Belle histoire d’amour entre femmes/hommes/hommes qui pourraient s'habiller chez H&H&F (le dernier plan sur un homme avec en toile de fond une voix off féminine ne laisse aucun doute à ce sujet), maestria visuelle de Cronenberg, Howard Shore tjrs au sommet… Moins bon que « History of Violence » cependant, « les promesses… » gère moins bien ses ruptures de ton. Mais il s’en sort plutôt bien dans ses faiblesses (+ histoire trop bateau + mafia russe parfois stéréotypée…) via un humour noir des plus plaisants.
On remarque qu’un Cronenberg se cuve désormais comme un Woody Allen de passage : auteur intelligent avec ses p’tits défauts, oui, mais qui fait du bien au cinéma. Il est aussi amusant – et bon signe – d’en arriver à comparer ce film à du James Gray (The Yards) ou bien à du Refn (ici Pusher 3ième du nom) : la relève est là & n'a certainement pas à rougir de cette comparaison.
J'ai un peu de mal avec les Cronenberg récents...autant FRISSONS, RAGE, Chromosome 3 et Videodrome me fascinent toujours à mort, autant ses derniers films ne me botent pas plus que ça...
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RE: Les promesses de l’ombre
