Bon gore mais pas tant que ça. trop torturé, pas assez fun, souvent chi@!#.
Précision, j'ai vu la version intégrale.
Après la bonne poilade Fudoh, autant dire que Ichi m'a tout de même bien déçu, même si il est plus abouti esthétiquement et bien plus remonté à bloc dans le sadisme gore. Plastiquement réussi, oui, et les passages d'un sadisme (et masochisme) innommable relèvent le tout mais sont trop axés sur cela exclusivement manquant d'une touche de fun à la Fudoh (à part les attaques au roller, le reste n'est que torture, torture, torture). Et surtout ces moments sont trop éparpillés pour espérer maintenir une motivation suffisante à eux seuls surtout que le reste de l'histoire est très anecdotique pour ne pas dire assez chiante.
Les personnages sont bien timbrés comme il faut tout de même et valent le coup d'oeil mais ça manque de liant, de fond. La relation attraction / répulsion entre ces deux malades est la seule thématique un peu plus creusée mais ça pousse pas loin.
Pas trop accroché quoi et pourtant j'aime la barbaque saignante mais le sado maso exclusif juste histoire de, j'ai du mal.
Ne boudons pas complètement le plaisir, Ichi recelle des scènes d'une violence acérée qui atteignent des sommets de réalisme malsain et deux psychopathes comme on les aime... Mais c'est à peu près tout.
Film marquant mais encore une fois bâclé
Avec des personnages aussi déjantés – à ma droite, Kakihara, cheveux décolorés en blonds, joues découpés rattachées à la jointure des lèvres par un piercing, visage barré par des cicatrices profondes en forme de grillage, 50 % sadique / à ma gauche, Ichi, gentil garçon mais dont le hobbie principal (tuer) a été récupéré, avec de fâcheuses tendances à l’onanisme à la vue de sang ou de boyaux, 100 % sadique derrière ses airs de 1er de la classe –, les américains auraient pu en faire un chef d’œuvre. Miike, lui, se refuse à tout carcan narratif et signe un film qui ne ressemble qu’à lui, foutraque, méchamment barré, délicieusement sadique dans ses moments les plus extrêmes, mais également très ennuyeux entre 2 scènes gores, répétitif, limite amateur, et souvent lourdingue comme lors de cette scène finale où l’affrontement au sommet entre Ichi et Kakihara se transforme en longues et consternantes pleurnicheries. On ne sait finalement quoi penser de cette accumulation de provocations de mauvais goût, tant graphiques que mise-en-scéniques, oscillant entre réjouissance et grosse déception. Mais peut-être que réaliser un OVNI était le but…
un Miike un peu plus maitrisé qu'à l'habitude
On ne présente plus Ichi the Killer : les multiples claquements de siège lors de son passage au festival de Cognac se sont chargés de faire sa réputation, preuve qu’un vrai scandale ne se décrète pas à coup d’opérations marketing. Mais le film vaut-il pour autant le culte ?
Ichi the Killer est un Miike « regardable ». Derrière son quota de «sensations fortes» (notamment le coupage de langue d’Asano Tadanobu, Terajima Susumu suspendu à un plafond à l’aide d’une dizaine de crochets), le film sait déjà offrir en la personne d’Ichi une figure attachante : parfois défenseur de ses semblables (les scènes où il sauve un gamin martyrisé par ses petits copains ou une jeune femme que son mac a défigurée), parfois affectueux (il est le seul à aimer la compagnie d’une prostituée défigurée), producteur de pétard mouillé comme peut l’etre aussi Miike (le pot arrosé de sperme) mais aussi blessant dans tous les sens du terme (en les tuant ou tuant leurs proches). Un des autres points positifs du film est que, si Tsukamoto y joue (bien) le manipulateur d’Ichi, Miike recycle assez bien les thématiques de ce dernier (en n’oubliant pas d’y ajouter un univers visuel digne de ce nom vu les conditions budgétaires confortables) : le personnage d’Asano Tadanobu demande à la femme qu’il aime de le frapper aussi fort que possible tandis qu’il est attaché ce qui n’est pas sans évoquer Tokyo Fist. A l'instar des protagonistes de Tokyo Fist, Kakihara et Ichi sont d'ailleurs deux etres qui expriment de façon violente leur désir d'etre aimé. Certes, les autres personnages qu'Ichi et Asano Tadanobu sont ultrastéréotypés mais le film a au moins le mérite de la cohérence (mot qu'on croyait absent du vocabulaire de Miike). Les acteurs font aussi beaucoup pour faire que le film se laisse regarder. Asano Tadanobu fait beaucoup pour donner un semblant d’humanité à son personnage de brute sadique et a suffisamment de charisme pour ne jamais paraître grotesque (cf la scène du début où le fumée de cigarette passe au travers des fentes de ses joues). Alien Sun et Sabu sont également très convaincants, notamment Alien Sun et son charmant mélange oral de japonais et d’anglais. Néanmoins, si le film est superbement photographié et cadré de façon rigoureuse, il n’est pas exempt de quelques scories visuelles : deux ou trois accélérations clippeuses sont ainsi présentes dans le film. Et meme si le film a une vraie ambiance, il est plombé par un vrai manque de rythme.
Depuis, Miike a continué (comme d'habitude) le brouillage de piste... Et maintenu son statut de cinéaste qu’on suit avec curiosité, sans enthousiasme et en en espérant de trop rares bonnes surprises.
Ah...c'est ça Miike alors...
Une chose est sûre, Ichi the killer ne fait pas dans la dentelle.
Tortures variées et sadisme pur sont de la partie.
Tout le monde en prend pour son grade, particulièrement les demoiselles, franchement tabassées sans aucune retenue. La honte.
Miike, en se basant sur un scénario râté, étale une galerie de personnages tous plus tarés les uns que les autres, plus psycho et détraqués tu meurs. Dommage qu'ils soient si superficiels chacun et que Kakihara soit trop imposant.
Mais le -seul- intérêt du film de Miike est sans conteste ses passages gores, d'une grande violence et plutôt bien foutus dans l'ensemble (même si 2-3 effets numériques sont particulièrement cheapos). Nombreux et variés, on prend ceci dit son pieds de ce côté.
Pour le reste, difficile de trouver quelque chose de potable. C'est moche (décors sans âme), pas forcément bien filmé (caméra sur épaule façon bourré) et le scénario n'a franchement rien d'intéressant.
Au final, Ichi the Killer est une énorme déception, Takashi Miike n'a rien d'un géni sur ce coup et n'étale qu'une quantité de scènes d'une violence inouïe sur plus de 2 heures.
Les amateurs seront comblés. Le reste, beaucoup, beaucoup moins.
Esthétique : 2/5 - Je vous en coupe un autre morceau?
Musique : 2/5 - J'ai peut être mal écouté...
Interprétation : 2/5 - Tsukamoto est hallucinant dans la peau d'un timide dégénéré.
Scénario : 2/5 - Amateurs de passages à tabac, n'hésitez pas.
Défoule sentimentale
Adapté du manga underground du même nom de Hideo Yamamoto, "Ichi" permet à Miike de se donner à cœur joie dans les excès de violence graphique, l'absurdité de situation et des personnages décalés.
Entrant de plein pied dans un univers décalé par l'utilisation d'effets d'accélération, Miike perd le spectateur dans son univers par une série de scènes incompréhensibles à la première version, reprenant le procédé à son générique d'ouverture de 'DOA 1". Ce n'est que petit à petit, que les nombreuses pièces du puzzle forment un ensemble cohérent et finalement facilement assimilables.
Personnages écorchés, impossibles de communiquer autrement que par la violence, tous les personnages masculins portent de profondes cicatrices en eux et ont de sacrés problèmes de libido / envers les femmes. Aucune relation amorcée entre un protagoniste féminin et masculin ne se passe sans que la femme soit violentée, voie violée. Le personnage d'Asano est un adepte du sado-maso, cherchant l'idéal adversaire pour ENFIN trouver douleur et peur; le policier est incapable de communiquer avec son fils, humilié d'avoir perdu son pistolet étant au service des forces de l'ordre et incapable de s'affirmer. Ichi est un jeune homme coincé, limite autiste, dont les faiblesses sont exploitées à mauvais escient par le véritable maître du jeu.
Hommes incapables d'aimer et ayant besoin d'exorciser leur frustration par la violence, les personnages sont clairement esquissés, mais jamais approfondis; au contraire du personnage d'Ichi, dont les scènes par trop explicatives nuisent à la bonne cohésion de l'ensemble et rallongent inutilement le métrage, alors que tout était déjà clairement expliqué par les scènes de flash-back.
Autrement, l'adaptation est la fidèle retranscription du manga originel, clairement défini en tant que tel et comptant parmi les meilleures réussites du genre.
La fin est de toute beauté (cruauté) dévoilant le véritable maître à penser derrière toute la machination machiavélique.
Hilarant
Si "Ichi the killer" n'est pas le festival gore annoncé et reste relativement soft comparé à sa réputation sulfureuse, il n'en reste pas moins un spectacle trash savoureux, véhiculant des idées douteuses comme on les aime et qui ne manqueront pas de provoquer le sourire.
Source d'inspiration probable du joker version "the dark knight", Kakihari est un tueur fou dont le sadomasochisme sera la source de scènes qui se veulent extrêmes, et qui, si elles n'atteignent pas toujours pleinement leur objectif gore, se révèle hilarantes. Son caractère exhubérant contraste parfaitement avec l'aspect lamentable du pleurnichard Ichi, un contraste parfaitement exploité dans un affrontement final ridicule si on en attend de l'action, mais inoubliable d'un point de vue comique.
En prenant à contre pied les attentes du public, Miike sort de la masse et nous offre une vision très personnelle du vigilante movie. Son affection pour les freaks permet de mettre en scène des personnages hauts en couleurs, dans un film dont le mot "réalisme" n'est qu'une notion sans substance, et c'est heureux.
Les dialogues restent dans la logique trash et non sensique de l'ensemble et participent beaucoup à l'humour. Un peu à la manière d'un "executive koala", avec un postulat de départ moins out of this world, mais une exécution plus jouissive, Miike refuse la logique et ne pense qu'à choquer, et à faire rire.
Pour ma part, le contrat est rempli, et même si le gore grand guignol reste pêu présent, l'intention de faire rire est atteinte et la soirée bien remplie!
un MIIKE bien sanglant
tout a été dit: c'est très manga, très visuel et grand guignol, violent , mais moins fou et déjanté que ce que je pensais. (mais quand même)
un des meilleurs MIIKE avec the BIRD PEOPLE OF CHINA, d'un extrême à l'autre.
ps: pour les fans il existe une préquelle: 1(ichi) par le réalisateur Masahito Tanno, ce n'est pas un chef d'oeuvre mais c'est très agréable à mater, on voit comment ichi est devenu ce qu'il est.
Ich Liebe!
Mais il est vrai que pour gouter pleinement ce film, il faut accepter son aspect parfaitement infantil et régressif. Seul le troisième quart apporte le quota neurones du metrage en mettant en abîme les différentes destinées des protagonistes. Ce procédé a pour effet de rendre le propos du film un tant soit peu plus profond (toute proportions gardées) et les personnages plus attachants. Et puis, @!#$, ca fait du bien de laisser son cerveau au congélo pour apprécier une bonne tranche de déconade pas piquée des vers, bien torchée, bien rythmée (un miracle!)... moi ce film m'a décidément fait du bien, oui, du bien!
Ichi number one
excellent film, déjanté comme il faut. Malgré la censure, j'ai trouvé le film très bon.
merci hk
juste un mot pour ceux qui veulent acheter le dvd de ichi, toutes les scenes de sadismes et de extreme violence sont coupé dans la version hk, resultat plus de une demi-heure censuré. merci universe!!
a part cette petite censure le film est trop trop fort, trop trash, trop signe takashi miike.
a voir absolument pour decouvrir le realisateur le plus fous de la planete.
du grand art
ce film est un regal des yeux, fait rebrousser les poils, fait mal, et ça marche bien
j'avais une certaine apprehension a regarder ce film car apres Guinea Pig, dur de faire mieux. Alors la j'ai ete scottché, une histoire qui tiend parfaitement la route, des scene a couper le souffle, des effets speciaux a en rendre jaloux plus d'un, un film qui merite le respect.
Beaucoup disent que c'est une grosse @!#$, laissez les parler, seul l'oeil aguerit et curieux recent l'extreme beauté de cette oeuvre.
d'ailleur je conseille le manga, l'anime et le prequel
GENIALISSIME !!QUEL FILM !!
Du tres grand MIIKE, des acteurs geniaux,Asano Tadanobu toujours tres cool,mention speciale au grandiose Shinya Tsukamoto, qui prouve une fois de plus qu'il excelle autant devant que derriere la camera.(voir la scene de fin a ce sujet)
A mon gout le film le + FUN et le + outrancier de Miike, c'est du comic live, mon dieu Quel pied , ce film !!
comme toujours ou presque on retrouve du flashback (cette fois ci une variante), des trouvailles visuelles dementes, un montage tres inventif, une violence tres percutante etc,etc..
A voir absolument comme l'ensemble de la filmo Miikéene, d'ailleurs!
Miike the (little) Genius
Si, comme dans "Audition", la violence du film permet a son realisateur de tester les limites supportees par son spectateur, ce sont surtout de celles du cinema auxquelles pense ici Miike. Et plus precisement, dans son rapport a un autre art : la bande-dessinee (support d'origine de l'histoire). La violence qui intervient aussi bien dans le sado-masochisme du personnage de Asano que dans les tueries de Ichi sert cette reflexion sur les limites d'un art. Miike se demande pourquoi la b.d (ici, le manga) aurait le monopole de le violence, pourquoi le cinema ne pourrait pas aller aussi loin dans l’horreur et pourquoi l’absurde et l’irrationnel ne l’emporterait pas, meme en « live », sur l’insupportable. Et il reussit le pari insensé de se donner raison. Pour tout ca, Miike fait preuve d'une audace et d'une confiance en ses idees qui forcent le respect. Mais la qualite de son propos s’etend aussi a son recit. Un peu comme le firent Palahniuk et Fincher dans "Fight club", Miike depeint une gallerie de personnages braques, irreflechis et recherchant la douleur. La difference est dans l’aboutissement puisque la mort apparait comme salvatrice pour ces paumés. Cette escalade chaotique dans la violence et la fatalite qui s’exerce sur le tres beau personnage que campe Tadanobu Asano conferent au film une ambiance plus melancolique, notamment sur la fin. Fin qui d'ailleurs demeure marquante parce que tres (trop ?) implicite, il reste a savoir si il y avait vraiment manipulation (je n’en dirai pas plus). Du coup, c’est nous qui nous sentons manipulés a notre tour. Si ce theme enrobe fortement le film, Miike developpe surtout une reflexion tres intelligente sur le lien etroit entre la fascination et la repulsion, entre l’amour et le haine. On le remarque chez les jumeaux inseparables qui pourtant aimeraient se tuer pour s’unir jusqu’au bout dans leur recherche effrenee de violence, ou chez le gamin admiratif et haineux a l’egard de Ichi.
Mais "Ichi the Killer" merite aussi le detour pour des raisons plus claires. Pour ses trips visuels (le debut !) et sonores ou pour sa singularite. C’est bien simple, "Ichi the Killer" ne ressemble a rien. Du coup, meme dans ses legers flottements, l’ennui ne gagne jamais le spectateur, ce sont la fascination et l’impatience de decouvrir la suite qui l’emportent toujours, jusqu'à la derniere seconde.
Ichi Against Killer Yakuza !
Ce qui est particulièrement frappant dans les films de Takashi Miike, c'est qu'il cherche toujours à innover, à montrer des choses que l'on ne voit que chez lui, mais en même temps il s'inspire toujours fortement des autres.
Cette fois, il s'attaque au thème du super-héros, un super-héros plus proche d'un Tetsuo que d'un Superman, ce surhomme qui ne contrôle pas réellement ses pouvoirs et qui ne s'accomplit que dans le sang. Parallèllement à cette histoire, il raconte celle d'un tueur impitoyable, sado-maso et particulièrement sadique qui recherche son boss, et est prêt à accomplir toutes les horreurs pour le retrouver...
Ces deux personnages se ressemblent bien qu'il soit radicalement opposés, et leur rencontre est inéluctable et ne peut s'achever que dans la mort car tel est leur chemin de croix.
On retrouve beaucoup de l'univers de Shinya Tsukamoto dans ce film, d'ailleurs ce dernier y tient un rôle important, une sorte de docteur Xavier (X-Men) qui semble en même temps malin et manipulateur.
Takashi Miike tout en radicalisant les excès gore d'un manga, se permet quelques envolées lyriques d'une beauté incroyable, il montre l'horreur en la rendant belle, mais une beauté froide et qui rebute, comme certains tableaux de Goya ou de Velasquez montrant les atrocités de la guerre.
Au final on regarde ce film comme un film bis s'assumant en tant que tel, et l'on y prend un grand plaisir, car ce cinéaste innove et cherche toujours à avancer, ne serait-il pas l'un des derniers à faire celà... ?
c'est de la folie...
oh la la, je croyais déjà avoir vu pas mal , mais ce film est à classer dans le top 3 dans ce qu'on peut faire de plus déguelasse comme cat3 . des images choquantes, insoutenable, j'ai même ris mais je ne sais pas pourquoi, en voilà une claque visuelle. je vous jure que quand ma femme est rentrée après avoir été faire des courses elle a regardé 5 minutes ,je me suis de nouveau fait enguirlander. (comme dans "story of ricky) elle me prend pour un bargo , il faut que j'arrête avec ces films je vais être virer de chez moi. bon, maintenant je vais mettre un percing dans mon.....nez. des que c'est fait je mets la photo sur le site.lol!
film extraordinnaire à voir en version uncut.
Très intéressant, mais à ne voir qu'en version non-censurée, assuremment.
En effet,
Ichi The Killer uncut version est 10 fois plus probant que sa version internationnale censurée.
Le film quand à lui est vraiment particulier, beaucoup de sang certes, mais surtout beaucoup de violence verbale et physique souvent gratuite : nous sommes bien là dans l'univers de Miike.
Les personnages sont tous plus ou moins détraqués, c'est marrant mais il n'y a pas réellement d'aprofondissement sur eux, tout reste assez superficiel.
L'histoire est assez glauque, mais le tout se tient, avec quelques passages ennuyeux tout de même.
Petite question : pourquoi faire un générique initial aussi sympa et original pour retourner dans un style de réalisation si classique ensuite ? C'est mon petit regret sur ce film qui en résumé a, à l'image de ce générique, fait beaucoup parlé de lui alors qu'en fait il n'est pas si spécial que ça en fin de compte...
Cela dit, il faut le voir, c'est vraiment du Miike tout craché pour ceux qui aime ou qui ne connaissent pas ce style.
SM (sans merci)
Déjanté du début à la fin.
Une zone d'ombre plane sur une partie de l'intrigue (hypnotisé ou non?).
Miike continue à jouer avec le spectateur.
Très jouissif au premier abord, le film connait une seconde lecture plus profonde et complexe.
Toujours aussi anti-conventionnel, Miike évite les stéréotypes d'usages. Asano Masanobu est excellent.
Le film est bourré d'idées de mise en scène génialissimes (le dialogue entre kakihara et le boss au moyen d'un PC portable, la fumée de cigarette qui s'échappe des joues de kakihara, etc...) et de scènes cultes (Tsukamoto le gros bras, ichi pas content, les maux d'oreilles de kakihara).
Il n'y a vraiment aucune retenue dans cet ofni (objet filmé non identifié)
On peut reproché un manque de rythme qui n'est pas des plus soutenu.
La violence chorégraphiée à son paroxisme
Une petite merveille pour qui n'a pas peur du "grand guignol"...
Il ne peut en reste qu'Ichi...
Je viens de finir de voir ce film et je dois dire ou plutôt crier que Miike Takashi est le réalisateur le plus dingue de la planète. Ce que je retiens du film est similaire au même message fort qui sert de base conductrice dans son autre délire qu'est Visitor Q. Une critique la la société japonaise acerbe encore une fois, en la concentrant sur les Yakusas. Une critique large de sens puisqu'elle englobe le globe. Les méchants sont humains, or le gentil est un humain, donc il est méchant. Tiens on dirait que ça sonne Irak. Il met encore en avant le côté "déjanté" de la société japonaise. On peut dire qu'à travers ce film il fait une socio-analyse d'elle. Une société "animale" domptée par les brimades, or la singulatité de l'être et donc de son instinct de survie le pousse à refuser ces "lois sociales" (brimades) qui corrigent les corps et les esprits. A défaut, c'est l'anarchie, et on revient à un système primitif avec dent contre dent, oeil pour oeil, mis en avant au travers de différents groupes de yakusas et de la personnalité de Ichi, qui veut dire "un" et souligne justement la singularité de l'individu altruiste. Le plus fort se fait respecter. Dans cette jungle (ville moderne) le clan Anjo est le rois des "animaux" (image qui renvoie au monde de l'économie également). Que dire de plus, en voyant tant de violence (gratuite diront certains), mais qui symbolise la réalité des choses, la face cachée du monde, de l'être humain. Et à défaut d'y échapper, on peut rien y faire. Sinon en "s'illusionnant", en s'hypnotisant (voir le film pour ça), bref on s'inventant un univers à soi pour échapper à cette réalité crue (chose que font bien les otakus ou des personnes capables selon un article du Courrier International de rester cloisonner des années dans leur chambre). Chose que fait le cinéma, les contes, l'histoire, la mode, la politique via les mensonges, les stats (truquées), etc... qui créent cette pseudo réalité, cohésion sociale entre les individus. Mais à cause d'un excès, on peut devenir "insensible" à cet univers... qui se mêle au réel "réel" (un constat perso de jeunes qui font des choses sans se rendre compte qu'ils agissent mal, car le mal se confond au "bien être", exprimé par la notion de liberté, inculquée dès le jeune âge et/ou un manque de "frontières" entre les deux). Les gens se projettent dans le futur et tentent d'ajuster leur trajectoire avec le peronnage qu'ils s'inventent (je suis la princesse qui attend le prince par ex). le monde est fait d'illusions et de désillusions qui marque cette perception du monde que je qualifierai d'individualiste : je suis the number one (ichi). L'exemple qu'intègre parfaitement Miike dans ce film est celui du cadavre dans la télé en pleine rue avec des gens "illusionnés" qui passent à côté sans le voir. Sachez que cette histoire est réelle, car en octobre 2002 ou 2003, les autorités japonaises ont découvert un cadavre en décomposition, de trois semaines, près d'une rue pourtant très fréquentée. Chose que l'auteur réitère avec le pendue en fin de film. Bref, un film qui n'apporte pas grand chose "à ma connaissance"... mais s'avère instructif sur une réflexion plus globale du côté animal de l'homme que l'on retrouve dans les deux films "Aragami" et "2LDK", et bien sûr dans les conflits actuels. Vraiment ce Miike est très fort, il inspire même les Z'tats-Unis, vraiment trop fort :M. Green:
Jubilatoire
Excellent, inattendu (cf la scène des muscles), drôle... Ce film de Miike est vraiment une petite merveille succulente!! Des personnages atypiques et déjantés desservit par de bons acteurs; des petits détails rajoutant de l'humour à de situations hilarantes...
Les 2 personnages principaux rayonnent et sont se, torde de rire!!
Bien évidemment, pour tous ceux qui ne connaissent pas Miike, il s'agit de prendre le film au second degré!
Un film trash jouissif
Ce film est LE film trash par excellence. Tout y est: l'ultra-violence, le gore, des scènes de torture, de sado-masochisme, des déviances sexuelles et des personnes découpées en morceaux "manga-style". Et le tout dans le rire et la bonne humeur! Ajoutez à celà de la musique alternative, une mise en scène inventive tant dans le montage que dans les effets sonores, et on obtient un film de yakuza déjanté et complètement jouissif. UN MUST!
OVNI cinématographique ?? pas si sure....
Sans arriver au sommet du gore qui est pour moi Braindead d'un certain P.J , Miike livre ici , un des films les extravertie du cinéma .Il multiplie le mauvais goût, les passages d'une horreur psychologique énorme (ah l'huile bouillante........), tout en ayant un coté irréaliste ,presque ironique tres interressant . Un film extrème, avec des passages cultes, un perso principal qui vaut à lui seul le coup d'oeil.
Mais ce qui m'interesse ,ds ITK c'est le coté ,"moi je ne fais pas comme les autres", alors que les films traitant par moment de la torture se limite à de la suggestion, ou de la torture "gentile , Miike lui ne place aucune limite artistique à son film et libère toutes ses obsessions, ses délires (en grde partie maso il faut avouer) .
Dernière chose, lorsque j'ai regardé ICHI, l'actualité traitait des tortures ds les prisons irakiènnes par les soldats us. Le film prend alors un tout autre visage; et le coté irréaliste de l'oeuvre n'est pas aussi éloigné de la réalité tout aussi horrible et cruel.A l'image de cannibal Holocaust (ds un sens) miike offre au spectateur l'une des facettes les plus bestiales de l'homme aujourd'hui.
Une experience incroyable.
Violent est 1 euphémisme pour décrire ce film déjanté,certaines scenes sont quasi insoutenables mais il est pourtant difficile de détourner le regard.On retrouve le sadisme du réalisateur d'audition.
Assez bel objet outrancier et impersonnel...
Que dire... c'est aux antipodes du lyrisme, de la beauté formelle du cinéma classique, de ce que l'on attend quand on veut s'attacher à une oeuvre...
Koroshya Ichi (oublions son titre hk débile) est déjanté. Gore. Violent. Sans tabou. Décadent. Avillissant. Tout ça ne pose absolument aucun problème. On y voit la majorité des actrices se faire découper en morceau (vivantes), tabasser, ou violer (aussi). Un nain jaune s'ouvre la machoîre pour avaler des poings et un puceau en latex joue au docteur avec des putes hong kongaises, à sa manière. Le titre à la fin du générique de début apparaît dans du foutre fraîchement semé. Les yakuzas sont des brêles au tir, les prostitués n'ont qu'une dose très limité de cervelle, les enfants sont abrutis par leurs parents lâches, les boîtes de nuit sont laides, Tokyo n'a rien à voir avec celui d'un film de Shunji Iwai, la tendance musicale actuelle est à se faire hara-kiri. Tout cela est très intéressant.
On aimerait que ce soit vide, tape à l'oeil, et sans ambition, à la manière d'un "Shark Skin Man & Pich Heap Girl" (avec le même Asano Tadanobu). Pour pouvoir l'oublier aussitôt; mais non: c'est bien écrit et assez profond...
Qu'à cela ne tienne: je me décide à parler à la première personne et à ne rien trouver de grand dans ce film, malgré ses bonnes idées de réalisation (Miike est tout de même surestimé) et ses métaphores à tout rompre; car "Koroshya Ichi" n'a pas la grandeur nécessaire pour considérer ses messages balancés à l'emporte pièce dans un décor terne, ni l'intelligence suffisante de rendre quelques personnages humains, histoire de devenir un film plaisant et non un objet à admirer de loin si on a le temps.
Je pense être objectif en disant que "Koroshya Ichi" n'a rien de génial (loin de là) au point de vue visuel. Après, je l'ai trouvé foncièrement désagréable, non pas à cause de son ambiance malsaine factice ou de ses artifices gores plutôt ratés, mais juste... à cause du personnage principal, que j'ai trouvé haïssable. L'intérêt scénaristique réside dans le perso de Tadanobu, très amusant et surtout très bien joué. Et à la fin, si la dédramatisation forcée de la réa de Miike n'avait pas été là pour nous rappeler qu'il ne voulait SURTOUT PAS faire de cinéma comme les autres, le duel aurait pu faire des étincelles...
Mis à part la confirmation que Miike, s'il est un auteur à suivre, n'est pas un grand, "Koroshya Ichi" en lui-même n'a pour moi rien d'attachant et m'a laissé totalement indifférent. Suis-je trop émotif?
une experience cinematographique
j'aime ce genre de film qui comme tetsuo ou shaolin soccer repousse les limites de l'extreme filmable ^^
à voir en version uncut bien sur
ATTETION, TRES TRES GROSSE TUERIE.
La claque, la grosse claque. A VOIR ABSOLUMENT. Ames sensibles s'abstenir.
Jamais je n'ai vu un film aussi trash et novateur pour l'époque que celui là depuis "TETSUO" de Tsukamoto.
Jamais je n'ai vu un film retranscrire l'univers Manga avec autant de brio.
A qui veut bien l'entendre cet ovni est déjà culte.
lourd !
je trouve qu'il faut le re regarder pour plainement l'apprecier(comme souvent chez miike),met quand on le finit on se dit qu'on va mettre un peu de temp avant. c'est comme meme le film le plus violent que j'ai vu et jpense pas qu'il y est pire (une scene horrible tous les quards d'heure), met comme miike est très fort il arrive comme meme a rendre une histoire interessante et des personnage fascinant (en particulier kakihara bien sur) le tout étant vraiment tordu. c'est un film sur le sadisme et masochisme ou la seule parole est la violence et la souffrance, bien sur il faut prendre sa avec un peut de second degré. une expérience intense,unique dont on ne sort pas indemme.
Mon dieu mais y'en a partout...
C'est les femmes de ménage qui vont être contentes.
Boucherie charcuterie Ichi, la numéro 1 du steack sur mesure. Mais ici il faut amener soi-même sa viande, Ichi se charge de la découpe.
Pour tenter de redevenir un tant soit peu sérieux, un film typique de Takashi Miike, c'est à dire ni bon ni mauvais, mais terriblement jubilatoire. Mention spéciale pour Tadanobu Asano dans un pur rôle de psychopathe à la hauteur de son immense talent.