Bref petit coucou de là-bas. Tout s'enchaîne assez vite : films, courts, interventions etc, dans l'ambiance à la fois légère d'une salle de ciné où volètent horde d'avions en papier, foireux ou non (j'en ai pris une bonne dizaine sur la gueule), et suffisamment sérieuse pour en arriver à apprécier une certaine excellence dans l'organisation de ce joyeux bazar. Qui n'en est donc pas un.
Qq avis en vrac: le japonais Piano no mori est une excellente surprise ; l'américain Sita sing the blues prend de sacrés risques pour globalement réussir son coup avec son mélange de plusieurs techniques d'anime + son rapprochement romantique USA moderne / Inde ancestrale et religieuse ; The Hanuman Return est assez détestable mais mérite réflexion (j'y reviendrai) & les nombreux courts métrages sont souvent passionnants. "La maison en petits cubes" du japonais Kunio Kato a impressionné son petit monde et la sélection "Couleurs d'Inde" recèle de vrais petits bijoux. Si l'Asie reste forte, l'occident n'a pour autant pas à en rougir, la France y compris grâce à quelques courts franchement formidables.
Une telle richesse dans un festival est frustrante: philosopher je dois car lorsque j'assiste à un truc chouette je rate autre chose par ailleurs. Et le MIFA n'a pas encore débuté. Il me faudrait le gadget d'Hermione dans Harry Potter & le prisonnier d'Azkhaban...
Je vous laisse: café & conférence de 3h sur "L'Inde, futur géant de l'animation" prévue cet après-midi. Je vais me mettre en bout de rangée, juste au cas où...
(PS: j'ai pris le temps de voir JCVD avant de partir : une bombe !).