Un peu de cafouillage mais quelques idées intéressante
Ce film est plutot sympa en général mais il faut bien avouer qu'on ne rentre pas dedans ; à partir du moment où je me mets à bailler pendant une scène dite "effrayante", je considère que l'effet ne prend pas vraiment et que les quantités d'effets sonores réutilisés maintes fois pour le meme genre de film commencent à s'user réellement. Pourquoi le réalisateur nous previent-il du suspense en passant une musique "angoissante" ? je ne vois pas où est le suspense. Ca surprendrait mieux si justement on ne s'y attendait pas ; encore une ficelle du film fantastique que je ne saisi toujours pas très bien. Certes on sursaute, mais plutot à cause des effets sonores bien lourds que du fantomes qui sort du placard.
Assez barvardé sur la stupidité des effets sonores dans les films fantastiques, qu'en est-il de l'histoire de ce film ; et bien meme si du premier abord ca ressemble a n'importe quel autre film du genre, on peut remarquer quelques subtilités scénaristique. Il est vrai qu'en commencant a voir le film, on ne peut pas passer outre le rapprochement avec la trilogie Whispering Corridor, qui montre trois histoires se situant dans des lycées de fille où un fantome sommeille. La où la comparaison s'arrete, c'est que dans la trilogie, l'histoire n'était pas focalisée sur le fantome (en tout cas dans les deux que j'ai vu), alors que là, si. Par ailleurs le fantome est un peu plus logique que dans quasiment tous les films fantastiques que l'on a l'habitude de voir ; en effet généralement on voit un fantome qui est là pour se venger ou pour faire savoir la vérité, mais d'une personne totalement ordinaire ; or là il s'agit du fantome d'une fille déjà doté d'un pouvoir avant de mourrir, ce qui explique la malédiction lancée sur le village. La contrepartie de cela, c'est qu'on ne sait pas d'où vient ce pouvoir, mais ce n'est pas bien important.
Ce qui est également appréciable dans ce film, ce sont les deux jeunes actrices, Lee Se-Eun et Lee Yuri, qui sont plutot convaincantes, et supplantent completement l'actrice principale Kim Kyu-Ri, presque invisible. A coté de cela, c'est beaucoup d'effets pyrotechniques et pour nitram beaucoup de pluie. En gros, une sorte de Whispering Corridor en vachement moins bien mais avec quelques idées sympathiques. Néanmoins c'est quand meme un chef d'oeuvre à coté des deux autres films du réalisateur Phone et Nightmare. Il se surpasse.
30 décembre 2004
par
Elise
Un film "Toilet¨Pictures" correctement torché...
Les 30 premières minutes font craindre le pire. L'heure suivante sauve les meubles. Rien de bien original dans cette enième histoire de fantomes asiatiques qui lorgnent allègrement sur les grands classiques du genre essentielement japonais et, beaucoup plus rarement, coréen.
Dernièrement, le cinéma du pays du matin calme avait accouché de films de fantomes ratés tels que "Dead Friend" ou bien l'horripilant "Face". "Bunshinsaba" vient relever un niveau dernièrement très bas. Certes, en se plaçant un cran au-dessus des derniers avatars du genre, il ne vole pas très haut mais le film permet de passer un bon petit moment à condition de ne pas être très regardant et d' aimer ce genre de film, très codifié.
Sympathique mais le genre doit se renouveler s'il veut survivre.
Film intéressant, a l'ambiance mélanco-poétique, il commence fort avec l'invocation immédiate du démon. Assez bien rythmé, l'oeuvre est quand même plombé par le jeu mauvais des acteurs.
Sans être extraordinaire, il se laisse regarder une fois.
Bon film d'horreur coréen !
Je suis d'accord, plus "cliché", tu meurs :
- Longs cheveux noirs pendus en avant !
- Ecolières qui invoque les esprits pour tuer leurs méchantes rivales !
- Reincarnation, hypnose, fantômes qui possèdent leur victime !
- Des yeux qui font peur en gros plan !
- Vangeaaannnnnnce !
Et oui, pourtant "Bunshinsaba" m'a séduit.
Le début du film m'a fortement fait pensé à "Whispering Corridors", je me suis dit alors "aie, c'est mal barré"... Heureusement, le film part ensuite dans une intrigue/malédiction particulière, l'ambiance et les frissons aussi sont orientés différemment. Je ne peux pas trop en dire pour ne pas spoiler désolé.
Voilà, rien de vraiment spécial, mais j'ai trouvé "Bunshinsaba" palpitant, il fait bien monter le suspense du début jusqu'à la fin. Il reste à 200% ancré dans les codes existants du film d'horreur asiatique ; mais bon à près tout, il se nourrit du genre et l'alimente à la fois.
Aprés la vague
AHN Byeong-Gi avait déjà réalisé PHONE, efficace succédané de la mode cinématographique de l’horreur nippone, influençant à son tour le Japon par Takashi MIIKE interposé (voir LA MORT EN LIGNE).
Ici, il semble que la vague en question soit véritablement en train de mourir, ce BUNSHINSABA ne parvenant pas vraiment à renouveler un style déjà fortement codifié depuis prés de dix ans.
Une histoire de fantômes vengeurs de plus, avec un collège de jeunes filles comme décor,cela rappelle pas mal de productions antérieures. A commencer par les quatre WHISPERING CORRIDORS, mais le ton est ici for différent, les rapports entre les jeunes filles n’étant qu’esquissés là ou les MEMENTO MORI & Co. en font un élément prépondérant du scénario de par la forte ambiguïté qu’ils soulignent.
Pour tout dire, il ne se passe pas beaucoup de choses, et le film manque cruellement de rythme, de dynamisme, se répétant parfois (les séances d’hypnose), tout en se permettant les éternels emprunts aux modèles du genre : ainsi l’escalier de Ju-On, les rapports mère fille à la DARK WATER, la sorcellerie de THE EYE et bien sûr RING, le village isolé comme pour SHIKOKU,un petit soupçon de KAIRO, et même un clin d’œil au légendaire CARRIE de DE PALMA sur la fin…On remarquera quand même que les femmes mènent le bal, les personnages masculins se voyant réduits au rôle d’observateurs passifs.
Pourtant, sans être franchement passionnant, BUNSHINSABA se laisse voir avec un certain plaisir difficile à définir. Peut-être une esthétique très soignée, un climat d’étrangeté malgré tout bien construit, des actrices charmantes, des effets horrifiques bien rendus,une ruralité qui change un peu des malédictions urbaines, ou tout simplement le plaisir pour l’amateur de plonger à nouveau dans cet univers de revenantes aux cheveux longs si évocateur et séduisant, et qu’importe alors la qualité propre de ce dernier film, sans surprise ni réelle déception, puisque c’est tout un genre qui le sous-tend. Un film arrivé après la vague, mais qui finit donc par en bénéficier.
Complètement bidon !!
J'ai vue le film précédent du réalisateur (Phone) qui m'a bien plus, je ne m'attendais pas à beaucoup plus de celui-ci, seulement qu'il soit du même niveau que l'autre; et bien c'était trop demandé !
La mise en place de l'intrigue est soit trop courte soit trop longue, je m'explique : il ne se passe rien pendant la première demi heure du film pourtant l'introduction des personnages est mal faite (on dirait qu'il y a eu des coupures), c'est peut-être due à la version que j'ai vu 91 min au lieu des 120 min annoncées par les organisateurs du festival (c'est vrai que c'est Buena Vista qui distribue le film).
A part cela le film souffre de nombreux autre défaut, personnages complètement transparent, ils n'ont aucune profondeur (la fautes n'incombe pas uniquement au acteur mais surtout au scénariste); l'intrigue est aussi prennante qu'un bon Derrick de plus les personnages comprennent se qui se passe 2 siècles après que le spectateur le devine, ce qui rend les personnages encores plus stupides et qui détruit toutes surprises au spectateur.
De plus il existe pleins d'incohérences et avec une fin bidon, ça fini de nous achever.
Point positif à retenir ? le générique de fin est très bien.