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Il était une fois en Chine

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les avis de Cinemasie

19 critiques: 4.42/5

vos avis

93 critiques: 4.28/5



==^..^== 3.75 Un grand classique
Alain 2
Anel 5
Arno Ching-wan 4.25 Une date. Et pour Tsui, et pour le ciné, et pour moi.
Astec 4.5 Que dire...
drélium 4.5 UNE RÉFÉRENCE
Flying Marmotte 4.75 Un de mes premiers vrai film de Kung Fu... A voir absolument...
François 5 Kung-fu époustouflant, multitude de personnages, comédie, costumes, drame, styl...
Gaetan 4.5 Histoire de la Chine sous fond de kung-fu
Ghost Dog 4.25 Un fleuron du cinéma de HK
Ikari Gendo 4.5 Un des must du genre
jeffy 4.75 le monument du genre
Junta 5 Le film grâce auquel je me suis intéressé au ciné HK, ni plus, ni moins !
Kame 4.5 Jet Li est Wong Fei-Hong avec Tsui Hark aux commandes, que du bon, mais po...
Marc G. 5 Classique surpuissant et indémodable
MetalSeb 5 Jet Li dans son meilleur rôle
MLF 3.5
Ordell Robbie 5 un divertissement jouissif, un beau film historique, un classique
Ryoga 5
Xavier Chanoine 3.75 Il était une fois Tsui Hark...
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Un grand classique

Lorsque l'on entend les noms de Tsui Hark et de Jet Li dans la même phrase, les amateurs du genre penseront presque automatiquement à la saga des Il était une fois en Chine. Il est donc difficile de dire que ce film n'a pas marqué le cinéma hong-kongais. Et il faut dire qu'il y a de quoi. Au point de vue spectacle, il n'y a que peu de chose à redemander à ce film et surtout à ses acteurs plus qu'impressionnants.

Coté histoire, la rivalité Chine - occident ainsi que l'arrivée des armes à feu en Asie sont des bases de scénario malheureusement trop peu approfondies. Certes, on ne peut pas attendre d'un film d'action une profondeur historique telle que celle de La Guerre de l'opium, mais de petits approfondissements apporteraient une petite touche intéressante.



09 février 2004
par ==^..^==




Que dire...

... qui n'a pas déjà été dit ? La note...

30 juin 2003
par Astec




UNE RÉFÉRENCE

Tout a déjà été dit, ce film est un monument, celui qui vous rend fan du ciné asiatique, celui qui vous révèle jet li au meilleur de lui-même, félin, fluide, rapide, bien loin des dernières prods US, un film énooooorme et une trame historique sous-jacente qui sera présente tout au long de la saga. Yuen Biao et Yen shi kwan en guest star, délice !

09 janvier 2003
par drélium




Kung-fu époustouflant, multitude de personnages, comédie, costumes, drame, style visuel parfait. Le zéro défaut de Tsui Hark

Wong Fei Hong et tante YeePremier film d'une série de six, Once Upon A Time in China marqua à son époque le retour du film de kung-fu classique à son apogée. Autant vous le dire tout de suite, le film est dense. Et déroutant si vous vous attendez à de la seule baston. Rien que la première scène va rebuter les pros Vandamme et réjouir les fans de cinéma de HK à l'ancienne. Attardons nous maintenant sur les aspects importants du film en commençant par ce que tout le monde veut voir : les combats.

Au niveau arts martiaux, c'est du Kung Fu plutôt aérien et spectaculaire, avec un Jet Liqui colle magnifiquement au personnage: calme, vif, charismatique, gentil mais ferme. Les combats sont de véritables morceaux de bravoure, avec des chorégraphies magnifiques même si peu vraisemblables. Mais on en accepte facilement la non-vraissemblance, tellement certaines de ces è sont splendides, notamment le final sur les échelles. J'adore également le passage où Fei Hong désarme les combattants un à un. Entre la grâce de Jet Li et la maîtrise de Tsui Hark, vous tenez là un moment de pure grâce. On trouve plusieurs grands artistes martiaux au casting, avec pour les plus connus Jet Li et Yuen Biao. Jet EST Wong Fei Hong, aussi bien pour les è de kung-fu que le reste du temps.

Autour de lui gravitent plusieurs autres combattants de très haut niveau mais aussi de bons acteurs, car OUATIC est bien plus qu'un film de kung-fu. L'aspect romantique est amené par Rosamund Kwan, qui est un bon choix pour interpréter Tante Yee. Quelle magnifique actrice, et quel talent pour caresser l'ombre de Jet Li... Elle établit également le lien orient-occident et participe ainsi à l'aspect confrontation des cultures. Je regrette de ne pas avoir vu plus de films avec cette magnifique actrice. Quant à Jackie Cheung, il apporte la touche comédie pour compléter le melting pot.

Ce mélange de genre, kung-fu, comédie, romance, histoire, permet d'obtenir un film d'une richesse extraordinaire et qui possède une ambiance que Tsui Hark n'arrivera à retrouver qu'en partie dans le second et le troisième opus. Les combats sont peu nombreux par rapport à la longueur du film, et surviennent comme autant de morceaux de bravoure. Sur un ton épique (bien que le film se déroule sur une durée très courte), l'histoire gravite autour de Wong Fei Hong, mais sait développer de nombreux autres personnages. Ce qui a pour conséquence de dérouter un peu les spectateurs occidentaux pas très physionomistes, mais sinon on se plaît à suivre ces histoires indépendantes qui finissent par se recouper. L'aspect historique du film est très important, de même que l'aspect politique. Il faut dire que Wong Fei-Hong est l'une des personnages populaires les plus connus en Chine. C'est ce côté opposition culturelle occident/orient qui fait passer le film de la catégorie baston (certes fabuleuse) à celle du grand film. Fei-Hong est l'incarnation de la défense de la culture chinoise et l'opposition à l'envahisseur occidental. On assiste à de nombreuses è où Fei-Hong tente de se faire aux moeurs européennes et américaines, pour finalement revenir à ses racines. On comprend facilement que le film ait connu un gros succès à Hong-Kong. Il sait être patriotique sans être trop nationaliste (on a vu bien pire avec les films de Jimmy Wang Yu notamment).

Quant à la musique, elle est entrée dans le panthéon des meilleurs musiques de film de kung-fu depuis longtemps. Vous pouvez d'ailleurs en écouter un extrait au bas de cette page.

Enfin, la réalisation de Tsui Hark est un petit chef d'oeuvre. Au niveau rythme, le film est un peu long à se mettre en route, mais la fin est de toute beauté, avec des combats à profusion. Tsui utilise de nombreux effets et justifie pleinement son statut de visionnaire. Il innove dans les mouvements de caméra et les choix de cadrages, et les combats eux-mêmes se révèlent plus qu'inventifs. Cependant, ils ne sont pas les seules è à retenir. Certains è plus intimistes sont magnifiquement mises en scène (voir les ombres chinoises, magnifiques) et certains cadrages relèvent du pur génie (notamment des cadrages sur une petit partie d'une scène, un mouvement, une absence...).

Au final, Tsui Hark réinvente le film de Kung-Fu et lui donne une dimension culturelle primordiale que l'on avait probablement plus vue depuis les King Hu. Grandiose.



22 octobre 2000
par François




Histoire de la Chine sous fond de kung-fu

Il m'est difficile de mener une critique sur ce film, ma derniere vision date de déjà fort longtemps (je sais, je suis à la bourre...; -). Il me reste cependant assez de souvenirs pour mener à bien ma mission.

Avant d'être un film de kung-fu, il est avant tout un film historique racontant la confrontation entre les cultures orientales et occidentales au travers de nombreux personnages et histoires. Cette multitude peut laisser le spectateur un peu sur le bord du chemin car il ne parvient pas à cerner tous les rouages du film, mais diminue avec l'avancée de l'histoire.

Rien que pour cet aspect historique, ce film est très bien réussi, les décors et les costumes sont magnifiques. Mais voilà, c'est aussi un film d'arts martiaux, avec un Tsui Hark à la manoeuvre et un Jet Li en grande forme, ce qui nous donne des combats époustouflants. Bien sûr, il ne manque pas la touche d'humour qui amène OUATIC à son apogée. En effet, les quiproquos et les différentes relations, notamment entre Wong Fei-Hong et sa "tante", coulent de source, sans aucun artifice.

Bref, dans ce film, tout est vraiment parfait, il mérite amplement sa place dans les dix meilleurs films de Hong-Kong. A voir absolument



22 octobre 2000
par Gaetan




Un fleuron du cinéma de HK

Avec ce somptueux mélanges des genres (romance, action, humour, reconstitution historique), Tsui Hark lançait en 1991 l’une des plus célèbres séries (6 films) du cinéma asiatiques. Casting impeccable avec notamment un Jet Li au sommet de sa gloire, scènes de combats virtuoses, bande-son entraînante et dimension universelle du scénario, les caractéristiques de OUATIC lui valent de passer, 12 ans après sa réalisation, en prime time sur RTL 9 après avoir été diffusé sur Canal et distribué dans une belle édition DVD Z2 (pour TF1, il faudra encore attendre un peu…). De toute évidence, la preuve de sa popularité et de ses qualités n’est donc plus à démontrer.

30 septembre 2003
par Ghost Dog




le monument du genre

un des premiers films asiatiques que j'ai vu et apres quelques dizaines d'autres ca reste toujours pour moi LA reference. Jamais un acteur n'a aussi bien incarne son personnage. Difficile de voir d'autres Wong Fei Huong que Jet Li après ce film.

par jeffy




Jet Li est Wong Fei-Hong avec Tsui Hark aux commandes, que du bon, mais pourquoi Yann meurt-il ?

Once upon a time in China (ou OUATIC pour faire court) est le film historique qui fait aimer la culture : le générique de début avec sa musique cultissime et l'entrainement des combattants sur la plage (regardez Mulan après, vous m'en direz des nouvelles !), l'introduction en pleine période de troubles sur un bâteau de guerre chinois avec les premières prouesses physiques de Jet Li... tout cela en est quand même un peu déroutant. Difficile au début de rentrer dans l'action, de voir où cela va mener. C'est vrai, ce film est une mosaïque d'histoires et de personnages. À la fois film sur les moeurs, montrant avec profusion de décors cette époque, de la rue sordide aux ambassades prestigieuses. Montrant surtout la période de changements douloureux provoquée par le choc des cultures orientales et occidentales.

Mais oublions un peu l'Histoire pour l'histoire. Un médecin, respectable et respecté, maître de kung-fu, se voit dans l'obligation d'arrêter ses activités pour assurer la bonne entente avec les occidentaux. Respectueux de cette entente et de l'autorité, Fei-Hong s'incline et rentre dans sa réserve (au sens figuré)... de laquelle il sera forcé de sortir en réaction aux agissements de ces mêmes occidentaux. Tout cela finira dans une lutte fratricide pleine d'émotion (snif).

L'aspect confus de cet entremêlement d'histoires s'estompe beaucoup dès la seconde vision... et il est clair que OUATIC ne suffit pas d'une simple projection. En sachant un peu mieux comment placer les personnages, on rentre beaucoup plus décontracté dans le film et on commence à apercevoir une foule de détails qui nous échappaient auparavant. Il faut dire qu'en "s'attaquant" à Wong Fei-Hong, Tsui Hark n'a pas choisi la tâche la plus facile. Ce thème, largement développé dans le passé, avec plus d'une centaine de films, peut difficilement de prime abord conquérir un large public. De là vient sans doute la richesse culturelle contenue dans le film (et qui ne se démentira pas dans Il était une fois en Chine 2 et 3) et aussi l'introduction au personnage de Wong Fei-Hong absolument inexistante. Comment en effet intéresser un public déjà au courant des moindres petites histoires du maître ? Je ne trouve pas dans ma faible culture cinématographique un personnage qui ait été autant traité !

Définitivement un film à voir et à revoir, même si la première vision laisse une impression un peu chaotique ! Ah, je n'ai pas parlé des combats... et bien, non je n'en parlerai pas, regardez les, c'est suffisant.



22 octobre 2000
par Kame




Jet Li dans son meilleur rôle

Ce film qui a engendré de nombreuses suites est incontournable. De nombreuses scènes sont devenues cultes comme le combat sous la pluie ou le combat sur les échelles. C'est pour moi le meilleur de la série !

30 juillet 2002
par MetalSeb




Il était une fois Tsui Hark...

Tsui Hark est vraiment un réalisateur pas comme les autres. L'enfant terrible de HongKong a tout fait pour nous déranger et nous étonner au cours des années 80, pour affirmer son style et le poser au fil que les années passèrent. Le début des années 90 marque ce coup de frein, lors de sa première collaboration avec la future star des films de castagne US, le dénommé Jet Li.

Si Il était une fois en Chine représente l'apothéose stylistique Kung-fu (en attendant The Blade, thématiquement et esthétiquement supérieur) de Tsui Hark depuis son barjot Histoires de Cannibales, il n'en demeure qu'une énième adaptation du mythe Wong FeiHong. C'est ainsi que ce produit arrive de temps en temps à lasser du fait de sa durée un poil exagérée et de ses combats répétitifs. De plus, si le moyen Jet Li se vautre considérablement dans le paysage US, son interprétation de "Haung" FeiHong demeure à ce jour son meilleur rôle. Stylé, classe et se battant les mains dans le dos, il fait preuve d'un véritable sens de l'acrobatie, tatanant comme il faut pirates et brigands, sans oublier son côté naïf et dramatique le rendant plus attachant qu'il n'y paraît.

Dans un contexte particulier où l'on y voit des colonisations par les anglo-saxons, Tsui Hark s'atèle d'un scénario cousu main assez original sous fond de prise de pouvoir, de kidnapping et de valeur à démontrer. C'est ainsi que, parallèlement, les conflits entre les clans et les soldats occidentaux rejoignent naturellement le parcours d'un Maître du Kung-Fu en quête de salue et de respect. Ces mini "histoires" se forment entre elles pour aboutir à un seul et unique résultat encourageant, réussi, annonçant évidemment de nouveaux opus suite au succès rencontré. L'alchimie marche impeccable, le tout dans une ambiance de vrai film d'aventure, burlesque, romantique et d'une grande drôlerie. Les protagonistes s'en donnant à coeur joie, il n'est pas rare de montrer quelques sourires face aux cabrioles -répétitives- des combattants, se mettant sur la tronche avec un peu tout et n'importe quoi. Presque vertigineux au sens propre et figuré, ils usent d'échelles, de mâts, de planches, cordes, nattes comme tout bon beat'em all vidéoludique (certains ont dû sûrement s'en inspirer). Tout comme Tsui Hark s'inspira des films de la Shawbrothers pour concevoir son Il était une fois en Chine.

Pas si inoubliable que ça mais franchement réussi, la vision Wong FeiHong par Hark reste au demeurant une formidable escapade dans une Chine impériale au visuel superbe, mise en scène avec géni et inspiration. Un vrai film d'aventure.

Esthétique : 4.5/5 - Mise en scène remarquable, décors d'une large beauté. Musique : 3.5/5 - James Wong à la musique. Un travail correct pour son grand ami. Interprétation : 3.5/5 - Des gueules sympathiques, des acteurs impliqués. C'est propre. Scénario : 3.5/5 - Plutôt original, une fusion sympathique entre histoires annexes et trame principale.



29 août 2006
par Xavier Chanoine


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