NINJAOËL 2008 - Chapitre 1

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Noël se rapproche, si si, et pour fêter ça voici trois dossiers consacrés à un truc qui fait rêver les gosses, une idée cadeau, un jouet, une récurrence du cinéma d'action : le NINJA !

A Carth d'avoir le privilège d'entamer ce premier chapitre de la "trilogie Ninja", choisissant pour se faire la vue subjective : le ninja dans les jeux vidéos. Il laisse ensuite la place à Arnaud, qui, lui, préfère s'attaquer à la meute animée agressive, tandis qu'Ordell nous explique en 10 points pourquoi il s'en tape un peu quand même du ninja. Pour conclure sur une note joyeusement nostalgique, François soulève de son petit doigt musclé le 2ième point déjà soulevé - euh... enfoncé - par son prédécesseur : les glorieux films de la Cannon.


Photo à votre droite : ICHIKAWA Raizo, méconnaissable dans Shinobi no mono (1962), premier opus d'une saga pour laquelle il remettra sept fois le couvert.

Dans la peau d'un ninja (par Carth)

Un peu honteux, j’avoue humblement que le domaine du ninja reste une inconnue. Il relève même carrément du fantasme puisqu’il soulève des pulsions enfouies en moi depuis toujours. Etre discret mais présent, sauvage mais silencieux (à côté de moi, les plus grands agents en infiltration feraient le bruit d’une locomotive rouillée), voilà ce qu’est la représentation du ninja à mes yeux :

Un ninja c’est quoi ? Un gus costumé, un peu ridicule, pas bien épais, souple, discret mais capable d’être brutal lorsqu’il faut dégainer de l’arme blanche ou flanquer quelques torgnoles aux grands vilains (ou même aux bons gentilshommes, fantasme encore plus grand pour moi). Une fois n’est pas coutume, je ne parlerai pas de cinéma dans ces colonnes, mais en partie de jeu vidéo. J’ai commencé à me mettre dans la peau d’un ninja de manière virtuelle avec le chef d’œuvre Morrowind du studio Bethesda, troisième opus de la série culte des Elder Scrolls. Dans ce monument vidéoludique ultra sous-estimé par une clientèle qui ne jure que par des didacticiels qui vous prennent par la main pendant des heures ou autre softs qui ne se jouent qu’en on-line (l’immersion bourrine), l’on peut incarner un personnage et gérer ses caractéristiques selon nos choix du début jusqu’à la « fin » de l’aventure (en théorie un titre comme Morrowind n’a pas de fin).



De gauche à droite : les jeux Morrowind et Tenchu Dark secret.

Par curiosité et pour voir jusqu’où la simulation pouvait m’emmener, j’ai donc préféré donner à mon avatar une plus grande facilité à engranger de l’expérience dans le domaine de la discrétion, du crochetage de serrure et de la souplesse. Au diable magie et gourdins ! Le minimalisme vaincra ! C’est pourquoi qu’on le veuille ou non, j’allais petit à petit devenir un ninja, un vrai, il ne manquait plus que les fourches et la combinaison pour pouvoir me la péter face à l’ennemi. Mais le ninja comme je le vois n’est pas de l’acabit d’un Tenchu (sans doute la représentation du ninja la plus convenue et la plus reconnaissable de toutes) ni même d’un Sam Fisher dans Splinter Cell, trop connotée James Bond. Mon ninja n’aurait pas d’avatar à proprement parlé, il n’aurait sans doute pas d’identité non plus, à l’image du personnage que l’on confectionne dans tout bon RPG contemplatif qui se respecte et que l’on jouerait vautré sur son lit. Ce RPG contemplatif n’aurait pas de quête linéaire et permettrait à son joueur d’aller où il veut, quand il veut et comme il veut (Morrowind), lui donnant donc la possibilité d’aller piller une maison discretos une fois la nuit tombée ou de faire les boutiques en ville à des heures illégales.

Voilà donc ce fameux fantasme, la souplesse du ninja me permettrait de grimper sur le toit d’une maison perdue dans la campagne (moins risquée que de commencer par la ville), d’y rentrer par la cheminée (toutes les maisons de campagne ONT une cheminée, c’est bien connu, et le costume étant noir, rien à fiche de la crasse. Et si pas de cheminée, je pète un carreau. Un ninja ne fait pas de bruit quand il casse un carreau, mais un vrai ninja ne fait pas une parenthèse aussi longue) et d’y dérober quelques précieux biens pour la revente tout en me faisant quelques extras, ou simplement pour exécuter un contrat proposé par mon patron (assassinat ou simple menace, la routine). Attention, si j’assume complètement ce texte, cela ne reste qu’un simple fantasme, mais l’idée de pouvoir agir en toute discrétion, de s’infiltrer dans un manoir pour y ramener un précieux parchemin (ou un bague à 150 000 dollars, tant qu’à faire) et accessoirement d’utiliser le coupe-gorge lorsqu’un pirate sorti de nulle part tenterait se s’opposer à moi, je dis OUI monsieur, le ninja est le plus beau métier du monde. 

Alors tout n’est pas sans risque, car la représentation toute subjective que j’ai du ninja c’est celle d’un être frêle qui ferait profil bas où qu’il aille. La technique du gringalet qui vous sauterait dans le dos pour vous agripper comme une tarentule sur son petit-déjeuner. L’art du ninja est donc de bluffer l’adversaire, encore mieux lorsque ce dernier sait que vous n’avez pas d’armes : le ninja sait se servir de ses mains, user d’une claymore relève de l’illogique car celui-ci n’en a que faire et qu’il est simplement incapable de la soulever. Le profil du parfait tueur à gage des temps anciens, non ?

Mon ninja serait orphelin, n’aurait pas de parents biologiques (à la limite, il porterait un code barres sur la nuque comme son cousin chauve en costard), serait le fruit d’une conception acharnée de l’être parfait. Quand je vous parlais de fantasme… ! J’extrapole peut-être un poil, mais pourquoi les dessinateurs de comics s’évertuent à imaginer des héros aux pouvoirs sensationnels sachant qu’un ninja aurait pu faire l’affaire pour rétamer n’importe quel salaud en costume ? C’est scientifiquement prouvé, j’ai vu ça sur Channel 4 il y a deux jours. Et pourquoi les ninjas au cinéma sont si mal représentés ? Pourquoi sont-ils toujours ridicules ? Pourquoi Flic ou Ninja est si mauvais ? Ma vision du ninja est-elle erronée, ma foi je l’ignore. Mais une chose est sûre, le ninja continuera de hanter mes nuits pendant très longtemps jusqu’à ce que je me mette un jour à la gymnastique et au lancé de shurikens…

Le bon ninja s'éclate mieux à plusieurs (par Arnaud CW)

La seule fois où je me suis pété un truc, jusqu'à présent en tout cas, ça s'est passé au lycée. Dans un gymnase, on devait faire des bouts de sprints, des accélérations, des ralentissements... En pleine action, j'ai soudain entendu une suggestion divine, avec le recul probablement issue d'un épisode de Dragon Ball pas tout à fait digéré : "Continue d'accélérer, fonce dans le mur, saute juste avant, réceptionne-toi dessus avec tes jambes et là, hop, rebondis, fais une pirouette, retombe sur tes pattes et crie "TOU-TOU-TOU-TOULOU !" pour épater la galerie !" La classe hein !? Et je l'ai fait. Ouais. J'ai continué d'accélérer, foncé dans le mur youpi tralala, sauté juste avant hop et là mon pied a glissé sur le mur et j'ai tout pris dans mes bras, tendus par réflexe pour éviter le pire. Le bras gauche, crac, pété. Le gros ninjardin. J'ai eu un peu de mal ensuite pour jouer au volley ball. Depuis, j'adore le cinéma.

Pour être un ninja, il faut être entraîné à la naissance, tomber du ventre de sa mère en faisant un salto, emprunter le scalpel pas loin d'un geste rapide du bras, trancher le cordon ombilical et s'enfuir dans les égouts. Là, des tortues te filent un coup de main etc. Bref, il faut un bon background pour prétendre être un ninja digne de ce nom. Voir ses parents se faire tuer sous ses yeux et partir à pétaouchnok les oies trouver un formateur ninja pour revenir ensuite péter la gueule à tout le monde. Batman, pour un contexte classique lié à la vengeance. Ou encore naître au milieu d'un village ninja et vouloir absolument devenir le meilleur. Péché d'orgueil, encensé dans le shonen Naruto...



A gauche, Goemon s'apprête à découper du ninja par paquets de douze dans Le château de Cagliostro ; à droite, la mortelle petite Miho prépare ses armes dans la BD Sin City.

Suite à ma malheureuse expérience, depuis j'ai un faible pour les types qui ventilent du ninja. Un bon ninja est un ninja mort. Contexte classique lié à la vengeance. Même si le ninja solitaire conserve parfois une beauté graphique fascinante, comme par exemple celui qui traverse furtivement une des OAV de Kenshin le vagabond - Le chapitre du souvenir ou encore la belle Miho du Sin City de Frank Miller, j'ai un faible pour la meute de ninjas, cette horde d'anonymes obéissant aveuglément à un bad guy qu'il faudra zigouiller juste avant l'épilogue. Dans l'ordre : ninjas, gros vilain, épilogue. Bien souvent, les affrontements contre ces multitudes sont plus marquants que l'obligé duel final. Ca saute de partout, ça esquive, ça tranche, on s'éclate en bande, les chorégraphies sont jubilatoires... le pied ! Et là, l'animation japonaise prédomine largement et les exemples abondent : Lupin qui a du mal à s'en dépêtrer dans Le château de Cagliostro, les héros d'Otogi Zochi sans cesse harcelés par cette même racaille infinie, celle qui saute d'arbres en arbres et de toits en toits dans Ninja Scroll, évidemment, mais aussi les danses psychédéliques ninjesques de Kamui, sans parler du fameux épisode 9 de Samurai Champloo, "Beatbox Bandits", cultissime, dans lequel le combat de Mugen le fou contre la meute dans un champs de pavot en feu se termine par un gros planage collectif, joyeusement illustré ici par YUASA - Mind Game - Masaaki. S'ensuit la paix, obtenue grâce à l'opium. Ou quand la drogue rapproche les peuples... Mugen sympathise avec les ninjas et "fait tourner la chnouf" pendant que ses potes attendent désespérément le retour du sauveur, eux qui pendant ce temps sont capturés, ailleurs. Jamais il ne viendra les sortir du pétrin... Mon chouchou en matière de ninja explosé en pagaille reste l'OAV Sword for truth (1990) de l'ami Osamu Dezaki, qui regorge de gorges tranchées et autres intestins saccagés. L'extrait ci-dessous - malheureusement en anglais - est assez explicite en plus de faire beaucoup de bien : 



Pour conclure ma p'tite partie à moi, j'aimerais dire que le ninja est éclaté, dans tous les sens du terme. Il n'inspire qu'épisodiquement mais, à l'inverse, expire souvent, son dernier souffle. C'est un fantôme, un esprit qui ne fait souvent que traverser une histoire, un non dit, la composante d'autre chose, un protagoniste éloigné mais toujours fascinant, un truc en retrait qui fait rien qu'à piquer la vedette aux autres, en confère le ninja nazi de Hellboy premier du nom, mémorable. Le pyjama furtif est un fantasme, un fantasme de la masse, un fant-masse, un... Fantômas ??!!

FANTOMAAAAS !! AH AH AH AH ! EH OUI C'EST BIEN MOI !! Moi, Ordell Robbie, né (en le disant vite ça fait "robinet") pour vous donner les...

10 raisons pour lesquelles je n’ai pas envie de parler ninja (par Ordell Robbie)

1) J’ai beau ratisser tout l’âge d’or du système de studios nippon, je n’ai pas trouvé de ninja eiga un minimum cinématographiquement marquant. Le Castle of owls du talentueux artisan KUDO Eiichi ? Certes moins académique que son « remake » Owls’ Castle de SHINODA… mais la direction d’acteurs a mal vieilli. Si j’essaie d’associer ninja et grand cinéma, je pense plus aux ninjas de Duel to the death… ou même à Ninja Scroll mais juste à cause du titre. Quant à Carnet de Ninja d'OSHIMA, ben euh... pas vu.

2) Je n’ai toujours pas trouvé le temps de revisionner les ninja-navets de la Cannon pour voir si le temps les aurait transformés en plaisants ninja-nanars. Au vu des critiques de la rédac’, ça ne semble pas gagné…

3) Je préfère laisser les experts comme le dré s’épancher sur le sujet. C’est une bonne excuse, non ? [Le dré approuve et ajoute que quelqu’un qui n’a pas vu Ninja Final Duel n’est pas habilité à écrire sur le sujet. Les webmestres me font signe que ce n’est pas une bonne excuse.] Bon ben alors vous l’aurez voulu, je vais continuer à faire du remplissage.



De gauche à droite : the old Castle of owls, son remake l'un peu moins old Owls' Castle et Duel to the death.

4) Ca fait depuis quand qu’il n’y a pas eu de film asiatique qui m’ait fait oublier que « c’était mieux avant » ? Quand ce film-là sera arrivé, je vous le pondrai mon article sur le ninja eiga.

5) Les chevaliers des wu xia chinois volent mieux et plus haut et le sabre fait plus le spectacle que le shuriken. [Oui, c’est vrai, c’est stupide. Mais en même temps quand je repense aux grands films de sabre nippons des années 50-70, à la Workshop et à la Shaw…]

6) Vous auriez pas un sujet plus intéressant ? [Arnaud me fait signe que c’est son idée et qu’on y touche pas !]

7) C’est quand qu’HOU Hsiao-hsien nous pond son wu xia pian avec HSU Chi ? J’écrirai mon article sur le ninja eiga à sa sortie.

8) D’après les festivaliers présents à Venise cette année, Mickey ROURKE aurait délivré une interprétation mémorable en catcheur sur le retour dans le dernier ARONOFSKY. Un possible retour en grâce de l’acteur qui illuminait il y a plus de 20 ans Rusty James et L’Année du Dragon de son charisme titanesque, avouez que ça fait plus envie que les ninjas… [Le dré me lance un regard plein de fureur, le reste de la rédac’ a tendance à m’approuver timidement. François ose même se lancer dans un long discours nostalgique sur le thème « On n’en fait plus des comme ça… »).]

9) Gillesc me fait signe qu’il n’y a pas à sa connaissance de film de ninja coréen répertorié. Sonatine lui répond que c’est parce qu’il s’est limité à la Corée du Sud. Il se lance alors dans une longue tirade sur les circonstances de sa découverte de Jaguar ninja, un ninja eiga nord-coréen ( !!!!). Donc j’ai trouvé ma neuvième raison : comment puis-je écrire sur les ninjas sans avoir vu ça ?

10) Si vous voulez des bons films de ninja, débrouillez-vous tout seul ! Nos glorieux ancêtres découvreurs du cinéma de genre asiatique n’avaient pas de site internet pour les guider eux. En ces temps reculés, ils arpentaient les cinémas des grands boulevards parisiens, louaient des VHS René Château avec remontages, doublages série Z et titres hilarants en option -Au karaté, t’as qu’karataké, je ne t’oublierai pas- et fouillaient les échoppes asiatiques à la recherche de la perle rare. Prenez-en de la graine…

L'occidentalisation du ninja (par François)

Qui parle de Ninja occidental ne peut éviter d'évoquer les noms de Sam Firstenberg et de la Cannon. Le premier est le réalisateur attitré des films de ninjas produits par le second. Spécialisé dans les films d'action de série B qui balançaient bien la purée dans les années 80, la Cannon a clairement popularisé le ninja auprès des habitués de vidéo club. Quel souvenir ému que la VHS d'Ultime Violence, pur film de ninja au titre si poétique où Sho Kosugi, gentil japonais vendeur d'antiquités devait affronter un méchant ninja américain (notez qu'à l'époque "étranger" ne voulait pas systématiquement dire "méchant" et "américain" "gentil héros"). Une VHS usée à force de passages en boucle dans notre vieux magnétoscope de ces apparitions du ninja dont les techniques de combat semblaient tellement exotiques et originales. Le shuriken, ou étoile de la mort, dont le rayon correspond exactement à la profondeur de l'oeil humain. Les griffes pour monter le long des bâtiments. La tenue de camouflage avec ses petits chaussons qui ne font pas de bruit (qu'on imite ensuite joyeusement en se promenant dans la maison la nuit toute lumière éteinte, vétu d'un beau pyjama et de l'indispensable paire de pantoufles furtives). Et bien sûr le final mémorable où le méchant déballe de sa belle tenue noire une ribambelle d'armes secrètes qui font définitivement du ninja une espèce de Garcimore mortel, un magicien de l'assassinat, le David Copperfield du dézinguage. Et vas-y que je te sors un mannequin grandeur nature que j'avais plié dans ma poche! Et vas-y que je te déballe mon lance flamme que tu sais même pas où j'ai caché la bouteille de combustible! Et paf je te sors une chaîne de 10 mètres de long du manche de mon sabre! Et pof les boules de fumigène qui t'enfume pendant 3 minutes le temps que je réapparaisse quinze mètres plus haut! Et boum je te sors une main artificielle robotisée que j'avais dans mon sac à dos invisible! Et hop je ne bouge plus qu'en faisant des flips avant! Mélangeant habillement les passages d'action plutôt sympathiques voir franchement kiffants menés par un KOSUGI Sho à fond dans son rôle avec de purs moments de nanardises, Ultime Violence reste aujourd'hui un des meilleurs films US de Ninjasploitation, à une époque où la violence gratuite se s'embaraissait pas de politiquement correct (et paf le gamin, une étoile en pleine tête! Bam la petite femme, une bonne flèche en pleine poitrine!).




De gauche à droite : American ninja 1, American ninja 2 et American nin... pardon : Revenge of the ninja.

Mais cette série B délicieusement exotique ne faisait qu'annoncer la suite, une exploitation plus efficace du phénomène ninja. Terminé les acteurs bridés que personne ne connaît, bienvenu au ninja occidental, personnifié par Michael Dudikoff, alias, le Ninja Blanc. Le temps de deux films, America Warrior et America Ninja 2, alias "Le Ninja Blanc" , la Cannon envoie ses équipes dans les îles du pacifique pour faire s'affronter notre Ninja blafard et des hordes de ninjas tous plus mauvais les uns que les autres (et accessoirement se payer un joli bronzage). Dudikoff est aussi expressif qu'une huitre avariée, et son compère Curtis Jackson (un bon gros blackos bien musclé histoire de respecter les quotas) fait son Bruce Lee du pauvre version bodybuildé pour ajouter du cachet à l'ensemble. Si le premier film se laisse finalement plus regarder que la majorité de la très mauvaise filmographie de Firstenberg, le second est hélas d'une ringardise assez consternante et n'attirera que les anciens fans nostalgiques des heures passés dans les vidéos club à chercher le nouveau Direct To Video qui déchire tout.

De cette occidentalisation du ninja naîtront d'autres films, mais la maturité aidant (et la découverte des grands fleurons du cinéma d'action de Steven Seagal, Chuck Norris et Jean Claude Van Damme), votre serviteur s'en est arrêté là dans sa découverte du monde du ninja américain. Reste donc la possibilité de passer une bonne soirée "découverte du ninja" avec ces trois fleurons de la série Z. RIP Cannon!

Et histoire de ne pas se quitter sur une mauvaise impression, un petit clip YouTube qui vous donnera immédiatement envie de voir ce bon vieil Ultime Violence:






A suivre : bientôt le Chapitre 2 ! Du mystère, encore plus de ninja, encore plus d'action, des rebondissements et, peut-être, du sexe ninjesque !


date
  • novembre 2008
crédits
Interviews