==^..^== |
3.75 |
Un grand classique |
Alain |
2 |
|
Anel |
5 |
|
Arno Ching-wan |
4.25 |
Une date. Et pour Tsui, et pour le ciné, et pour moi. |
Astec |
4.5 |
Que dire... |
drélium |
4.5 |
UNE RÉFÉRENCE |
Flying Marmotte |
4.75 |
Un de mes premiers vrai film de Kung Fu... A voir absolument... |
François |
5 |
Kung-fu époustouflant, multitude de personnages, comédie, costumes, drame, styl... |
Gaetan |
4.5 |
Histoire de la Chine sous fond de kung-fu |
Ghost Dog |
4.25 |
Un fleuron du cinéma de HK |
Ikari Gendo |
4.5 |
Un des must du genre |
jeffy |
4.75 |
le monument du genre |
Junta |
5 |
Le film grâce auquel je me suis intéressé au ciné HK, ni plus, ni moins ! |
Kame |
4.5 |
Jet Li est Wong Fei-Hong avec Tsui Hark aux commandes, que
du bon, mais po... |
Marc G. |
5 |
Classique surpuissant et indémodable |
MetalSeb |
5 |
Jet Li dans son meilleur rôle |
MLF |
3.5 |
|
Ordell Robbie |
5 |
un divertissement jouissif, un beau film historique, un classique |
Ryoga |
5 |
|
Xavier Chanoine |
3.75 |
Il était une fois Tsui Hark... |
Un grand classique
Lorsque l'on entend les noms de Tsui Hark et de Jet Li dans la même phrase, les amateurs du genre penseront presque automatiquement à la saga des Il était une fois en Chine. Il est donc difficile de dire que ce film n'a pas marqué le cinéma hong-kongais. Et il faut dire qu'il y a de quoi. Au point de vue spectacle, il n'y a que peu de chose à redemander à ce film et surtout à ses acteurs plus qu'impressionnants.
Coté histoire, la rivalité Chine - occident ainsi que l'arrivée des armes à feu en Asie sont des bases de scénario malheureusement trop peu approfondies. Certes, on ne peut pas attendre d'un film d'action une profondeur historique telle que celle de La Guerre de l'opium, mais de petits approfondissements apporteraient une petite touche intéressante.
Que dire...
... qui n'a pas déjà été dit ? La note...
UNE RÉFÉRENCE
Tout a déjà été dit, ce film est un monument, celui qui vous rend fan du ciné asiatique, celui qui vous révèle jet li au meilleur de lui-même, félin, fluide, rapide, bien loin des dernières prods US, un film énooooorme et une trame historique sous-jacente qui sera présente tout au long de la saga. Yuen Biao et Yen shi kwan en guest star, délice !
Kung-fu époustouflant, multitude de personnages, comédie, costumes, drame, style visuel parfait. Le zéro défaut de Tsui Hark
Premier
film d'une série de six, Once Upon A Time in China marqua à
son époque le retour du film de kung-fu classique à son apogée.
Autant vous le dire tout de suite, le film est dense. Et déroutant
si vous vous attendez à de la seule baston. Rien que la première
scène va rebuter les pros Vandamme et réjouir les fans de cinéma
de HK à l'ancienne. Attardons nous maintenant sur les aspects importants
du film en commençant par ce que tout le monde veut voir : les combats.
Au niveau arts martiaux, c'est du Kung Fu plutôt aérien et spectaculaire,
avec un Jet Liqui colle magnifiquement
au personnage: calme, vif, charismatique, gentil mais ferme. Les combats sont
de véritables morceaux de bravoure, avec des chorégraphies magnifiques
même si peu vraisemblables. Mais on en accepte facilement la non-vraissemblance,
tellement certaines de ces è sont splendides, notamment le final
sur les échelles. J'adore également le passage où Fei
Hong désarme les combattants un à un. Entre la grâce de
Jet Li et la maîtrise de Tsui Hark, vous tenez là un moment de
pure grâce. On trouve plusieurs grands artistes martiaux au casting,
avec pour les plus connus Jet Li et Yuen Biao. Jet EST Wong Fei Hong, aussi
bien pour les è de kung-fu que le reste du temps.
Autour de lui gravitent plusieurs autres combattants de très haut
niveau mais aussi de bons acteurs, car OUATIC est bien plus qu'un film de
kung-fu. L'aspect romantique est amené par Rosamund
Kwan, qui est un bon choix pour interpréter Tante Yee. Quelle magnifique
actrice, et quel talent pour caresser l'ombre de Jet Li... Elle établit
également le lien orient-occident et participe ainsi à l'aspect
confrontation des cultures. Je regrette de ne pas avoir vu plus de films avec
cette magnifique actrice. Quant à Jackie
Cheung, il apporte la touche comédie pour compléter le melting
pot.
Ce
mélange de genre, kung-fu, comédie, romance, histoire, permet
d'obtenir un film d'une richesse extraordinaire et qui possède une
ambiance que Tsui Hark n'arrivera
à retrouver qu'en partie dans le second et le troisième opus.
Les combats sont peu nombreux par rapport à la longueur du film, et
surviennent comme autant de morceaux de bravoure. Sur un ton épique
(bien que le film se déroule sur une durée très courte),
l'histoire gravite autour de Wong Fei Hong, mais sait développer de
nombreux autres personnages. Ce qui a pour conséquence de dérouter
un peu les spectateurs occidentaux pas très physionomistes, mais sinon
on se plaît à suivre ces histoires indépendantes qui finissent
par se recouper. L'aspect historique du film est très important, de
même que l'aspect politique. Il faut dire que Wong Fei-Hong est l'une
des personnages populaires les plus connus en Chine. C'est ce côté
opposition culturelle occident/orient qui fait passer le film de la catégorie
baston (certes fabuleuse) à celle du grand film. Fei-Hong est l'incarnation
de la défense de la culture chinoise et l'opposition à l'envahisseur
occidental. On assiste à de nombreuses è où Fei-Hong
tente de se faire aux moeurs européennes et américaines, pour
finalement revenir à ses racines. On comprend facilement que le film
ait connu un gros succès à Hong-Kong. Il sait être patriotique
sans être trop nationaliste (on a vu bien pire avec les films de Jimmy
Wang Yu notamment).
Quant à la musique, elle est entrée dans le panthéon
des meilleurs musiques de film de kung-fu depuis longtemps. Vous pouvez d'ailleurs
en écouter un extrait au bas de cette page.
Enfin, la réalisation de Tsui
Hark est un petit chef d'oeuvre. Au niveau rythme, le film est un peu
long à se mettre en route, mais la fin est de toute beauté, avec
des combats à profusion. Tsui utilise de nombreux effets et justifie
pleinement son statut de visionnaire. Il innove dans les mouvements de caméra
et les choix de cadrages, et les combats eux-mêmes se révèlent
plus qu'inventifs. Cependant, ils ne sont pas les seules è à
retenir. Certains è plus intimistes sont magnifiquement mises
en scène (voir les ombres chinoises, magnifiques) et certains cadrages
relèvent du pur génie (notamment des cadrages sur une petit
partie d'une scène, un mouvement, une absence...).
Au final, Tsui Hark réinvente
le film de Kung-Fu et lui donne une dimension culturelle primordiale que l'on
avait probablement plus vue depuis les King Hu. Grandiose.
Histoire de la Chine sous fond de kung-fu
Il m'est difficile de mener une critique sur ce film, ma derniere vision
date de déjà fort longtemps (je sais, je suis à la bourre...;
-). Il me reste cependant assez de souvenirs pour mener à bien ma mission.
Avant d'être un film de kung-fu, il est avant tout un film historique
racontant la confrontation entre les cultures orientales et occidentales au
travers de nombreux personnages et histoires. Cette multitude peut laisser
le spectateur un peu sur le bord du chemin car il ne parvient pas à
cerner tous les rouages du film, mais diminue avec l'avancée de l'histoire.
Rien que pour cet aspect historique, ce film est très bien réussi,
les décors et les costumes sont magnifiques. Mais voilà, c'est
aussi un film d'arts martiaux, avec un Tsui Hark à la manoeuvre et
un Jet Li en grande forme, ce qui nous donne des combats époustouflants.
Bien sûr, il ne manque pas la touche d'humour qui amène OUATIC
à son apogée. En effet, les quiproquos et les différentes
relations, notamment entre Wong Fei-Hong et sa "tante", coulent de source,
sans aucun artifice.
Bref, dans ce film, tout est vraiment parfait, il mérite amplement
sa place dans les dix meilleurs films de Hong-Kong. A voir absolument
Un fleuron du cinéma de HK
Avec ce somptueux mélanges des genres (romance, action, humour, reconstitution historique), Tsui Hark lançait en 1991 l’une des plus célèbres séries (6 films) du cinéma asiatiques. Casting impeccable avec notamment un Jet Li au sommet de sa gloire, scènes de combats virtuoses, bande-son entraînante et dimension universelle du scénario, les caractéristiques de
OUATIC lui valent de passer, 12 ans après sa réalisation, en prime time sur RTL 9 après avoir été diffusé sur Canal et distribué dans une belle édition DVD Z2 (pour TF1, il faudra encore attendre un peu…). De toute évidence, la preuve de sa popularité et de ses qualités n’est donc plus à démontrer.
le monument du genre
un des premiers films asiatiques que j'ai vu et apres quelques dizaines d'autres ca reste toujours pour moi LA reference. Jamais un acteur n'a aussi bien incarne son personnage. Difficile de voir d'autres Wong Fei Huong que Jet Li après ce film.
Jet Li est Wong Fei-Hong avec Tsui Hark aux commandes, que
du bon, mais pourquoi Yann meurt-il ?
Once upon a time in China (ou OUATIC pour faire court) est le film historique
qui fait aimer la culture : le générique de début avec
sa musique cultissime et l'entrainement des combattants sur la plage (regardez
Mulan après, vous m'en direz des nouvelles !), l'introduction en pleine
période de troubles sur un bâteau de guerre chinois avec les
premières prouesses physiques de Jet Li... tout cela en est quand même
un peu déroutant. Difficile au début de rentrer dans l'action,
de voir où cela va mener. C'est vrai, ce film est une mosaïque
d'histoires et de personnages. À la fois film sur les moeurs, montrant
avec profusion de décors cette époque, de la rue sordide aux
ambassades prestigieuses. Montrant surtout la période de changements
douloureux provoquée par le choc des cultures orientales et occidentales.
Mais oublions un peu l'Histoire pour l'histoire. Un médecin, respectable
et respecté, maître de kung-fu, se voit dans l'obligation d'arrêter
ses activités pour assurer la bonne entente avec les occidentaux. Respectueux
de cette entente et de l'autorité, Fei-Hong s'incline et rentre dans
sa réserve (au sens figuré)... de laquelle il sera forcé
de sortir en réaction aux agissements de ces mêmes occidentaux.
Tout cela finira dans une lutte fratricide pleine d'émotion (snif).
L'aspect confus de cet entremêlement d'histoires s'estompe beaucoup
dès la seconde vision... et il est clair que OUATIC ne suffit pas d'une
simple projection. En sachant un peu mieux comment placer les personnages,
on rentre beaucoup plus décontracté dans le film et on commence
à apercevoir une foule de détails qui nous échappaient
auparavant. Il faut dire qu'en "s'attaquant" à Wong Fei-Hong,
Tsui Hark n'a pas choisi la tâche la plus facile. Ce thème, largement
développé dans le passé, avec plus d'une centaine de
films, peut difficilement de prime abord conquérir un large public.
De là vient sans doute la richesse culturelle contenue dans le film
(et qui ne se démentira pas dans Il était une fois en Chine 2
et 3) et aussi l'introduction au personnage de Wong Fei-Hong absolument inexistante.
Comment en effet intéresser un public déjà au courant
des moindres petites histoires du maître ? Je ne trouve pas dans ma
faible culture cinématographique un personnage qui ait été
autant traité !
Définitivement un film à voir et à revoir, même
si la première vision laisse une impression un peu chaotique ! Ah,
je n'ai pas parlé des combats... et bien, non je n'en parlerai pas,
regardez les, c'est suffisant.
Jet Li dans son meilleur rôle
Ce film qui a engendré de nombreuses suites est incontournable. De nombreuses scènes sont devenues cultes comme le combat sous la pluie ou le combat sur les échelles.
C'est pour moi le meilleur de la série !
Il était une fois Tsui Hark...
Tsui Hark est vraiment un réalisateur pas comme les autres. L'enfant terrible de HongKong a tout fait pour nous déranger et nous étonner au cours des années 80, pour affirmer son style et le poser au fil que les années passèrent. Le début des années 90 marque ce coup de frein, lors de sa première collaboration avec la future star des films de castagne US, le dénommé Jet Li.
Si Il était une fois en Chine représente l'apothéose stylistique Kung-fu (en attendant The Blade, thématiquement et esthétiquement supérieur) de Tsui Hark depuis son barjot Histoires de Cannibales, il n'en demeure qu'une énième adaptation du mythe Wong FeiHong. C'est ainsi que ce produit arrive de temps en temps à lasser du fait de sa durée un poil exagérée et de ses combats répétitifs. De plus, si le moyen Jet Li se vautre considérablement dans le paysage US, son interprétation de "Haung" FeiHong demeure à ce jour son meilleur rôle. Stylé, classe et se battant les mains dans le dos, il fait preuve d'un véritable sens de l'acrobatie, tatanant comme il faut pirates et brigands, sans oublier son côté naïf et dramatique le rendant plus attachant qu'il n'y paraît.
Dans un contexte particulier où l'on y voit des colonisations par les anglo-saxons, Tsui Hark s'atèle d'un scénario cousu main assez original sous fond de prise de pouvoir, de kidnapping et de valeur à démontrer. C'est ainsi que, parallèlement, les conflits entre les clans et les soldats occidentaux rejoignent naturellement le parcours d'un Maître du Kung-Fu en quête de salue et de respect. Ces mini "histoires" se forment entre elles pour aboutir à un seul et unique résultat encourageant, réussi, annonçant évidemment de nouveaux opus suite au succès rencontré. L'alchimie marche impeccable, le tout dans une ambiance de vrai film d'aventure, burlesque, romantique et d'une grande drôlerie. Les protagonistes s'en donnant à coeur joie, il n'est pas rare de montrer quelques sourires face aux cabrioles -répétitives- des combattants, se mettant sur la tronche avec un peu tout et n'importe quoi. Presque vertigineux au sens propre et figuré, ils usent d'échelles, de mâts, de planches, cordes, nattes comme tout bon beat'em all vidéoludique (certains ont dû sûrement s'en inspirer). Tout comme Tsui Hark s'inspira des films de la Shawbrothers pour concevoir son Il était une fois en Chine.
Pas si inoubliable que ça mais franchement réussi, la vision Wong FeiHong par Hark reste au demeurant une formidable escapade dans une Chine impériale au visuel superbe, mise en scène avec géni et inspiration. Un vrai film d'aventure.
Esthétique : 4.5/5 - Mise en scène remarquable, décors d'une large beauté.
Musique : 3.5/5 - James Wong à la musique. Un travail correct pour son grand ami.
Interprétation : 3.5/5 - Des gueules sympathiques, des acteurs impliqués. C'est propre.
Scénario : 3.5/5 - Plutôt original, une fusion sympathique entre histoires annexes et trame principale.
"Que le meilleur d'entre nous gagne"
C'est le premier film de Jet Lee que j'ai vu et c'est aussi son meilleur. Les combats sont captivants. Seul reproche à ce chef d'oeuvre, quelques temps longs et des touches d'humours qui n'ont pas leurs place
un film tonitruant !
D'accord c'est Tsui Hark qui a fait le film et tout le monde considère ce film comme culte....
Objectivement, dans le genre western kung fu, c'est vrai qu'il s'agit d'un film époustouflant...mais ce n'est quand même qu'un film de genre qui, de surcroit, n'est pas d'une profondeur immense.
14 octobre 2004
par
a woo
Il Etait Une Fois Wong Fei-hung
Joliment romanesque, cet épisode introductif à une saga de six films marque le sceau d'une ambition qui hélas tombera en chute libre dès le quatrième opus voir le troisième (contexte historique bien moins exploité) pour bifurquer vers un serial moins consistant narrativement.
Celui-ci plante solidement le décor (dans tous les sens du terme). Outre le fait que Tsui Hark offre un film stable (pas d'expérimentations nuisant à la narration ici), le casting est au diapason (y compris dans les chorégraphies) en proposant un antagoniste travaillé et même assez touchant.
09 octobre 2020
par
A-b-a
On peut être un héros sans ravager la Terre...
Avec la saga des Once Upon A Time In China (OUATIC) , le prolifique producteur et cinéaste de Hong-Kong Tsui Hark s'est emparé avec bonheur d'une figure mythologique de l'histoire puis du cinéma chinois, le docteur Wong Fei-Hung, spécialiste en acupuncture, maître en arts martiaux, chef d'une milice, établi à Fushan, contemporain de la rébellion contre les Mandchous et des prémices du mouvement nationaliste chinois au début du siècle. Le personnage deviendra, dès 1949, un héros de pellicule dans diverses productions de Hong-Kong.
Lorsque Tsui Hark, au début des années 1990, décide de reprendre cette figure, le cinéma d'arts martiaux en costumes est passé de mode.
Il connaîtra, grâce à lui, une nouvelle ère...
Le succès d'Il était une fois en Chine, qui propulsera le jeune Jet Li aux côtés du Petit Dragon et Jackie Chan, sera tel que cinq "suites" verront le jour, produites sinon toutes réalisées par Tsui Hark. Celui-ci signe, en tout cas, les deux premiers épisodes, pierres fondatrices de la saga, et chefs-d'oeuvres absolus des années 90.
Wong Fei-hung, entouré de ses disciples et d'une jeune femme avec laquelle il entretient des rapports platoniques, affronte divers adversaires, produits d'une Chine de la fin du XIXe siècle en pleine ébullition : des soldats britanniques, des spéculateurs et trafiquants de main-d'oeuvre américains, des brigands collaborateurs des puissances coloniales dans le premier film et, dans le second, une secte de nationalistes chinois fondamentalistes et xénophobes.
La vitesse est la sensation qui frappe dès les premières minutes de ces deux bijoux épiques. Pas seulement celle des combats, mais aussi celle des descriptions, des hésitations, des contradictions, des idées qui fournissent l'arrière-fond de ces récits héroïques où se bousculent l'Orient et l'Occident, la modernité et la tradition, la violence et le pacifisme, l'internationalisme et l'anti-impérialisme.
Tsui Hark fait feu de tout bois, cumule le burlesque et la cruauté, emplit l'écran large de centaines de figurants, multiplie les procédés, du grand angle au filtre, pour donner une dynamique aux films. -=¤ Il était une fois en Chine ¤=- et -=¤ La Secte du Lotus blanc ¤=- cumulent ainsi artificiels effets d'images et de montage et accomplissement d'authentiques exploits physiques dans le champ de la caméra : Jet Li, acrobate ahurissant, au sommet de son wushu wuxiaïque, exécute des combats où les objets (des échelles, des tables, un parapluie) deviennent les instruments d'un ballet irréel. Ainsi, Tsui Hark transforme le cinéma en opéra grandiose et protéiforme.
Once upon a time in China, c'est la rencontre vertigineuse entre Alexandre Dumas, Mack Sennett et la tradition du Wuxiapian centenaire, la fusion sublime d'éléments disparates qui transforme une fresque chinoise jusqu'au bout des ongles en incontestable chef-d'œuvre universel...
Une fresque épique mais un peu ennuyeuse voire pénible
De superbe combats , un film grandiose mais qui posséde
de nombreuses longueurs.
Idéologiquement ambigu aussi... Mais le film
en gagne d'autant plus en profondeur
Aller plutôt voir ouatic 2 pour moi mieux réalisé.
Excellent fresque martiale, le meilleur de la serie.
Tout d'abord, la plupart des acteurs sont grandioses (surtout yuen Biao et Yen Shi kwan, qui sont les personnages les plus interessants et du film, et de la serie entiere, car les plus ambigus. Biao trouve un de ses meilleurs roles, il est Liang Kuan for ever) La musique traditionnelle est tres travaillee et colle a merveille aux scenes. Un superbe melange de genres, drole, serieux, alternant les 2, le contenu historique est très interessant (meme si comme souvent embelli...)
La realisation donne vraiment un rythme, que ce soit lors des scenes de combat ou des scenes intimistes, encore relevees par la musique sublime (meme sans parler du fameux theme de Wong Fei-hung) De plus j'ai trouve dans ce film ce qui se trouve être pour moi deux des plus grandes scènes de cinéma: et non je ne parle pas de la scene des echelles, ni de celle sous la pluie (qui sont toutefois grandioses) mais il s'agit de la premiere scene entre Liang Kuan et maitre Yam, celle sous la pluie, où on voit Yam reduit à briser des lances avec son torse pour ramasser quelques pieces.
La photographie est superbe à ce moment, on a droit au plus beau morceau de musique du film, et les 2 acteurs font parfaitement passer l'emotion (Yen Shi-kwan, qui joue souvent des mechants assez caricaturaux trouve ici un role qui l'immortalise et qui prouve que c'est un grand acteur) La seconde est celle qui suit le duel entre Yuen Cheung-Tan et Yen shi-kwan, lorsque Biao devient son disciple et qu'il doit trouver à manger. Ces deux scenes magnifient la relation qui unie les deux hommes.
Ces roles sont plus interessants que celui de Wong, trop fige. Ils sont bien plus ambigues, et les acteurs sont de loin meilleurs. Jet li est bon dans son rôle,mais on ne le sent pas encore tout à fait à l'aise, pour moi il culminera en Fei Hung dans le 3ème opus. Ici, Le role de Wong est a mon avis plus un cataliseur à la relation Yam/Liang Kuan qu'un veritable heros. Les autres seconds roles sont tous tres bons, Rosamund Kwan est charmante (voir la scene culte de l'ombre) Jacky Cheung et Kent Cheng, tres droles, puis tres emouvants.
Ce film repose vraiment sur toute une equipe, et le grand nombre de personnages differents n'altere en rien sa qualite et sa dimension emotionnelle. C'est d'ailleurs l'une des raisons qui en font le meilleur opus de la série! Tsui Hark l'avait compris, malhereusement, dans le 2, le personnage de Liang Kuan est efface pour laisser place à un pantin sans vie (Hark a supprime la moitie des scenes de Biao, dans le1, raison pour laquelle ce dernier ne joue pas dans le second opus) En tout cas,Du grand cinema. A voir d'urgence. Si ce n'est pas deja fait.
petite déception
c'est un cran en dessous de ce que je m'imaginais au vu des notes. pas le chef d'oeuvre escompté mais un bon film classique tout de même .
on a droit à quelques scènes excellentes surtout en fin de parcours pour les combats. Tsui HARK contribue essentiellement à la réussite du film, fleurant bon la old school, et appelé à devenir un classique de cinéma chinois.
du bel ouvrage en somme.
UN GRAND FILM. UNE MISE EN SCENE MENEE TAMBOUR BATTANT
Tsui HARK signe ici un grand film de kung fu. Un petit chef d'oeuvre. A voir absolument.
Définition du wu xia pian ?
Jamais Jet Li n'aura été aussi charismatique. Un incontournable.
Docteur Wong Fei Hung de Canton
Une grande fresque initiée par le plus grand cinéaste de Hong-Kong esthétiquement parfaite. Un pur bonheur, à voir, revoir...et revoir infiniment.
des perles rares
quand le coffret de canal + est sorti en belgique les magazines de ciné et autres étaient tous unamimes. coffret 5 etoiles , donc je n'ais qu'a suivre les critiques (et ils ont raison les 2 films sont des perles) le combat aux échelles est un grand moment de cinéma et peut etre le plus beau(allé disons dans les 3 plus grands) combats du cinema d'arts martiaux c'est hallucinant.je vais mettre un 5 et je ne mettrais donc pas mon avis sur le numéro 2 qui est aussi beau que le 1er volet. quel régal....
26 décembre 2002
par
jeff
Magistral
Rien à dire, tout y est parfait, à voir d'urgence.
Une fresque magnifique
Je ne suis pas amateur de combats aériens spectaculaires mais la je suis resté bouche bée devant la prestation de jet lee.
Il est vraiment impressionnant, des qualites physiques hors normes, une souplesse, une vitesse et une agilité incroyable.
Mais ce n'est pas tout, ses qualités d'acteurs sont bien présentes beaucoup de charisme et d'humour, les autres acteurs sont également très bons.
Quant au film, rien a redire : décors somptueux, une histoire qui retrace la colonisation de la chine par les étrangers,on ne s'ennuye pas une seconde durant ce film.
A voir absolument
J'ADORE LE GENERIQUE...........
Tout simplement un des sommets du cinema hong-kongais et LE sommet du film d'arts martiaux...
Mythique!!!
Voici Jet Li dans le film qui a véritablement fait de lui une star. Et il n'y a pas de quoi s'étonner. Son style dégage une telle élégance et une telle souplesse... Il hisse véritablement le film sur un piédestal. La réalisation du maître Tsui Hark en fait aussi un modèle du genre. Le tout servi par un scénario cohérent, très loin des films de tape où le scénario pourrait tenir sur un ticket de métro. Justement, ce scénario ne se focalise pas uniquement sur Wong Fei Hong mais aussi sur les personnages secondaires, chacun apportant sa touche: Leung Fu, Shirong ou Su apportent ainsi plus d'humour, Rosamund Kwan une touche de romantisme (voir la magnifique scène des ombres), maître Yan est le digne rival de Wong, ce personnage étant très intéressant car il n'est pas foncièrement mauvais, contrairement aux autres films du genre où le méchant est le diable incarné. Vous l'aurez compris, ce film est un chef d'oeuvre qui mérite bien sa réputation.
13 janvier 2001
par
Khanh
Le mythe OUATIC.
Une musique légendaire que j'écoute en boucle.
Une réalisation virtuose de Tsui Hark.
Un kung-fu d'anthologie de Jet Li, notamment la célèbre scène des échelles (une des plus belles de l'histoire du cinéma) que j'ai vu 15 fois sans me lasser.
Un mélange parfait des genres
Une galerie passionnante de personnages
...
OUATIC1 c'est tout ça et c'est aussi le film qui m'a fait découvrir Tsui Hark, Jet Li et le cinéma d'arts martiaux hong-kongais (et ça c'est pas rien :-)
Tsui Hark mélange habilement les genres pour un film somptueux.
Ce qui fait la force des "Il était une fois en Chine", en tous cas pour les 3 premiers épisodes, c'est sa capacité à mélanger habilement les genres.
Il y a donc une réelle intrigue et contrairement à beaucoup du film du genre, les thèmes abordés sont développés avec profondeur.
Tout est bon dans ce film, les acteurs, la réalisation, l'intrigue et bien évidemment les combats, qui sont magnifiques.
Ce film est à classer dans les meilleurs du genre et est donc à posséder absolument dans sa vidéothèque.
"Tout évolue, les arts martiaux vont bien finir par être remplacés. Que pourra t-il faire quand les types d'en face auront des mitraillettes? Cela en fait un personnage tragique, forcé de suivre le courant de l'évolution, l'entrée de la Chine dans la modernité".
Tsui Hark à propos du personnage de Wong-Fei Hong
Le meilleur de la série. Une sublime fresque historique, romanesque et politique. Avec un Jet Lee flamboyant.
L'art des incises
Il était une fois en Chine, film compromis, film de compromis, film politique qui ne se soucie guère que d'identité - mieux : qui fait d'une question d'identité (celle de la Chine, celle de Hong-Kong, celle de Wong Fei-hong) le moteur de son action. Le moteur : Hark l'expliquait, les combats irréalistes sont autant de métaphores du mode de pensée des protagonistes. Les gestes sont des signes. Mais des signes dirigés vers un contenu : Il était une fois en Chine est de part en part référencé. Il ne fonctionne que comme référence. De sorte qu'il faut en chercher le génie - ou, disons, la pertinence - autre part, dans ce qui se soustrait à la référence : des images distordues sur une flotte de pacotille, des plans de passage ou de course, des crépuscules - et la plage, la mer, cette introduction qui servira de signature à toute la série et qui en est sans doute chaque fois le meilleur. De temps en temps, aussi, un plan coupé, abstrait, tiré d'un combat. Mais tout cela est fort peu. Hark voulait initier un dialogue avec les hong-kongais. Comme chez Spielberg, son piteux alter ego hollywoodien, ce dialogue s'entamait avec les moyens les plus bas.
Premier épisode, coup de maître de Tsui Hark, succès mérité.
J'ai une préférence pour le premier épisode de la série, bien que le second soit plus riche en action. Le casting est excellent, le film passionnant.
TRES BON !!!!!
Une bonne histoire, des combats magnifiques, des petites touches d'humour....tout cela fait un excellent film....
Le top !
Franchement un must du genre, avec des scènes grandioses comme celle des échelles.
Incontournable.
Le plus beau film de Kung-fu de tous les temps (a moins que ça ne soit sa suite...)
Il était une fois en Chine , c' est une pure merveille de cinéma ,un spectacle total ,un sommet de divertissement touché par la grace ...bref ,un film énorme qui peut aisément être considéré comme le sommet inégalable du cinéma d 'arts martiaux (auprès du légendaire Sugata Sanshiro réalisé officieusement en 1965 par Akira Kurosawa).
Visuellement c 'est un pur bijou (la photographie et le cadrage sont déments) à la fois surstylisé et proche du classicisme d' un Curtiz. Une chose est sûre, jusqu' a présent aucun réalisateur n' a réussi a filmer un combat de Kung-fu avec autant d' inventivité ,de viruosité et de grace que Tsui Hark (il faut voir les énormes morceaux de cinéma que sont ,entre autres ,le duel au bord du feu entre maître Yan et un autre combattant et ,surtout, le combat final sur les échelles).
Mais ,il était une fois en Chine ne vaut pas que pour ses combats ,mais aussi pour son scénario et ses personnages. Le scénario d' Il était un fois en Chine est d 'une densité et d 'une richesse qui font que le film de Tsui Hark dépasse le simple "Gong-fu pian" et s' impose comme étant un grand film d'aventures a la fois fantaisiste et historique ,fourmilliant de sous intrigues et de personnages souvent superbes ,on peut dire que dans OUATIC chaque personnage (exepté les "méchants" Gweilos ,et encore ...) a droit à sa son moment d' émotion pure :le film est plein de scènes tantot poignantes (la relation entre Leung Fu et maitre Yan) tantot poétiques (Tante Yee qui caresse l' ombre de Wong Fei hung ,les nombreuses séquences comiques etc...).
De même la reconstitution du Foshan de la fin du 19° siecle ,avec ses petites rues fourmillants de petits détails, est superbe (ce qui par manque de budget dans le cinéma Hk est plutot rare). La seule ombre au tableau vient de quelques anachronismes dus au costumes et aux armes des occidentaux dont le style semble antérieur a 1885 (l' époque a laquelle se déroule le film) mais ce n' est que peu de choses face a ce tourbillon de virtuosité et de poésie à la fois beau ,intelligent ,drôle ,triste ,riche ,humain et follement jouissif que constitue LE classique (auprès de The killer de John Woo) du cinéma de Hong Kong et un des plus beaux films de celui qu' on nomme le "spielberg Chinois" (n' en déplaise a Maggielover) !
tout simplement culte
un film culte de Tsui Hark et l'un un meilleur rôle de Jet li sans l'ombre d'un doute avec des combats spectaculaire une référence a voir et revoir
Ce n'est pas le meilleur de la saga
Personellement, je préfère le 2 et le 3 qui sont nettement au dessus.
Ok, Jet Li crève l' écran (c'est clair, il incarne à merveille Wong Fei-Hong) et le film est bourré de bonnes trouvailles grâce au talent de Tsui Hark.
Cependant, je trouve qu'il y a quelques longueurs et j'ai beaucoup de mal avec le personnage de 13eme tante, trop passive à mon goût.
Je regrette surtout que Yien Biao ne soit pas mieux exploité. Contrairement à Donnie Yen dans le second volet.
epoustoufflant, tsui hark nous propose une fresque historique tres bien realisee
CE film est un chef-d'oeuvre de maitrise a la fois technique, artistique et du point de vu de l'interet.
Parlons d'abord de ce qui qualifie le film: la baston. Celle-ci sont tres bien porte par un Jet Li au sommet de son art. elles sont nombreuse, belles, tres bien choregraphiée donc impressionante et la recherche de mise en scene est tres interessante: les scenes sont bien decoupée et les angle propose offre toujours la solution la mieux adapte a la situation.
Ensuite il y a le fond de l'histoire: qui est tres important au sein de l'action et des (multiples) personnages. LE film nous retrace l'une des periodes les plus marquante pour l'histoire de la chine et le fil conducteur de l'histoire tient tres bien la route du debut a la fin.
Il y juste un petit reproche c'est le fond un poil trop partiotique du film mais dieux merci il n'est pas specialement flagrant.
Avoir d'urgence
comment ne pas aimer le cinéma martial?
c'est la question qu'on peut se poser en visionnant ce chef d'oeuvre!
-Un Jet Lee au mieux de sa forme,charismatique et impécable.
-Un Tsui Hark inspiré,fier de son pays et de son histoire.
-Des frères Yuen au paroxisme de leur créativité:qui n'est pas resté bouche baie devant la fluidité et la puissance visuelle du combat final au milieu des échelles, une pure scène d'anthologie qui mérite à elle seule le visionnage et le revisionnage du film!
-Une histoire et un scénario qui pour une foie ne son pas totalement stupide!
Alors je repose la question:comment ne pas aimer le cinéma martial après avoir vu ce film?
Je ne vois que deux réponses possibles: soit il faut être aveugle, soit il faut n'avoir vu le film qu'en VF (qui, il faut bien l'admettre, est lamentable!)
Tomsifu.
c'est de toute beauté
un film splendide qui se laisse regarder, jet li au summum, on en oubli les "the one" et autres baisers mortels!
tsui hark nous fait un film mythique, du kung fu poètique, l'histoire de la Chine face aux orientaux et des scènes niaises (très peu) mais tellement belles!
jacky cheung est nickel, on le reconnait pas au premier regard mais il joue divinement!
yuen biao est on ne peut plus chaint au possible mais c'est un guerrier de zu alors on s'attend à ce qu'il se mette à voler mais quand on le voit travesti, on comprend que le temps à passé et que l'humour remplace le mythe! :)
jet li nickel aussi, très bon acteur (j'attends hero!!!!)
film à voir absolument!
Un classique!
J'ai toute la collection chez moi! Un incontournable des films d'arts matiaux et de Jet LI! Superbe!