03/06/23 20:27
Dépêche:Cannes 2023 pour être précis, car si la Palme est française, l\'Asie s\'est encore une fois montrée solide. Evoluante, fusionnelle, internationalisée, joueuse, mais bel et bien présente.
Après une Caméra d\'or remise en amont au jeune Vietnamien Pham Thien An, le Prix d\'interprétation masculine décerné au Japonais Koji Yakusho (le déjà palmé L\'anguille, mais aussi Eureka etc) a produit son petit effet. Et qu\'il joue dans un film de Wim Wenders, un adepte du cassage de frontières, ajoute au trouble. En passant : le BR du sympa Cure de K. Kurosawa est bradé un peu partout.
Après son discours traduit du japonais, c\'était au tour de son compatriote Yuji Sakamoto de recevoir le Prix du scénario pour le Monster de Hirokazu Kore-eda. Re-traduction de son discours, l\'invasion guette.
Puis est arrivé le vétéran Trân Anh Hùng (Cyclo, A la verticale de l\'été), Vietnamien d\'origine, mais qui lui n\'a pas besoin de traducteur, car il est bel et bien français. A ce stade du Palmarès, le contraste fonctionne et perturbe. Il embarque le Prix de la mise en scène pour son film La Passion de Dodin Bouffant, qui, ne traitant a priori absolument pas du Vietnam, n\'a pas forcément vocation à être évoqué en ces pages. Restons ouverts d\'esprit et disons-le : ce prix est également français, de fait.
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