mais chef d'oeuvre du genre...

Il n'a pas la capacité du premier à transcender les genres et se poser comme un grand film avant tout, mais il élève le genre qu'il a bouleversé à un autre niveau. Si vous pensez qu'il est impossible de marier le sombre nihilisme des meilleures oeuvres post-nukes avec l'ultra-violence jouissive des meilleurs films gores, l'implacable froideur et efficacité des meilleurs slashers, et de le faire avec une photo et une réalisation dignes d'un film d'auteur et des acteurs tout simplement sans fautes... alors regardez ce film et changez d'avis.

30 juillet 2007
par Le Gnome


Sanglant, kitsch, et quelques dialogues d'anthologie...

08 mai 2002
par La girardasse


?

Immense, exceptionnel, Baby cart 2 pulvérise les limites de l'opus précédent en n'affirmant non plus la contradiction du style mais le style de la contradiction. Le nihilisme s'efface au profit du néant, le désert, le sens au profit du non sens, l'impensé de l'exceptionnelle scène d'ouverture. C'est alors que la pupille noire et insondable d'Ogami Itto rejoint le spectateur dans le gouffre de l'absolu non être au dela de toute moralité, de toute amoralité. Baby cart 2 est un monumental film-point d'interrogation, célèbre l'extrème aliénation de l'homme dans son extrème expression, l'exaltation constante des sens née de la mise en ordre du chaos commandé par l'artiste. Un météore.

21 mars 2004
par Khanheda


Un grand poème d'ultra violence.

Grande suite paroxystique d'un petit monument, Baby Cart l'enfant massacre c'est l'art absolu du plan. Misumi, en esthète sanguinolent, fait rentrer dans son cadre avec une élégance inouï la beauté du geste. Calligraphe aiguisé, il fait trancher, découper, pénètrer les corps comme si le sabre du loup solitaire était une plume ou un pinceau. Maître absolu de la combinaison martiale, tout ici ne lui sert que de prétexte à ce que survive l'art et la manière. Désinhibé de toute dramaturgie, et tout en la diluant dans de multiple histoires de clans faussement compliqués, Misumi ne s'intéresse qu'à la plus pure valeur graphique de ses images. Monument de jouissance, le sang y gicle comme autant de geysers, de substances séminales qui n'ont de cesse qu'à assouvir notre désir de voir. Qu'à satisfaire nos fantasmes délirants de corps en fusion. Joyeux mannequins aux morts théatralisés et sacrifiés à la délectation du regard. Les membres volent, les corps sont découpés en morceaux, Misumi ne cesse de travailler une matière. Picturals et fatals, ses plans sont parfois comme une série de vignettes ou d'arrêts sur images. Privilégiant l'image choc, l'instant idéal où le sabre du loup solitaire tranche de la façon la plus original qui soit, L'enfant massacre ne cesse d'être la quintessence d'une violence sublimé. La représentation fantasmagorique et obsessionnel de la pureté et variété du geste condamné à une immense boucherie d'une insensé poésie. Multipliant les contrastes en partie grâce à l'enfant, c'est avec une élégance et une brutalité inouï que Misumi fait se syncoper ou se mélanger ses images. Là le visage pure de Daiboro face à un sein à peine dévoilé au frontière de la mort et du danger, ici ses mains qui actionnent l'un des multiples gadgets de son landau afin qu'une lame pénètre le corps d'une amazone. Art d'à peine dévoiler et de tout montrer d'un raccord à l'autre. De découper une poitrine féminine par la lame comme de nous suggérer un sein petit et délicat. Maître du surgissement, du dévoilement, Misumi est à la fois peintre et poète de l'ultra violence, du désir et de nos plus grandes perversions. Immense cinéaste pop, grand coloriste, il sait atteindre ce moment rare où le plan, ses raccords, son mouvement intérieur, se suffit à lui-même. Où la jouissance est pleine dans l'instantanéité de l'image. Egalement petit théoricien d'art abstrait et du motif, il pratique un cinéma qui ne cesse de croiser la forme de l'estampe, le collage, et la superposition. Monument trans genre, L'enfant massacre est une quintessence japonaise de cinéma qui ne cesse de croiser des styles tout en se les accaparants totalement. Au-delà de son sublime tricotage, ce Baby Cart se révèle une nouvelle fois d'un humanisme rare. Définitivement individualiste, le loup solitaire ne cesse d'incarné la morale du juste. Tel une figure implacable et imbattable, il traverse un japon décadent dans lequel il ne tombe jamais. La femme, ici amazone vengeresse, y est toujours d'une beauté fatale.

21 février 2004
par Jérôme.D


Le meilleur de la série et ce n'est pas peu dire

Vraiment jouissif ce chambara. 1h20 de combats ininterrompus, même Daigoro dégomme des amazones, le film est une succéssion de scènes cultes, à voir d'urgence. Perso je ne m'en lasse pas, tout est excellent.

04 mars 2004
par Jérémy


gilette, la perfection au masculin!!!

véritable suite que ce baby cart 2 , il y a des films ou l'on peut voir le numero 2 sans avoir vu le 1er volet, mais ici il vaut mieux avoir vu le 1er épisode pour bien se mettre dans le personnage d' itto ogumi et son fils daigoro. de tres nombreux combats créatifs et hyper sanglants pimente ce recit.les combats, avec des armes blanches terrifiantes sont le principal atout de ce film, meme le fils ,qui doit avoir 2 ou 3 ans donne un coup de main a son pere dans les scenes de combats ( voir la scene ou les lames sortent du coté des roues du chariot et coupe les guiboles des adversaires d'itto) dommage que ce film est si vieux ,"gilette" aurais pu faire une pub remarquable pour les lames de rasoir!!!!!! plus de combats que dans le numero 1, mais un scenario tres faible, mais bon ,ici c'est pas bien grave.

10 janvier 2004
par jeff


Ce volet boulverse un peu les conventions, il y a des amazones sans pitié, et surtout, ici, c'est l'enfant qui sauve le père. Par contre, même si les adversaires utilisent aussi des armes moins conventionnelles, je ne les ai malheureusement pas trouvé charsmatiques, c'est le point faible de L'Enfant Massacre, je trouve, mais çà reste quand même un film de bonne qualité !

11 avril 2005
par Dakysto


celui que tous préfère.. en tout cas certainement un des plus sanglant

Plus linéaires et beaucoup plus simple. Adapté d'un manga qui explorait les Us et Coutmes du Japon à l'ere Edo. Koike avait fait ses devoirs. Le série reposait en effet sur les coutumes de l'époque. Ogami et son fils étant confronté à ces coutumes. Chaque épisodes pérsentaient un aspect différent de la culture nipponne. En effet, le Contrat du jour était toujours lié à un règles, une lois ou une coutumes en vogue à l'époque. On nous présentait un groupe (Yakuza, Comédiens, Shinobi), un métier (sonneurs de cloches, amuseurs publiques, bandit), une technique martial et ses armes employées, une lois tacites ou une coutmes (le deiri des Yakuza, les procès entre deux Hans) ect ect Cette façon de faire informait, apprenait.... Mais avait peut avoir avec l'histoire d'Ogami au sens où les Américains l'entendent. Vous avez surement remarqué qu'un films US raconte une histoire et tourne les coins rond en termes d'éléments dit "gratuits". La série Manga en fait n'était constitué en gros que de ce que l'on omme ici "d'éléments gratuits". Je dis cela pour bien faire comprendre comment est le mangas.Donc le contraire d'une saga héroique traditionnel. Les aventures d'Ogami étant provoqué par les Us et Coutumes. Un prétexte pour un tour guidé du Japon de l'époque. Bien sure, on nous arcontait aussi son histoire personnel. Mais au début, de façon épisodique. L'adaptation ciné ne pouvait adopter cette structure à moins de faire 2000 films. Par exemple, au hsard, on a vu l'échec du Wu Xia Pian de Ann Hui. son regard ethnologique et historique n'a pas plus. Mais on a apprit bien des choses sur les diverses ethnies chinoise. Donc comment adapté un manga qui se concentre sur les techniques martials, les faits historiques et le "comment on vivait à l'époque". ce qui aide, c'est que Koike lui même a adapté sa série. Pour cet épisode, on prend donc 2 histoires et on les mélanges ensembles. Dans ce cas çi, celle des 3 frères-dieux de la mort et un soupçon de celle impliquant les betsushikime, ces femmes guérrière. Et on mélange le tout. Donc, on assiste à une synthèse de la saga d'Ogami et son fils et on y colle les éléments de 2 ou 3 histoires. Et ça fonctionne. Côté sabre, c'est "the real thing" comme disent les anglais. Tomisaburo Wakayama est un vrai sabreur. Et ça se voit. Donc, de ce côté, ce film est l'un des meilleurs chambara. Comme c'est aussi un des rares chambara à avoir fait son chemins jusqu'en Occident, et comme c'est le plus sanglant du groupe des chambara arrivés ici, c'est l'un des plus populaires.

08 octobre 2002
par Christian D


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