En y regardant bien, ça saute aux yeux pourtant. Et puis, d'une certaine manière, l'héroïne incarne la kisaeng moderne refusant justement l'exploitation sexuelle, le rabaissement, tout comme les geisha au Japon si l'on veut tenter une comparaison.
Objectivment, j'ai trouvé que c'était assez clair, non?
Bah justement, j'ai pas eu cette idée. Justement, je trouvais qu'elle l'acceptais dans sa situation, mais l'utilisais contre les hommes. En quelques sortes elle utilise leurs vices pour lutter contre eux. Mais à aucun moment elle ne refuse ; le gars avec qui elle ne le fait pas, c'est parce qu'il refuse d'utiliser une femme non consentante, mais au final elle arrive à utiliser autre chose contre lui.
On ne montre juste pas tout ce qu'elle fait avec les autres qui la demande. Mais elle fait, sinon elle n'aurait jamais pu rester si populaire.
J'attendais justement plus de ce film pour qu'il nous explique le statut particulier de kisaeng. Aurais-tu d'autres films à me conseiller, traitant du même sujet avec, sans doute, plus de brio?
L'idée est que ce film ne parle pas des kisaeng, mais d'une qui a eu une carrière plutôt atypique.
Je n'ai pas vu beaucoup de films sur le sujet ; mes quelques connaissances en la matière viennent en général d'autres sources, mais tu pourrais déjà voir le Chunyang de Im Kwon-Taek (perso j'aime pas mais on sait jamais) ; le truc, c'est que c'est plutôt un conte confucianiste qu'une description des kisaeng.
Après, si faut chercher dans les archives du cinéma coréen, c'est plus trop mon domaine :/