Le Cinéma Japonais, Une Introduction
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Notre Avis
L'intérêt principal du livre de Max Teissier est de permettre aux anglophobes de survoler l'histoire du cinéma japonais rapidement et à prix modique. Le livre contient outre cette histoire, une frise historique du Japon avec en parallèle les films marquants de chaque période, un lexique du cinéma japonais, le nom des principaux studios, les statistiques des entrées totales jusqu'en 1996, une bibliographie et une discographie du cinéma japonais, la liste des principales œuvres sorties en VHS en France. Par contre, il ne s'agit pas vraiment d'un bon livre de conseil de films à voir : son auteur semble nostalgique de l'age d'or des années 50, ce qui le conduit à minorer certaines œuvres marquantes des décennies suivantes. Ainsi, il fait assez peu cas d'un Onibaba, considère Rebellion mineur par rapport à Hara Kiri, trouve Kwaidan glacial, trouve que dans Combat sans Code d'Honneur le scénario passe au second plan, compare Tsukamoto à Luc Besson et ne consacre que quelques lignes à Kitano même s'il l'apprécie. Certes, son auteur a beaucoup fait pour la reconnaissance du cinéma japonais en France et ses points de vue sont argumentés mais si on les suit à la lettre on risque de passer à coté de claques potentielles. De ce dernier point de vue, le bouquin de Richie (sans parler de celui de Sato Tadao) est plus intéressant.
Ordell Robbie
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